BUZEPIDE METIODURE

BUZEPIDE METIODURE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/6/1997
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
iodure de N-(3,3-diphényl-3-carbamoylpropyl)-N-méthylperhydro azépiniumEnsemble des dénominations
CAS : 15351-05-0
DCF : METIODURE DE BUZEPIDE
DCIR : METIODURE DE BUZEPIDE
autre dénomination : BUZEPIDE IODOMETHYLATE
autre dénomination : BUZEPIDE METHIODURE
autre dénomination : BUZEPIDE METHYLIODURE
autre dénomination : DIPHEXAMIDE IODOMETHYLATE
autre dénomination : METAZEPIUM IODURE
autre dénomination : METIODURE DE BUZEPIDE
bordereau : 605
code expérimentation : FI-6146
code expérimentation : R-661
rINN : BUZEPIDE METIODIDEClasses Chimiques
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
Action périphérique. - SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
Action sur les fibres musculaires lisses de l’appareil digestif : diminution du tonus de base, de l’amplitude et de la fréquence des mouvements péristaltiques, fermeture des sphincters digestifs, mais ouverture du sphincter d’Oddi. Ces effets s’observent principalement au niveau de l’estomac, du duodénum, du jéjunum, de l’iléon et du colon.
Action antispasmodique plus faible sur les fibres lisses vésiculaires et cholédociennes .
Inhibe la contraction vésicale et rend la miction difficile. - ANTISECRETOIRE (principale certaine)
Diminution du volume global de la sécrétion gastrique, la concentration en acide chlorhydrique étant peu ou pas modifiée.
Diminution nette de l’hypersécrétion provoquée par les parasympathomimétiques, diminution partielle de l’hypersécrétion due à l’histamine, l’alcool, la caféïne.
Diminue les sécrétions bronchiques, nasales et lacrymales. - MYDRIATIQUE (secondaire certaine)
Mydriase passive, paralysie flasque de l’accomodation, perte du réflexe de constriction pupillaire à la lumière et du réflexe d’accomodation-convergence.
Cet effet n’apparaît que pour de fortes doses lors de l’administration par voie générale. - GANGLIOPLEGIQUE (secondaire certaine)
A fortes doses.
A très fortes doses : passage à un effet curarisant. - CURARISANT (secondaire certaine)
A très fortes doses. Les effets sont d’autant plus intenses que les doses sont plus élevées. - EFFETS CARDIOVASCULAIRES (secondaire certaine)
Bradycardie transitoire par effet direct, puis tachycardie.
Augmente l’automatisme sinusal et améliore la conduction auriculoventriculaire.
Les effets vasculaires et tensionnels sont peu importants.
Mécanismes d’action
- principal
La fonction amine quaternaire apporte une action antinicotinique au niveau des ganglions du système parasympathique, entraînant une action parasympatholytique plus puissante que celle de l’atropine.
Ne bloque les ganglions du système sympathique, et ne devient donc ganglioplégique qu’à de très fortes doses, largement supérieures aux doses thérapeutiques.
Dépourvu d’effet sur le système nerveux central, l’ammonium quaternaire ne passe pas la barrière hémato-encéphalique. - secondaire
Ganglioplégique et curarisant à très fortes doses.
- ANTISPASMODIQUE (principal)
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)
- ANTISECRETOIRE (principal)
- DYSPHAGIE SPASMODIQUE (principale)
- SPASME GASTRO-INTESTINAL (principale)
- GASTRITE (principale)
- ULCERE GASTRIQUE (principale)
- ULCERE DUODENAL (principale)
- COLITE SPASMODIQUE (principale)
- CONSTIPATION (principale)
- COLIQUE HEPATIQUE (principale)
- DYSKINESIE BILIAIRE (principale)
- COLIQUE NEPHRETIQUE (principale)
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquente chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
- FIEVRE (CERTAIN )
Surtout chez l’enfant, ou en cas d’hyperthermie ambiante. - FIBROSE RETROPERITONEALE (A CONFIRMER )
Avec une préparation associant halopéridol et buzépide métiodure, régressant à l’arrêt du traitement :
– J Chol Nephrol 1978;84:676.
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
Risque de provoquer un infarctus du myocarde, une tachycardie ou une arythmie. - BRONCHITE CHRONIQUE
Tarissement des sécrétions bronchiques. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
Les effets sont augmentés et prolongés. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Les effets sont augmentés et prolongés. - SUJETS HYPERSENSIBLES
Des effets généraux, cardiaques et centraux ,comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer, même à faibles doses. - ENFANT
Des effets généraux, cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer, même à faibles doses. - TRISOMIQUE 21
Des effets généraux, cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer, même à faibles doses. - GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante.
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- HYPERTHYROIDIE
Risque de décompensation cardiaque. - ADENOME PROSTATIQUE
- ILEUS PARALYTIQUE
Aggravation. - STENOSE DU PYLORE
Risque d’occlusion complète. - TACHYCARDIE
- MYASTHENIE
- RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORME COMPLIQUEE PAR UN MEGACOLON TOXIQUE
FORME SEVERE
Posologie et mode d’administration
N’est commercialisé en France que sous forme d’association.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 3 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Faible résorption digestive : seulement 15 à 25% de la dose administrée per os. Cette faible résorption peut s’expliquer par la formation d’un complexe non résorbable entre la charge positive de l’ammonium quaternaire et le mucus intestinal.
Répartition
Ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique aux doses thérapeutiques chez un sujet normal (propriété due à l’ammonium).
Elimination
*Voie rénale : élimination rapide.
*Voie biliaire : élimination rapide.
*Voie fécale : pour la partie non résorbée.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ACEMYDRITE (AUTRES PAYS)
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)