CEFALORIDINE

CEFALORIDINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/6/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    OXO-8(PYRIDINIO-1 METHYL)-3((THIENYL-2)-2 ACETAMIDO)-7 THIA-5 AZA-1 BICYCLO(4.2.0)OCTENE-2 CARBOXYLATE-2

    Ensemble des dénominations

    DCF : CEFALORIDINE

    DCIR : CEFALORIDINE

    autre dénomination : CEPHALORIDINE

    bordereau : 1196

    sel ou dérivé : CEFACETRILE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFACLOR

    sel ou dérivé : CEFADROXIL

    sel ou dérivé : CEFALEXINE

    sel ou dérivé : CEFALOTINE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFAPIRINE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFAZOLINE SODIQUE

    sel ou dérivé : CEFRADINE

    sel ou dérivé : FORMYL CEFAMANDOLE SODIQUE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre antibactérien présumé:
      * Espèces habituellement sensibles:
      Staphylocoque pathogène (à l’exclusion de certaines souches hospitalières), staphylocoque anaérobie, streptocoque bêta hémolytique, streptocoque alpha hémolytique, streptocoque B, streptocoque anaérobie, méningocoque, gonocoque, Escherichia coli, alcalescens, shigella, salmonelles autres que salmonella typhi, klebsielles; Proteus mirabilis, fusobacterium, Bacillus anthracis, Corynebacterium diphteriae, Streptobacillus moniliformis.

      *Espèces inconstamment sensibles:
      Citrobacter, Listeria monocytogènes, pneumocoque, hemophilus , Clostridium perfringens, Clostridium botulinum, Clostridium tetani.

    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibiteur de la synthèse des mucopeptides de la paroi bactérienne.
      Action bactéricide pour des concentrations proches des concentrations bactériostatiques.
      30% des souches hospitalières de staphylocoques pathogènes sont résistantes hétérogènes.
      La sensibilité des bacilles Gram négatif est diminuée par les plasmides de résistance à l’ampicilline.
      Résistance chromosomique pour un certain nombre d’entérobactéries.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
      A germes sensibles.
    2. INFECTION URINAIRE (principale)
      A germes sensibles.
    3. INFECTION CUTANEE (principale)
      A staphylocoques et Klebsiella.
    4. INFECTION OSSEUSE (principale)
      A staphylocoques et à klebsellia.
    5. INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (principale)
    6. INFECTION INTESTINALE (principale)
      A germes sensibles.

    1. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    2. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    3. PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
    4. FIEVRE (CERTAIN RARE)
    5. EOSINOPHILIE (CERTAIN FREQUENT)
    6. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ALLERGIE A LA PENICILLINE
    7. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    8. SYNDROME HEMORRAGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    9. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    10. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    11. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    12. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
    13. NEPHROPATHIE TUBULO-INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DESHYDRATATION
      ASSOCIATION D’AMINOSIDES
      ASSOCIATION DE PHENYLBUTAZONE
      INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      ASSOCIATION DE DIURETIQUES(FUROSEMIDE,ACIDE ETACRYNIQUE)
      SUJET AGE
    14. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DESHYDRATATION
      ASSOCIATION D’AMINOSIDES
      ASSOCIATION DE PHENYLBUTAZONE
      INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      ASSOCIATION DE DIURETIQUES(FUROSEMIDE,ACIDE ETACRYNIQUE)
      SUJET AGE
    15. ANURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DESHYDRATATION
      ASSOCIATION AUX AMINOSIDES
      ASSOCIATION AUX DIURETIQUES
      INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      SUJET AGE
    16. THROMBOPHLEBITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    17. TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
      ALLERGIE A LA PENICILLINE
      FORTE DOSE
    18. ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Avec somnolence, mouvements myocloniques, signe de Babinski bilatéral et convulsions :
      – Br Med J 1981;283:409.
    19. BISALBUMINEMIE (CERTAIN )
    20. PSEUDORETINITE PIGMENTAIRE (A CONFIRMER )
      – J Fr Ophtalmol 1980;3,6,7:401.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
    2. ALLERGIE A LA PENICILLINE
    3. ALLAITEMENT
      Bien qu’aucun accident n’ait été décrit.

    1. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    2. ALLERGIE AUX CEPHALOSPORINES
    3. VOIE INTRARACHIDIENNE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie intramusculaire:
    – chez l’adulte:
    Un à quatre grammes par jour en 2 ou 3 injections.

    – chez l’enfant jusqu’à 20 kgs:
    Trente à cinquante milligrammes par kilo et par jour en 2 à 4 injections.

    Dose usuelle par voie intraveineuse
    directe ou en perfusion:
    – chez l’adulte:
    Posologie maximale: Quatre grammes par jour.

    – chez l’enfant jusqu’à 20 kgs:
    Posologie maximale:
    Cent milligrammes par kilo et par jour.

    -Chez l’insuffisant rénal, quelle que soit la voie d’administration ,
    réduire la posologie et/ou espacer les prises en fonction de la clairance de la créatinine.
    EN CAS D’INSUFFISANCE RENALE REDUIRE LA POSOLOGIE .
    NE PAS UTILISER PAR VOIE OCULAIRE DIRECTE

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    1.30
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Peu résorbé par le tube digestif.
    Taux plasmatique maximal entre 30 à 60 mns après injection IM.

    Répartition
    Par voie IM:
    Pic du taux sérique à 1 heure, voisin de 15 à 20 microgrammes par ml après injection de 500 mg, et de 25 à 35 microgrammes par ml après injection de 1 gramme.
    Taux sériques voisins de 1,5 microgrammes par ml à la 8ème heure après
    administration de 1 g.
    – Par voie IV directe:
    Pic du taux sérique à 15 mns, voisin de 24 microgrammes par ml après injection de 1 g.
    Franchit peu la barrière méningée, seulement si les méninges sont enflammées.
    Liaison aux protéines sériques:
    15-20%.
    Diffuse bien dans l’organisme.
    Franchit la barrière placentaire.
    Passe dans le lait: une heure après administration de 1 gramme à la mère, concentration de 2,5 microgrammes par ml retrouvée dans le lait, mais aucun effet n’est retrouvé chez le
    noveau-né.

    Demi-Vie
    1h 10 à 1h 30.
    Comprise entre 7,6 à 23 heures chez l’insuffisant rénal, pour une clairance de la créatinine <5ml/mn.
    Métabolisme
    Peu métabolisé.

    Elimination
    Voie rénale:
    Principalement par filtration glomérulaire, très faible secrétion tubulaire.
    75 à 80% sont éliminés par les urines en 8 heures, élimination sous forme inchangée.
    Voie biliaire: 0,06% en 12 heures, après 1 g IV.
    – Clin Pharmacokinet
    1979;4:368.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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