FLUCYTOSINE
FLUCYTOSINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/6/1998
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
4-amino-5-fluoro-2(1 H)-pyrimidinoneEnsemble des dénominations
BAN : FLUCYTOSINE
CAS : 2022-85-7
DCIR : FLUCYTOSINE
USAN : FLUCYTOSINE
autre dénomination : FLUORO-5-CYTOSINE
autre dénomination : FLUOROCYTOSINE
autre dénomination : 5-FC
autre dénomination : 5-FLUOROCYTOSINE
bordereau : 1348
code expérimentation : R0-2-9915
rINN : FLUCYTOSINEClasses Chimiques
- ANTIFONGIQUE (principale certaine)
Spectre antifongique naturel , approuvé par la commission d’AMM (cf Dict. Vidal 1996):
Candida de sérotype A, cryptococcus neoformans, agents des chromomycoses;
A un moindre degré, aspergillus.Fréquents cas de résistance primaire, seule une étude in vitro de la souche en cause permet d’en évaluer la sensibilité.
Mécanismes d’action
- principal
Inhibition de la C-14 alpha déméthylase, enzyme dépendante du cytochrome P450 et nécessaire à la synthèse de l’ergostérol de la membrane fongique à partir du lanosterol..
- ANTIFONGIQUE (principal)
- CANDIDA ALBICANS (principal)
Sauf le sérotype B. - CRYPTOCOCCUS NEOFORMANS (principal)
- TORULOPSIS GLABRATA (principal)
Certaines souches sont résistantes. - ASPERGILLUS NIGER (accessoire)
- CRYPTOCOCCOSE (principale)
En association avec l’amphotéricine B. - CANDIDOSE (principale)
Candidoses septicémiques, candidoses hépatosplénique et rénales , en association avec l’amphotéricine B.
– Drugs 1992;44:9-35.
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE ORALE - VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE ORALE6 à 18%.
- DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE ORALE6 à 18%.
- CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
- LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
La fréquence est accrue en cas de taux sériques supérieurs à 100 microgrammes par millilitre. - THROMBOPENIE (CERTAIN RARE)
Fréquence accrue des thrombopénies en cas de taux sanguins supérieurs à 100 microgrammes par millilitre. - ANEMIE APLASTIQUE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN )
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE RENALE
ANTECEDENTS DE DEPRESSION MEDULLAIRESurvient dans les 4 premières semaines de traitement.
– Am J Med 1987;83:236-247. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Concerne essentiellement les SGOT. - HEPATITE (CERTAIN RARE)
7% des patients:
Effet lié à la concentration sérique de flucytosine: ne survient que pour des concentrations élevées. - ULCERE DE L’INTESTIN GRELE (A CONFIRMER )
Avec risque de perforation; survient pour des concentrations sériques supérieures à 100 microgrammes par ml.
– Ann Int Med 1977;86:319. - COLITE AIGUE (A CONFIRMER )
– Sem Hop Paris 1983;59:1187. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas :
– JAMA 1988;260:3275-3276.
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Effet démontré chez le rat. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Diminuer les doses ou espacer les prises en fonction de la clairance de la créatinine:
Clairance entre 20 et 40 ml/mn: diminuer la dose de moitié ou espacer les prises de 12 h;
Clairance inférieure à 20 ml/mn: donner 1/4 de la dose standard ou espacer les prises de 24 h.Maintenir le taux de flucytosine entre 25 et 100 mg/l:
– Postgrad Med J 1979;55:667-670.
– Drugs 1992;44:9-35. - ALLAITEMENT
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- APLASIE MEDULLAIRE
- GROSSESSE
Effet tératogène démontré chez le rat.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale :
– Adulte : cent à cent cinquante milligrammes par kilo et par jour en 4 prises.
L’utilisation en association avec d’autres substances est conseillée en raison de l’apparition possible de résistances.
Si association avec
l’amphotéricine B : dose de soixante-quinze à cent milligrammes par kilo et par jour.Surveillance hématologique rigoureuse.
En cas d’insuffisance rénale, espacer les prise ou diminuer les doses en fonction de la clairance de la créatinine.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
4
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
2.50
à 6
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Bien résorbée par le tube digestif (80%).
Après 2 grammes per os, obtention d’un pic plasmatique voisin de 45 microgrammes par ml, en 2 à 6 heures.
Répartition
Volume de distribution apparent : 0,6 à 0,7 litres par kg.
Liaison aux protéines plasmatiques : 4%.
Concentration dans le liquide céphalorachidien variable, généralement aux alentours de 75%.
Demi-Vie
La demi-vie varie de 2 heures et demi à 6 heures.
Elle est allongée en cas d’insuffisance rénale.
Métabolisme
Une faible proportion est transformée en 5-fluoro-uracile, responsable de la toxicité sanguine.
Elimination
*Voie rénale : 90% de la dose administrée est retrouvée dans les urines en 48 heures sous forme inchangée.
L’amphotéricine B peut interférer avec l’élimination, augmentant le risque de myélosuppression :
– Clin Pharmacokinet 1993;25:329-341.
Bibliographie
– Ann Intern Med 1972;1:15.
– Lancet 1970;1:839.
– JAMA 1968;206:830.
– Clin Med 1972;1:14.
– Clin Med 1971;211.
– Drugs 1983;25:41.
– N Engl J Med 1994;330:263-272. *
– Clin Pharmacokinet 1983;8:17-42.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ALCOBON (ANGLETERRE)
- ANCOBON (USA)
- ANCOTIL (ALLEMAGNE)
- ANCOTIL (SUISSE)
- ANTIFONGIQUE (principale certaine)