CLORAZEPATE DIPOTASSIQUE
CLORAZEPATE DIPOTASSIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/1/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
mélange de 7-chloro-2,3-dihydro-2-oxo-5-phényl-1H-1,4-benzodiazépine-3-carboxylate de potassium et d’hydroxyde de potassiumEnsemble des dénominations
BANM : POTASSIUM CLORAZEPATE
CAS : 57109-90-7
DCF : CLORAZEPATE DIPOTASSIQUE
DCIR : CLORAZEPATE DIPOTASSIQUE
USAN : CLORAZEPATE DIPOTASSIUM
autre dénomination : POTASSIUM CLORAZEPATE
code expérimentation : AH-3232
code expérimentation : Abbott-35616
code expérimentation : 4306-CB
rINN : DIPOTASSIUM CLORAZEPATEClasses Chimiques
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 21/11/91 : durée max de prescription : 12 semaines.
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- TRANQUILLISANT (principale certaine)
- SEDATIF (principale certaine)
- MYORELAXANT (principale certaine)
- ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Agoniste du récepteur aux Benzodiazépines (BZD). Ce récepteur fait partie d’une structure tripartite composée d’un canal chlore, du récepteur aux BZD et d’un récepteur GABA. L’occupation du récepteur aux BZD par un agoniste (BZD) favorise l’action du récepteur GABA , ce qui augmente la fréquence d’ouverture du canal chlore et la pénétration des ions chlore à travers le ionophore.L’augmentation de la polarisation membranaire diminue la probabilité de décharge du neurone.
Les récepteurs centraux (région limbique, amygdale, hippocampe) seraient responsables des activités sédatives, anxiolytiques et anticonvulsivantes.
Dans les effets myorelaxants, seraient impliqués les récepteurs de la moelle épinière.
- ANXIOLYTIQUE (principal)
- ANXIETE (principale)
Sous toutes ses formes, en particulier anxiété névrotique, réactionnelle et les manifestations somatiques liées à l’anxiété. - ATTAQUE DE PANIQUE (principale)
Voie parentérale. - DELIRIUM TREMENS (principale)
Voie parentérale. - SYNDROME DE SEVRAGE DE L’ALCOOL (principale)
Traitement symptomatique. - ENDOSCOPIE(PREPARATION) (principale)
Lors de certaines explorations endoscopiques
- ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
VOIE INTRAVEINEUSE - HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
SUJET AGE - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Par réaction d’hypersensibilité, à type d’érythème maculopapuleux. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
SUJET AGE - CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
SUJET AGE - ATAXIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - DYSARTHRIE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTONIE MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
FORTES DOSES - CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - AMNESIE ANTEROGRADE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
PRISE D’ALCOOL - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
SUJET AGEEffet paradoxal, variable selon la susceptibilité individuelle.
- FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
- DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
ARRET BRUTALCondition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEPossibilité de dépendance physique lors de l’utilisation chronique, entrainant, à l’arrêt du traitement, un risque de syndrome de sevrage avec cauchemars, insomnie, agitation, tremblements, nausées, vomissements, myoclonies et convulsions.
Références :
– Concours Med 1980;102:6995-6999.
– Lancet 1980;1:151. - ONYCHOLYSE (A CONFIRMER )
Un cas après exposition au soleil :
– J Am Acad Dermatol 1989;21:1304-1305. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
– Postgrad Med J 1979;55:908. - BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
– Postgrad Med J 1979;55:908. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
– Postgrad Med J 1979;55:908. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
– Postgrad Med J 1979;55:908. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
– Postgrad Med J 1979;55:908. - AKATHISIE (A CONFIRMER )
Un cas chez un sujet présentant les mêmes symptomes sous clonazépam :
– Behavioural Neurol 1993;6:221-223.
- TOXICITE PERINATALE
Hypotonie, somnolence, bradycardie :
– Therapie 2000;55:587-595.
- RISQUE MODERE
Dépendance de type alcool, barbituriques.
– Nouv Presse Med 1980,9:1942
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
Risque de somnolence. - UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence. - INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- SUJET AGE
- ENFANT
A n’utiliser qu’en cas d’absolue nécessité. - ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
Arrêt progressif pour prévenir l’apparition d’un syndrome de sevrage comprenant : insomnie, anxiété, céphalée, myalgie, tension musculaire, irritabilité, convulsions.
- HYPERSENSIBILITE AUX BENZODIAZEPINES
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
- MYASTHENIE
- ASSOCIATION A L’ALCOOL
Risque accru de troubles de la vigilance. - GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
Risque tératogène non évalué. - GROSSESSE(DERNIER TRIMESTRE)
Risque d’intoxication ou de syndrome de sevrage du nouveau-né. - ALLAITEMENT
Innocuité non établie. - PORPHYRIE
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
– 3 – INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle ,par voie orale:
-adulte:
Cinq à trente milligrammes par jour en plusieurs prises.
– enfant :
Un demi milligramme par kilo et par jour en plusieurs prises.
Dose maximale, par voie orale:
– adulte :
Cent à deux cents milligrammes par jour en
plusieurs prises : en milieu hospitalier.
Dose usuelle ,chez l’adulte, par voie parentérale :
-dans les état d’agitation:
Vingt à deux cents milligrammes par jour.
-en prémédication :
Vingt à cinquante milligrammes , soit par voie intraveineuse un
quart d’heure à une demi-heure avant l’examen, soit par voie intramusculaire une demi-heure à une heure avant l’examen.
-delirium tremens :
cinquante à cent milligrammes toutes les 3 à 4 heures sous surveillance hospitalière.
Chez le sujet âgé et
l’insuffisant rénal, la posologie sera diminuée de moitié, et atteinte progressivement.
La durée du traitement ne doit pas dépasser quelques mois (quatre maximum) et l’arrêt du traitement sera fait d’une façon progressive afin d’éviter un syndrome de
sevrage.Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
REPARTITION
laitAbsorption
Résorbé par le tractus gastro-intestinal. Résorbtion ralentie mais non réduite par l’administration d’anti-acide :
– Clin Pharmacol Ther 1977;22:329.
Immédiatement transformé en desméthyldiazépam dont la formation est influencée par l’acidité gastrique
(formation réduite en cas d’achlorhydrie).
Taux plasmatique maximal de desméthyldiazépam une heure et demi après administration per os.
Répartition
Passe dans le lait (taux inconnu).
Taux plasmatique maximal réduit de 50% chez la femme enceinte.
Taux plasmatique maximal du métabolite nordiazépam réduit de 50% chez la femme enceinte.
La demi-vie du nordiazépam est de 180 heures chez la femme
enceinte contre 60 heures chez la femme non enceinte.
– Eur J Clin Pharmacol 1979;15:175.
Métabolisme
Mécanisme hépatique : rapidement et totalement transformé par decarboxylation en desméthyldiazépam. Une fraction est ensuite métabolisée en oxazépam.
1/2 vie courte.
Elimination
*Voie rénale : élimination sous forme de desméthyldiazépam et d’oxazépam glycuroconjugué.
Bibliographie
– Drugs 1980;19:195.
– J Clin Psych 1984;45: 411 . (PHACI)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- BELSEREN (BELGIQUE)
- NANSIUS (ESPAGNE)
- TRANSENE (ITALIE)
- TRANXENE (USA)
- TRANXENE (BELGIQUE)
- TRANXENE (PAYS-BAS)
- TRANXENE (GRANDE-BRETAGNE)
- TRANXILEN (SUEDE)
- TRANXILIUM (ALLEMAGNE)
- TRANXILIUM (SUISSE)
- TRANXILIUM (BELGIQUE)
- TRANXILIUM (ESPAGNE)
- TRANXILIUM (AUTRICHE)
- UNITRANXENE (BELGIQUE)