DEXTROMORAMIDE BITARTRATE
DEXTROMORAMIDE BITARTRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/6/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(+)-(METHYL-3 MORPHOLINO-4 DIPHENYL-2,2 BUTYRYL)-1 PYRROLIDINEEnsemble des dénominations
CAS : 2922-44-3
DCF : DEXTROMORAMIDE BITARTRATE
DCIR : DEXTROMORAMIDE BITARTRATE
autre dénomination : PYRROLAMIDOL
autre dénomination : R 875
autre dénomination : SKF 5137
bordereau : 57Classes Chimiques
Molécule(s) de base : DEXTROMORAMIDE
- MORPHINIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE CENTRAL (principale certaine)
- SEDATIF (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action analgésique de type morphine: bloque les synapses dans le cheminement central de la douleur.
Inhibition des projections corticales et des relais thalamiques.
Modérateur sur formation réticulée en présentant un certain degré de sélectivité pour l’activation engendrée par stimuli nociceptifs.
Dépression respiratoire par diminution de la sensibilité du centre respiratoire bulbaire au gaz carbonique.
- ANALGESIQUE (principal)
- DOULEUR (principale)
- ANESTHESIE GENERALE(ADJUVANT) (principale)
En raison de ses propriétés analgésiques.
- LIPOTHYMIE (CERTAIN RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
ORTHOSTATISME
VOIE INTRAVEINEUSE
TRAITEMENT AMBULATOIREModérée ou importante, parfois prolongée, avec lipothymies ou syncopes.
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
- BRADYCARDIE (CERTAIN RARE)
Action bradycardisante par inhibition sympathique et stimulation vagale. - PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- RETENTION AIGUE D’URINE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ADENOME PROSTATIQUESurtout en cas d’obstacle sur les voies urinaires (adénome prostatique, sténose urétrale, etc..).
- DYSURIE (CERTAIN RARE)
Par effet spasmogène sur les sphincters. - NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- SPASME DU SPHINCTER D’ODDI (CERTAIN RARE)
Avec hyperpression des tractus biliaire et pancréatique. - SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
- VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
- HALLUCINATION (CERTAIN RARE)
Surtout chez le sujet âgé. - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- EUPHORIE (CERTAIN RARE)
- SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN )
Dépendance physique et psychique ainsi que tolérance (accoutumance) se développent à la suite d’administrations répétées.
L’arrêt brutal d’un traitement prolongé entraine un syndrome de sevrage qui débute 24 à 48 heures après la dernière prise, ne s’atténue que vers la troisième semaine pour ne disparaitre qu’à la sixième ou septième semaine.
Les signes sont ceux du sevrage morphinique. - MYOSIS (CERTAIN FREQUENT)
- DEPRESSION RESPIRATOIRE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
FORTES DOSES
VOIE INTRAVEINEUSE
INSUFFISANCE RESPIRATOIREParfois sévère après une injection intraveineuse.
- APNEE (CERTAIN TRES RARE)
- RISQUE MAJEUR
Risque majeur de dépendance pouvant apparaître rapidement à doses thérapeutiques, surtout en cas d’utilisation parentérale.
– JAMA 1974;230:1440.
– Bulletin de l’OMS 1970; Suppl 43: Dependence liability of non narcotic drugs.
– OMS 1970;Comité OMS d’experts de la pharmaco-dépendance.
- SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000. - INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- SUJET AGE
- ADENOME PROSTATIQUE
- HYPOTHYROIDIE
Par analogie avec la morphine. - INSUFFISANCE SURRENALE
Par analogie avec la morphine. - UTILISATEUR DE MACHINE
En raison du risque de somnolence. - CONDUCTEUR DE VEHICULE
En raison du risque de somnolence.
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
- GROSSESSE
En raison du risque de dépression respiratoire et de syndrome de sevrage du nouveau-né. - ACCOUCHEMENT
Ne pas utiliser pendant la 2ème partie du travail et en cas de prématurité en raison du risque de dépression respiratoire chez le nouveau-né. - ALLAITEMENT
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- SYNDROME DOULOUREUX ABDOMINAL D’ETIOLOGIE INCONNUE
- TRAUMATISME CRANIEN
- HYPERTENSION INTRACRANIENNE
- CONVULSIONS
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – SOUS-CUTANEE
– 3 – INTRAMUSCULAIRE
– 4 – INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Quarante milligrammes par 24 h en 4 prises.
Dose maximale:
* par prise:
Vingt milligrammes.
* par 24 h:
Cent vingt milligrammes.Dose usuelle par voie sous-cutanée chez l’adulte:
Dix à quinze milligrammes par
24 h en 2 à 3 injections.
Dose maximale:
* par prise:
Vingt milligrammes.
* par 24 h:
Quarante milligrammes.Dose usuelle par voie intramuscumaire chez l’adulte:
Dix à quinze milligrammes par 24 h en 2 à 3 injections.
Dose maximale:
* par prise:
Vingt
milligrammes.
* par 24 h:
Quarante milligrammes.Voie intraveineuse formellement déconseillée, sauf en anesthésiologie.
Utiliser de préférence la voie orale.
Bibliographie
– Lim /RKS Pain Knighton R.S and Cumke P.R Eds Boston 1966.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- DIMORLIN TARTRATE (USA)
- JETRIUM (ALLEMAGNE)
- NARCOLO (ITALIE)
- PALFIUM (BELGIQUE)
- PALFIUM (PAYS-BAS)
- PALFIUM (ANGLETERRE)
- PALFIUM (ALLEMAGNE)
- PALFIUM (SUISSE)