
GUANETHIDINE SULFATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : valid�e
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Bibliographie
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
monosulfate de [2-(octahydro-1-azocinyl)�thyl]guanidine
Ensemble des dénominations
BANM : GUANETHIDINE MONOSULPHATE
CAS : 645-43-2
USAN : GUANETHIDINE MONOSULFATE
autre d�nomination : GUANETHIDINE MONOSULFATE
autre d�nomination : MONOSULFATE DE GUANETHIDINE
bordereau : 491
rINNM : GUANETHIDINE MONOSULPHATE
sel ou d�riv� : GUANETHIDINE HEMISULFATE
Classes Chimiques
Molécule(s) de base : GUANETHIDINE
Regime : liste I
- ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)
- SYMPATHOLYTIQUE INDIRECT (principale certaine)
- CATECHOLAMINES DEPLETEUR (principale certaine)
- ANESTHESIQUE LOCAL (secondaire certaine)
- HISTAMINOLIBERATEUR (secondaire certaine)
- SENSIBILISANT ADRENERGIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Diminution du tonus sympathique.
Inhibition de la r�ponse � la stimulation nerveuse sympathique et � la stimulation indirecte d'amines sympathomim�tiques.
Lib�re primitivement la noradr�naline, mais emp�che la lib�ration d�e � l'influx nerveux, se comporte donc alors comme un sympathomim�tique indirect.
D�place la noradr�naline dans les v�sicules de stockage, est lib�r�e lors de la stimulation sympathique et peut se comporter alors comme un faux transmetteur, mais cette action ne semble pas expliquer le bloc post-ganglionnaire.
Pouvoir anesth�sique local puissant.
- secondaire
L'administration chronique provoque une hypersensibilit� des effecteurs cellulaires.
Tr�s faible p�n�tration au niveau du SNC apr�s administration parent�rale � cause de sa faible liposolubilit�, ceci explique le peu d'action s�dative et la non modification du taux d'amines c�r�brales.
L�ger effet sur le contenu en cat�cholamines de la m�dullo-surr�nale.
- ANTIHYPERTENSEUR (principal)
- DIMINUTION DE LA PRESSION INTRA-OCULAIRE (accessoire)
EN FACILITANT L'EVACUATION DE L'HUMEUR AQUEUSE ET PAR MYOSIS PASSIF.
- GLAUCOME (principale)
- GLAUCOME CHRONIQUE (principale)
Glaucome � angle ouvert.
En collyre � des concentrations de 1 � 5% en association avec l'adr�naline dont elle potentialise l'action :
- Br J Ophthalmol 1981;65:533.
- RETRACTION PALPEBRALE (secondaire)
Des hyperthyro�dies, sous forme de collyre.
- SYNDROME DE RAYNAUD (secondaire)
Dix � vingt milligrammes par voie IV sous garrot :
- Lancet 1974;1:1019-1020.
- SYNDROME D'ADIE (� confirmer)
- Br Med J 1969;2:450.
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE (� confirmer)
Un cas d'am�lioration avec 75 � 100 mg/j :
- Br Med J 1973;3:544.
- ASTHENIE (CERTAIN RARE)
- LIPOTHYMIE (CERTAIN RARE)
- SYNCOPE (CERTAIN TRES RARE)
- OEDEME (CERTAIN RARE)
Li� � la r�tention hydrosod�e.
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- CONGESTION NASALE (CERTAIN RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN FREQUENT)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
- BRADYCARDIE (CERTAIN RARE)
- ANGOR (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE CARDIAQUE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
Li�e � la r�tention hydrosod�e.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Maculopapuleuse.
- ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
- POLLAKIURIE (CERTAIN TRES RARE)
- INCONTINENCE URINAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- RETENTION D'URINE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- ULCERE GASTRODUODENAL(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
- DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
- FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
- CONJONCTIVITE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
COLLYRE
- MYOSIS (CERTAIN RARE)
Isol� ou dans le cadre d'un syndrome de Claude Bernard Horner.
- PTOSIS (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d'un syndrome de Claude Bernard Horner.
- PHOTOPHOBIE (CERTAIN TRES RARE)
- SENSATION DE BRULURE OCULAIRE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
COLLYRE
- PHOSPHENE (CERTAIN TRES RARE)
- KERATITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
COLLYRE
- DYSPNEE (CERTAIN RARE)
- ASTHME (CERTAIN RARE)
D� aux propri�t�s histaminolib�ratrices et � l'augmentation de la sensibilit� des r�cepteurs aux cat�cholamines.
- ANEJACULATION (CERTAIN RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
- PAROTIDITE (CERTAIN TRES RARE)
- NEUTROPENIE (A CONFIRMER )
- PRIAPISME (A CONFIRMER )
- PERIARTERITE NOUEUSE (A CONFIRMER )
- Br Med J 1964;2:609.
- NON
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- INSUFFISANCE RENALE
ESPACER LES DOSES.
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- ASTHME
- ANTECEDENTS ULCEREUX
- ALLAITEMENT
BIEN QU'AUCUN ACCIDENT N'AIT ETE RAPPORTE.
- GROSSESSE
EN RAISON DE L'ABSENCE D'ETUDES.
- PHEOCHROMOCYTOME
- ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL RECENT
- INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
- ULCERE GASTRODUODENAL
- GLAUCOME A ANGLE FERME
Posologie et mode d'administration
Dose usuelle par voie orale:
- chez l'adulte:
Trente � soixante quinze milligrammes par jour en 1 prise le matin.
dose maximale: Quatre cents milligrammes par jour.
La posologie efficace sera atteinte progressivement, en commen�ant par dix milligrammes
par jour pendant 1 semaine lors d'un traitement ambulatoire, ou vingt cinq � cinquante milligrammes en milieu hospitalier; les doses seront ensuite augement�es de dix milligrammes chaque semaine.
- chez l'insuffisant r�nal: espacer les doses: toutes les
36 heures en cas d'insuffisance r�nale mod�r�e, toutes les 48 heures en cas d'insuffisance r�nale s�v�re.
- chez l'enfant:
Un milligramme par kilo et par jour.
dose maximale: Un milligramme et demi par kilo et par jour.
La posologie efficace sera
atteinte progressivement, en commen�ant par 0,2 milligramme par kilo et par jour , en augmentant chaque semaine de 0,2 milligramme par kilo.
Surveillance du traitement:
Tension art�rielle, surtout en d�but de traitement, du fait du risque d'hypotension
orthostatique marqu�e, favoris�e par la prise d'alcool, l'exercice musculaire, l'hyperthermie et la chaleur ambiante (diminuer les doses).
Dose usuelle par voie oculaire:
- dans le glaucome chronique: une goutte de collyre � 5% matin et soir; sera
toujours suivi d'une instillation de collyre � l'adr�naline, dont la guan�thidine augmente l'activit�.
- dans la r�traction palp�brale d'origine thyro�dienne: une goutte de collyre � 5% 3 ou 4 fois par jour.
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
DEMI VIE
228
heure(s)
- 2 -
ELIMINATION
voie r�nale
- 3 -
ELIMINATION
voie f�cale
- 4 -
REPARTITION
lait
Absorption
R�sorption irr�guli�re par voie orale, le plus souvent 30 � 50%.
Répartition
Passe dans le lait: n'aurait pas d'effet hypotensuer chez l'enfant car la quantit� excr�t�e est n�gligeable:
- J Hosp Pharm 1970;28:317.
ne diffuse pas ou tr�s peu dans le syst�me nerveux central.
Apr�s une dose orale , le taux plasmatique reste
approximativement constant, pendant 1 � 10 h.
Demi-Vie
228 h.
9 � 10 jours.
Métabolisme
M�tabolis� sous forme de guanethidine N--oxyde et carboxyhexylamino ethylguanidine.
Elimination
Voie r�nale.
M�tabolites et forme inchang�e, clairance �lev�e.
Arps� administration orale, on retrouve 20% en 24 h et 36% en 72 h apr�s IM (guanethidine marqu�e).; 50% sont �limin�s dans les 2 � 3 jours.
Voie f�cale:
Apr�s IM, 2 � 3% de la dose
administr�e sont retrouv�s dans les f�c�s.
Bibliographie
- M�dicaments organiques de synth�se 1969;1:26.
- Clin Pharmacol Therap 1971;12:73.
- Progr Med Chem 1970;7:124.
Spécialités
Pour rechercher les sp�cialit�s contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
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