IPRATROPIUM BROMURE
IPRATROPIUM BROMURE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/2/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
[(HYDROXY-3 PHENYL-2 PROPIONYL)OXY-(RS)]-3 ISOPROPYL-8 METHYL-8 AZONIA-8 BICYCLO[3.2.1]OCTANE-(1R,3R,5S) BROMUREEnsemble des dénominations
DCF : IPRATROPIUM BROMURE
DCIR : IPRATROPIUM BROMURE
bordereau : 2639Classes Chimiques
Molécule(s) de base : IPRATROPIUM
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
- BRONCHODILATATEUR (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Amonium quaternaire dérivé de l’atropine.
Bronchodilatateur par antagonisme compétitif de l’acétylcholine au niveau des récepteurs cholinergiques bronchiques.
Protège principalement des bronchospasmes cholinergiques.
Pourrait également s’opposer aux bronchospasmes provoqués par l’exercice si un délai suffisant est respecté entre l’inhalation et le début de l’exercice.
Ne modifierait pas l’activité cilaire.
Pas ou très peu d’effet anticholinergique systémique (notamment cardiovasculaire ou salivaire) aux doses usuelles administrées en inhalation.
- BRONCHODILATATEUR (principal)
- ASTHME(TRAITEMENT DE LA CRISE) (principale)
L’addition d’ipratropium en inhalation à l’albutérol et aux corticoïdes réduit la nécessité d’hospitalisation:
– N Engl J Med 1998;339:1030-1035.
Revue de l’emploi par inhalation :
– Dossiers 1999;20:60-67. - ASTHME(TRAITEMENT DE FOND) (principale)
- BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE (principale)
Avec facteur spastique.
Essai randomisé: l’association d’ipratropium à l’albutérol augmente l’efficacité du traitement:
– Arch Intern Med 1999;159:156-160.
Revue de l’emploi par inhalation :
– Dossiers 1999;20:60-67. - RHINORRHEE (secondaire)
Des rhinites aiguës non infectées. - RHINITE (à confirmer)
Prévention de la congestion nasale due au cyclophosphamide.
Réduirait la durée de la rhinorrhée (essai randomisé positif) :
– Ann Intern Med 1996;125:89.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
- ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
AEROSOLQuelques cas rapportés à la pharmacovigilance en Grande-Bretagne :
– Br Med J 1986;292:380. - TOUX (CERTAIN FREQUENT)
- BRONCHOCONSTRICTION (CERTAIN RARE)
Proviendrait de l’hypotonicité de la solution utilisée en aérosol :
– Br Med J 1986;293:1538. - VERTIGE (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN RARE)
- OCCLUSION INTESTINALE (A CONFIRMER )
Un cas après utilisation en aérosol chez un sujet atteint de mucoviscidose :
– Lancet 1990;335:552. - RETENTION D’URINE (A CONFIRMER )
Un cas, après usage en nébulisation :
– DICP Ann Pharmacother 1991;25:932-940. - REACTION ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas associant bronchoconstriction, hypotension et éruption cutanée après utilisation en aérosol. Serait du à la lécithine de soja présente dans l’excipient (Atrovent) :
– Chest 1993;103:981-982. - ANISOCORIE (CERTAIN )
Un cas chez un enfant traité en aérosol et attribué à une mauvaise utilisation du dispositif d’administration, à l’origine d’une exposition de l’oeil au produit; la mydriase unilatérale a régressé en 20 heures:
– Clin Ped 1998;37:445-448. - GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (A CONFIRMER )
Traitement par aérosol, en association avec le salbutamol, un cas:
– Presse med 1999;28:1017.
- GLAUCOME A ANGLE FERME
RISQUE POTENTIEL - ADENOME PROSTATIQUE
RISQUE POTENTIEL - ALLAITEMENT
Information manquante. - GROSSESSE
Information manquante.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par jour en inhalation chez l’adulte et l’enfant:
Soixante à cent vingt microgrammes en 3 prises par jour.
L’effet dépend largement de la qualité de la technique d’inhalation.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
3
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Faible résorption lors d’inhalation ou lors d’administration per os.
Répartition
Compte tenu de sa structure amonium quaternaire, ne franchit pas ou peu la barrière placentaire ou la barrière hémato-encéphalique.
Demi-Vie
3 h.Métabolisme
Formaiton de divers dérivés dénués d’activité anticholinergique.
Elimination
Voie fécale.
Voie principale d’élimination lors d’administration per os ou par inhalation (dans ce dernier cas, correspond à la fraction déglutie lors de l’inhalation).
Bibliographie
– Drugs 1980;20:237.
– Drug Intell Clin Pharm 1985;19:5-12 (REVUE).
– Am J Med 1986;81, Suppl 5A): 1-102 (SYMPOSIUM).
– Med Lett (Edition française),9:77-80.
– N Engl J Med 1988;319:486-494(REVUE).
– Inpharma 1987;592:19.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ATEM (ITALIE)
- ATRONASE (BELGIQUE)
- ATROVENT (RFA)
- ATROVENT (JAPON)
- ATROVENT (BELGIQUE)
- ATROVENT (ANGLETERRE)
- ATROVENT (PAYS-BAS)
- ATROVENT (USA)
- ATROVENT UDC (ITALIE)
- BERODUAL (RFA)
- ITROP (RFA)
- RINATEC (GRANDE-BRETAGNE)