DANTROLENE SODIQUE
DANTROLENE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
[(NITRO-4 PHENYL)-5 FURFURYLIDENE AMINO]-1 IMIDAZOLIDINEDIONE- 2,4 SODIQUEEnsemble des dénominations
autre dénomination : F 440
bordereau : 2403Classes Chimiques
Molécule(s) de base : DANTROLENE
- MYORELAXANT (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action directe sur le muscle, probablement en réduisant la libération de calcium du reticulum sarcoplasmique par le potentiel d’action musculaire.
Déprime la contraction musculaire, qu’elle soit provoquée par une stimulation directe ou par un réflexe mono ou polysynaptique.
Ne modifie ni le potentiel de repos, ni l’excitabilité musculaire.
Ne perturbe pas la transmission neuromusculaire.
Présence d’une composante sédative.
- MYORELAXANT (principal)
- HYPERTONIE PYRAMIDALE (principale)
Douloureuse ou génante pour la rééducation. - REEDUCATION FONCTIONNELLE(ADJUVANT) (principale)
- SCLEROSE EN PLAQUES (principale)
- CONTRACTURE MUSCULAIRE (principale)
- SPASTICITE (principale)
- HYPERTHERMIE MALIGNE (secondaire)
– FDA 1979,9:5.
– Presse Méd 1982;11:1067.
– Anesthesiology 1982;56:254.
Un cas d’utilisation avec succès d’une dose cumulée massive (11.5 mg/kg) chez un enfant :
– J Clin Anesth 1993;5:69-72. - SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (à confirmer)
– Presse Med 1981;10:3572.
– Presse Med 1982;11:1067.
– Am J Psychiatry 1982;139:944.
– Curr Ther Res 1987;42:889-894.
L’administration intraveineuse de dantrolène permettrait de corriger rapidement un syndrome malin des neuroleptiques induit par le metoclopramide :
– Aust N Z J Med 1991;21:742-743. - TETANOS (à confirmer)
Traitement des contractures :
– Presse Med 1992;21:176. - MYOCLONIE (à confirmer)
Dans les myoclonies induites par la morphine et la méthadone :
– Anesth Analg 1995;81:1307-1308.
- FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
- ENURESIE (CERTAIN RARE)
- DYSARTHRIE (CERTAIN RARE)
- MALAISE (CERTAIN FREQUENT)
- VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
- ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
- CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- DYSPHAGIE (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
- SUBOCCLUSION (CERTAIN RARE)
- TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN RARE)
- DIPLOPIE (CERTAIN RARE)
- DYSGUEUSIE (CERTAIN RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
- FRISSON (CERTAIN RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- NERVOSITE (CERTAIN RARE)
- MICTION IMPERIEUSE (CERTAIN RARE)
- RETENTION D’URINE (CERTAIN RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
- FIEVRE (CERTAIN RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
- INSTABILITE TENSIONNELLE (CERTAIN RARE)
- PHLEBITE (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN )
- HALLUCINATION AUDITIVE (CERTAIN RARE)
- POLLAKIURIE (CERTAIN RARE)
- DYSURIE (CERTAIN RARE)
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN RARE)
- ECZEMA (CERTAIN RARE)
- LARMOIEMENT (CERTAIN RARE)
- ICTERE (CERTAIN RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
Chez 1.8% des sujets traités. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE GRAVE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSEDurée de traitement supérieure à deux mois.
- HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE– Gastroenterology 1977;72:1348.
- CIRRHOSE HEPATIQUE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE– Gastroenterology 1977;72:1348.
- METEORISME (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE (CERTAIN TRES RARE)
- PLEURESIE A EOSINOPHILES (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEUn cas décrit, quatre cas rapportés de pleurésie à éosinophiles lentement réversible à l’arrêt du traitement :
– Ann Pharmacother 1994;28:587-589. - SIALORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- RASH (CERTAIN RARE)
- EUPHORIE (CERTAIN RARE)
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
- EPANCHEMENT PLEURAL (A CONFIRMER )
– JAMA 1979;242,25:2774. - EPANCHEMENT PERICARDIQUE (A CONFIRMER )
– JAMA 1979;242,25:2774.
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- BRONCHOPATHIE OBSTRUCTIVE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- EXPOSITION AU SOLEIL
- GROSSESSE
- INSUFFISANCE RENALE
- SPASTICITE UTILE
- ALLAITEMENT
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- ENFANT DE MOINS DE 3 ANS
- MYASTHENIE
- PORPHYRIE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
– chez l’adulte:
Débuter par cinquante milligrammes par jour en 2 prises, puis selon la réponse, augmenter chaque semaine de cinquante à cent milligrammes par jour jusqu’à un maximum de quatre cents milligrammes par jour en 4
prises.
– chez l’enfant:
Débuter par un milligramme par kilo et par jour, puis augmenter progressivement jusqu’à douze milligrammes par kilo et par jour en 4 prises.
Ne pas dépasser qutre cents milligrammes par jour en 4 prises.
La posologie doit
toujours être très progressive;
Surveiller régulièrement les fonctions hépatiques.Dose usuelle par voie intreveineuse dans l’hyperthermie maligne:
Un milligramme par kilo toutes les 5 à 10 minutes sous contrôle de la température, du rythme cardiaque,
de l’acidose et du tonus musculaire, une dose totale de deux à trois milligrammes par kilo est généralement suffisante:
– Br J Anaesth 1980;52:847.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
8
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Environ 35% de la dose administrée par voie orale sont résorbés par le tractus gastro-intestinal (intestin grêle ; l’action débute 1 à 2 h après administration per os ; taux plasmatique maximum en 4 à 5 heures après ingestion.
Répartition
Fixation sur les protéines plasmatiques: 90%.
Durée de l’action: 8 à 12 h.
Concentration plasmatique active à partir de 0,5 microgrammes par ml.
Concentration dans le LCR voisine du dixième de la concentration plasmatique.
Présence d’un cycle
entéro-hépatique.
Demi-Vie
8 h.
Varie de 7 à 9 heures.
Métabolisme
Hépatique: en différents métabolites, dont le dérivé 5-hydroxyle et le dérivé acétamino.
Elimination
Voie rénale:
25% de la dose administrée par voie orale sont éliminés dans les urines sous forme de métabolites , moins de 1% sous forme active.
Voiefécale:
40 à 50%.
Bibliographie
– Anesthesiology 1982;56:254.
– Anesthesiology 1982;56:249.
– Drugs 1986;32:130-168 (REVUE).
– Inpharma 1979;201:19.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- DANLENE (ITALIE)
- DANTAMACRIN (ALLEMAGNE)
- DANTRALEN (ESPAGNE)
- DANTRIUM (BELGIQUE)
- DANTRIUM (CANADA)
- DANTRIUM (GRANDE-BRETAGNE)
- DANTRIUM (USA)
- DANTRIUM (ITALIE)
- DANTRIUM (JAPON)
- DANTRIUM (PAYS-BAS)
- DANTRIUM (PHILIPPINES)
- DANTROLEN IV (ALLEMAGNE)