P.A.S. SODIQUE

P.A.S. SODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/4/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    AMINO-4 HYDROXY-2 BENZOATE DE SODIUM

    Ensemble des dénominations

    autre dénomination : AMINOSALICYLATE DE SODIUM

    autre dénomination : AMINOSALICYLATE SODIQUE

    autre dénomination : P.A.S SODIQUE

    autre dénomination : PARA AMINOSALICYLATE DE SODIUM

    autre dénomination : PARA AMINOSALICYLATE SODIQUE

    autre dénomination : PARA-AMINO SALALICYLATE DE SODIUM

    autre dénomination : PAS SODIQUE

    bordereau : 1299

    sel ou dérivé : P.A.S. ALUMINOCALCIQUE (NON SPECIALISE EN FRANCE)

    sel ou dérivé : PASINIAZIDE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base


    Regime : liste II

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTITUBERCULEUX (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Le mécanisme reste à préciser: le P.A.S diminue la multiplication bactérienne en entrant en compétition avec son analogue de structure, l’acide para-amino-benzoïque qui est nécessaire à la synthèse des folates.
      Action bactériostatique sur le BK.

    1. MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS (principal)

    1. TUBERCULOSE (principale)
      En association à d’autres antituberculeux.
      Médicament de deuxième intention.

    1. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
      Au cours d’une réaction d’hypersensibilité.
    2. FRISSON (CERTAIN RARE)
      Par hypersensibilité.
    3. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
      Lors de réactions d’hypersensibilité.
    4. FIEVRE (CERTAIN RARE)
      Se voit dans 5 % des cas.
      Par hypersensibilité, le début peut être progressif ou brutal, l’intensité et le type sont variables, en plateau ou oscillante, elle nécessite l’arrêt du traitement.
    5. MYOCARDITE (CERTAIN TRES RARE)
      Par hypersensibilité :
      – Med J Aust 1969;2:1058.
    6. THROMBOPHLEBITE LOCALE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    7. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
      Par hypersensibilité, de type maculeuse, maculopapuleuse ou eczématiforme, parfois prurigineuse, elle peut être acoompagnée de fièvre et nécessite l’arrêt du traitement.
    8. ERYTHRODERMIE (CERTAIN RARE)
      Pr hypersensibilité, elle nécessite l’arrêt du traitement.
    9. LICHEN PLAN (CERTAIN TRES RARE)
      Les lésions cuntanées régressent rapidement à l’arrêt du traitement, les lésions buccales plus lentement.
      Cinq cas rapportés :
      – Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
    10. ERYTHEME PIGMENTE FIXE (CERTAIN TRES RARE)
    11. ECZEMA (CERTAIN RARE)
    12. PRURIT (CERTAIN FREQUENT)
      Le plus souvent par hypersensibilité, cette manifestation peut accompagner une hépatite.
    13. PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
      Thrombopénique ou vasculaire.
    14. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
    15. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Par hypersensibilité ou compliquant une hémolyse.
    16. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Par hypersensibilité.
    17. LITHIASE URINAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    18. CRISTALLURIE (CERTAIN TRES RARE)
    19. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    20. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    21. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
      Lié à l’irritation gatro-intestinale.
    22. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
      Lié à l’irritation gastro-intestinale.
    23. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
    24. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
    25. PYROSIS (CERTAIN FREQUENT)
    26. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
    27. ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
    28. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
    29. STEATORRHEE (CERTAIN RARE)
    30. MALABSORPTION (CERTAIN RARE)
      Peut toucher les proteïnes, les lipides, les folates, la vitamine B12, la vitamine K avec diminution du taux de prothrombine.
    31. MALABSORPTION PROTEIQUE (CERTAIN RARE)
    32. MALABSORPTION DES FOLATES (CERTAIN RARE)
      Peut entrainer une malabsorption secondaire de la vitamine B12 et une anémie mégaloblastique.
    33. MALABSORPTION DE LA VITAMINE B12 (CERTAIN TRES RARE)
      Dû à l’inhibition d’un système enzymatique de transport folate-dépendant, cet effet peut se compliquer d’anémie mégaloblastique et se corrige sous acide folique.
    34. AVITAMINOSE B12 (CERTAIN TRES RARE)
    35. PANCREATITE (CERTAIN TRES RARE)
    36. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    37. HYPOTHYROIDIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Par interférence avec le métabolisme de l’iode.
      Réversible à l’arrêt du traitement ou sous thyroxine.

    38. GOITRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Par interférence avec le métabolisme de l’iode.
      Réversible à l’arrêt du traitement ou sous thyroxine.

    39. ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
      De type variable anémie hémolytique ou anémmie mégaloblastique.
    40. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEFICIT EN G6PD

      Soit par déficit en G6PD, soit auto-immune.

    41. ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (CERTAIN TRES RARE)
      A test de Coombs positif, parfois associée à d’autres manifestations d’hypersensibilité. Des cas mortels ont été rapportés.
    42. TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN TRES RARE)
      Dans le cadre d’une anémie hémolytique auto-immune.
    43. ANEMIE MACROCYTAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Mégaloblastome médullaire.
    44. ANEMIE MEGALOBLASTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Par malabsorption de la vitamine B12, elle régresse à l’arrêt du traitement et peut être corrigée par l’apport d’acide folique.
    45. METHEMOGLOBINEMIE (CERTAIN TRES RARE)
      Associé à une anémie hémolytique.
    46. LEUCOCYTOSE (CERTAIN RARE)
      Au cours des réactions d’hypersensibilité, d’abord polynucléose puis éosinophilie ou lymphocytose.
    47. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Mécanisme immunoallergique.
    48. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Mécanisme immunoallergique, parfois lors d’un syndrome mononucléosique.
    49. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      De mécanisme immunoallergique.
    50. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Périphérique, par mécanisme immunoallergique (quelques cas avec preuve sérologique). Parfois associée à d’autres manifestations d’hypersensibilité.
    51. LYMPHOCYTOSE (CERTAIN RARE)
      Au cours des réactions d’hypersensibilité, avec souvent présence de formes anormales.
    52. SYNDROME MONONUCLEOSIQUE (CERTAIN RARE)
      Par hypersensibilité, elles comporte de la fièvre, une éruption cutanée, des adénopathies, une splénomégalie et une hyperlymphocytose avec prédominence des formes atypiques. Il peut s’y associer une atteinte hépatique et un infiltrat pulmonaire. Ces manifestations nécessitent un diagnostic précoce et l’arrêt définitif du traitement, qui détermine leur régression.
    53. ADENOPATHIE (CERTAIN RARE)
      Dans le cadre d’un syndrome mononucléosique, par hypersensibilité.
    54. SPLENOMEGALIE (CERTAIN RARE)
      Dans le cadre d’un syndrôme mononucléosique, par hypersensibilité.
    55. EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
      Lors de réactions d’hypersensibilité.
    56. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Par diminution de l’absorption de la vitamine K, elle ne pose de problème qu’en cas d’intervention chirurgicale.
    57. ANEMIE HEMOLYTIQUE NEONATALE (CERTAIN TRES RARE)
      Par immaturité des enzymes érythrocytaires.
    58. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN RARE)
      Par hypersensibilité, rarement isolée, le plus souvent associée à d’autres manifestations d’hypersensibilité (fièvre, éruption cutanée). Impose l’arrêt immédiat du traitement.
    59. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
    60. ICTERE (CERTAIN RARE)
    61. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Souvent asymptômatique.
    62. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    63. ICTERE GRAVE (CERTAIN TRES RARE)
    64. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    65. HEPATOMEGALIE (CERTAIN RARE)
    66. KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
    67. ACIDOSE METABOLIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Peut être dangereuse en cas d’insuffisance rénale.
    68. RETENTION HYDROSODEE (CERTAIN TRES RARE)
      Peut être dangereuse en cas d’insuffisance cardiaque.
    69. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
    70. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
    71. ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
    72. PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
    73. CONJONCTIVITE (CERTAIN FREQUENT)
      Par hypersensibilité.
    74. NEVRITE OPTIQUE RETROBULBAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Parfois suivie d’atrophie du nerf optique.
    75. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
    76. ATROPHIE DU NERF OPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    77. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN )
      – Lettre du Pharmacologue 1989;9,3:265-266.
    78. SYNDROME DE LOEFFLER (CERTAIN TRES RARE)
      Transitoire.
    79. TOUX (CERTAIN TRES RARE)
    80. DYSPNEE (CERTAIN TRES RARE)
    81. PNEUMONIE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Avec fièvre, toux, dyspnée et infiltrat pulmonaire.
      Régresse à l’arrêt du traitement.
    82. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN FREQUENT)
      Apparaissent en général 1 à 45 jours après le début du traitement.
      Elles sont de type variable et se manifestent par de la fièvre, des éruptions cutanées, une atteinte hépatique, pulmonaire, anomalies hématologiques, un syndrôme mononucléosique.
      Des cas mortels ont été rapportés, elle nécessite l’arrêt du traitement.
    83. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN RARE)
    84. PERICARDITE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté, lors d’un association P.A.S. et isoniazide :
      – Tubercle Lung Dis 1970;51:192.
    85. ANEMIE SIDEROBLASTIQUE (A CONFIRMER )
      En association avec l’isoniazide.
    86. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Par hypersensibilité.
    87. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE SENSITIVOMOTRICE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté de polynévrite sensitivomotrice dans le territoire cubital :
      – Rev Prat 1971;21:4647-4661.

    1. DIABETE
      PEUT DIMINUER LA GLYCEMIE.
    2. REGIME DESODE
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      EN RAISON DE L’APPORT SODE
    4. ULCERE GASTRODUODENAL
    5. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    6. DEFICIT EN G6PD

    1. HYPERSENSIBILITE
      AU P.A.S.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Risque d’acidose; augmentation de la demi-vie du P.A.S.
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    Dix à douze grammes par jour en 2 ou 3 prises au cours des repas.
    dose maximale: vingt grammes par jour.
    – chez l’enfant:
    deux à trois cents milligrammes par kilo et par jour en 3 prises au cours des
    repas.

    Dose usuelle par voie intraveineuse chez l’adulte (à éviter chez l’enfant):
    Quinze grammes dans 500 ml de soluté isotonique perfusé en 2 à 4 heures.

    Utilisé en association à d’autres antituberculeux.
    Surveillance hématologique, hépatique et
    hydroélectrolytique régulière.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    0.75
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Taux sanguin maximum entre 1 à 2 heures après administration par voie orale.
    Une dose unique de 4 grammes per os prosuit une concentration plasmatique maxima de 75 microgrammes par ml en 1 heure et demie à 2 heures.

    Répartition
    Diminution rapide du taux sanguin, taux très faible au bout de 6 heures.
    Liaison aux protéines plasmatiques: 50 à 70%.
    Taux tissulaires (poumon, liquide pleural, caseum, reins, foie) proches de la concentration sanguine.
    Très faible passage dans le LCR,
    sauf en cas d’inflammation des méninges.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    0,75 h.

    Métabolisme
    Métabolisé principalement au niveau hépatique en acide acétylaminosalicylique et en acide para-aminosalicylurique, tous deux inactifs.
    Faibles quantités conjuguées aux acides glutamique et glucuronique .
    L’association au PAS retarde par compétition
    l’acétylation de l’INH et en augmente ainsi la demi-vie.

    Elimination
    Voie rénale:
    80% de la dose sont éliminés par l’urine en 10 h, dont plus de 50% sous forme acétylée.
    Le probénécide retarde l’élimination rénale pour des doses supérieures à 2 g/jour.
    Voie féclae:
    Très faibles quantités.

    Bibliographie

    – Biol Med 1970:471.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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