RETINOL

RETINOL

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/10/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    3,7-diméthy-9-(2,6,6-triméthyl-1-cyclohexèn-1-yl)-2,4,6,8-nonatétraèn-1-ol

    Ensemble des dénominations

    BAN : RETINOL

    CAS : 68-26-8

    DCF : RETINOL

    DCIR : RETINOL

    autre dénomination : AXEROPHTHOL

    autre dénomination : AXEROPHTOL

    autre dénomination : BIOSTEROL

    autre dénomination : VITAMINE A

    autre dénomination : VITAMINE A1

    bordereau : 884

    rINN : RETINOL

    sel ou dérivé : ETRETINATE

    sel ou dérivé : ISOTRETINOINE

    sel ou dérivé : RETINOL ACETATE

    sel ou dérivé : RETINOL PALMITATE

    sel ou dérivé : BETACAROTENE

    sel ou dérivé : ACITRETINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : – administration orale : dose par 24 h>5000 UI et quantité max.>150000 UI (JO 28/11/91).
    – administration parentérale (JO 28/10/97).

    1. VITAMINE (principale certaine)
    2. ACTIVITE VITAMINIQUE A (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Joue un rôle important dans les mécanismes de la vision: la vitamine A se combine à diverses protéines du pourpre rétinien et participe ainsi à la formation de la rhodopsine, récepteur de la lumière pour la vision à faible intensité (vision crépusculaire).
      Favorise la sécrétion de mucus et inhibe la kératinisation; stimule la division cellulaire des tissus épithéliaux .
      Intervient dans la croissance osseuse, le développement embryonnaire.
      Participerait à certaines transformations métaboliques intéressant les stéroïdes.
      Participerait au phénomène de l’induction enzymatique.
      Entraine une augmentation de la résistance aux infections.

    1. VITAMINIQUE A (principal)
    2. ANTIXEROPHTALMIQUE (principal)
    3. CICATRISANT (accessoire)
    4. ANTIINFECTIEUX (accessoire)
      – Br Med J 1993;306:366-370.

    1. AVITAMINOSE A (principale)
    2. SECHERESSE DE L’OEIL (principale)
    3. HEMERALOPIE CARENTIELLE (principale)
    4. CHALAZION (secondaire)
      Chalazion à répétition
    5. ICHTYOSE (secondaire)
    6. ACNE (secondaire)
    7. MALADIE DE DARIER (secondaire)
    8. LEUCOPLASIE (à confirmer)
      Dans les leucoplasies buccales, en application locale. Etude chez 26 malades. Efficacité limitée (27% des cas) et récidive fréquente à l’arrêt du traitement :
      – Cancer 1999;86:921-927.
    9. INFECTION SEVERE (secondaire)
      Adjuvant, préconisé dans les pays en voie de développement, notamment
      dans les formes graves de rougeole. Méta-analyse :
      – Br Med J 1993;306:366-370.
      Réduirait la sévérité des shigelloses chez les sujets préalablement déficients en viatamine A:
      – BMJ 1998;316:422-426.
      Essai randomisé: administration de vitamine A versus placebo lors des campagnes de vaccination chez les enfants dans les pays en voie de développement: bonne tolérance, mais absence de bénéfice en termes de morbidité infantile:
      – Lancet 1998;352:1257-1263.
    10. PALUDISME (à confirmer)
      Etude randomisée contre placebo chez des enfants de Papouasie-Nouvelle Guinée. La supplémentation en vitamine A diminue la morbidité :
      – Lancet 1999;354:203-209.

    1. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN )
      – Lettre du Pharmacologue 1989;9,3:265-266.
    2. FIEVRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      INTOXICATION CHRONIQUE

      – Lancet 1990;335:1588-1589.

    3. ASTHENIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    4. POIDS(DIMINUTION) (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    5. HEPATOMEGALIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    6. HEPATITE (CERTAIN )
      Etude de quarante et un cas :
      – Gastroenterology 1991;100:1701-1709.
      Un cas fatal, après utilisation de 25 000 UI par jour depuis six ans, les atteintes hépatiques étant généralement observées avec des posologies supérieures à 50 000 UI par jour (sel de rétinol non précisé) :
      – Am J Med 1994;97:523-528.
    7. CIRRHOSE HEPATIQUE (CERTAIN )
      – Gastroenterology 1991;100:1701-1709.
    8. SPLENOMEGALIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    9. ADENOPATHIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    10. NAUSEE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    11. VOMISSEMENT (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    12. ANOREXIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    13. SECHERESSE DES MUQUEUSES (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    14. GINGIVITE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    15. DESQUAMATION CUTANEE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    16. SECHERESSE DE LA PEAU (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    17. PRURIT (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    18. ALOPECIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    19. EXANTHEME (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    20. HYPERKERATOSE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    21. OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    22. ONGLE CASSANT (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    23. COLORATION DE LA PEAU (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      INTOXICATION CHRONIQUE

      Coloration orangée des téguments.

    24. DOULEUR OSSEUSE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    25. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    26. OSTEOMALACIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      INTOXICATION CHRONIQUE
    27. FRACTURE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    28. VERTIGE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    29. SOMNOLENCE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    30. CEPHALEE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    31. FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    32. IRRITABILITE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    33. NYSTAGMUS (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    34. DIPLOPIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    35. EXOPHTALMIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    36. POLYURIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    37. POLYDIPSIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    38. OLIGOMENORRHEE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    39. INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    40. HYPERCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    41. CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    42. ANEMIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    43. HEMORRAGIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    44. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT
      NOURRISSONS

      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      INTOXICATION CHRONIQUE

      En cas d’utilisation de doses fortes, par voie orale (300 000 à 500 000 unités) ou de doses plus modérées (50 000 à 100 000 unités) à intervalle rapproché.
      Avec bombement de la fontanelle chez le nourrisson

    45. OSSIFICATION PREMATUREE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT
      TRAITEMENT PROLONGE
      INTOXICATION CHRONIQUE

    1. TERATOGENE CHEZ L’HOMME
      A fortes doses, dépassant 25 000 UI par jour :
      – Austral Prescriber 1989;12:26-27.
      Surtout les fortes doses avant la septième semaine de gestation et même à des doses faibles, au delà de 10 000 UI par jour, chez la mère, le risque de malformations de la crête neurale serait triplé, le risque de malformations neurologiques est estimé à 1 sur 57 :
      – N Engl J Med 1995;333:1369-1373.
      – N Engl J Med 1995;333:1414-1415.

    1. NON

    1. GROSSESSE
    2. ABSENCE DE CONTRACEPTION FEMININE
      Tératogène chez l’homme: Cf ‘effet sur la descendance’.

    Posologie et mode d’administration

    Une Unité Internationale correspond à 0,34 microgramme de retinol.
    Besoins journaliers:
    – adultes: hommes : 5000 UI/jour, femmes: 4000 UI/jour.
    – enfants: 1500 à 3000 UI/ jour selon l’âge.

    Dose thérapeutique usuelle par voie orale ou intramusculaire
    profonde:
    – chez l’adulte: Cinquante mille UI par jour pendant 2 jours tous les 6 mois.
    – chez l’enfant: Cinquante mille UI par jour une fois tous les 2, 3 ou 6 mois.

    Nécessité d’une surveillance de la calcémie au-dessus de 25 000 UI par jour.
    Usage
    externe sous forme de pommade à un million d’unités vitamine A %, en application locale.

    Traitement de la rougeole: 200 000 UI deux ou trois fois.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    9.10
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Résorption intestinale supérieure à 90% de la dose administrée par voie orale, dans la partie de l’intestin grêle liée à la résorption des graisses.
    Celle -ci diminue en cas d’insuffisance hépatique , pancréatique ou d’obstruction biliaire.
    Pic
    plasmatique 4 heures après l’ingestion.

    Répartition
    Environ 50% de la fraction résorbée est mise en réserve dans le foie sous forme d’ester palmitique.
    La concentration hépatique est de 800UI par gramme, cette quantité correspond à 95% du pool corporel et peut couvrir les besoins pendant plusieurs
    mois.
    Cycle entérohépatique.
    Liaisons aux protéines plasmatiques.
    Le rétinol est retrouvé au niveau de la rétine, du rein, du poumon et du péritoine.
    Passe dans le lait: 164,8 microgrammes pour 100 ml en moyenne.

    Demi-Vie
    9,1 h.

    Métabolisme
    Hépatique:
    Glucuroconjugaison en betaglucuronide et oxydation en rétinal et acide rétinoïque.
    Rénal: oxydation.

    Elimination
    Voie rénale:
    Sous forme de métabolites glucuroconjugués hydrosolubles, environ 20% de la dose résorbée.
    Voie fécale.
    20 à 30% de la dose résorbée sous forme de métabolites glucuroconjugués.
    Non dialysable.

    Bibliographie

    – Am J Med 1989;86:568-574.
    – Prescrire1991;11:80-85.
    – Lancet 1995;345:31-35.(33 REFERENCES).

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts