DEXTROMETHORPHANE BROMHYDRATE
DEXTROMETHORPHANE BROMHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/1/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
bromhydrate de (+)-3-méthoxy-17-méthylmorphinaneEnsemble des dénominations
BANM : DEXTROMETHORPHAN HYDROBROMIDE
CAS : 6700-34-1
DCIMp : BROMHYDRATE DE DEXTROMETHORPHANE
autre dénomination : BROMHYDRATE DE DEXTROMETHORPHANE
bordereau : 778
dcim : bromhydrate de dextrométhorphane
pINNM : DEXTROMETHORPHAN HYDROBROMIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : DEXTROMETHORPHANE
Regime : liste I
Remarque sur le regime : Exonéré : voie orale à 0.30%, 30 mg/prise, 400 mg/quantité max. (JO 21/12/96)
- ANTITUSSIF (principale certaine)
- ANTAGONISTE NMDA (secondaire certaine)
– Neurology 1993;43:421-424. - ANTICONVULSIVANT (à confirmer)
– Neurology 1993;43:421-424. - SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2D6 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2D6 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Antitussif par inhibition du passage du stimulus tussigène au niveau des neurones de la medulla oblongata (décrite comme centre de la toux) dans la partie dorso-latérale du bulbe. - secondaire
L’action sur le centre respiratoire est dose-dépendante; il le stimule aux doses thérapeutiqueset le déprime à fortes doses.
Action analgésique faible.
A doses thérapeutiques, ne diminue pas l’action des cils bronchiques.
Possède une activité antagoniste sur le récepteur glutamatergique NMDA qui serait à l’origine de son effet favorable sur les dyskinésies de la Dopathérapie:
– Neurology 1998;51:203-206.
Cet effet sur le NDMA , en diminuant l’excitabilité cérébrale, pourrait être à l’origine d’un effet neuroprotecteur:
– Neurology 1998;51:1320-1324.
- ANTITUSSIF (principal)
- TOUX (principale)
Traitement symptomatique des toux non productives. - SYNDROME DE SEVRAGE DE L’HEROINE (à confirmer)
A la dose de quinze milligrammes toutes les heures, en association avec le diazépam (cinquante milligrammes toutes les six heures), réduirait les symptomes de sevrage :
– Int J Clin Pharmacol Ther Tox 1990;28:147-152. - HYPERGLYCINEMIE (à confirmer)
Hyperglycinémie sans cétose. Pourrait exercer une activité anticonvulsivante par blocage des récepteurs glutamatergiques de type N-méthyl d-aspartate (NMDA) :
– Neurology 1993;43:421-424. - NEUROPATHIE DIABETIQUE(DOULEUR) (controversé)
– Neurology 1997;48:1212-1218.
Revue de la littérature, pas d’utilité prouvée :
– Ann Pharmacother 1999;33:1221-1223. - MALADIE DE PARKINSON (à confirmer)
Réduirait les dyskinésies induites par la Dopathérapie:
– Neurology 1998;51:203-206. - NEVRALGIE FACIALE (information négative)
Serait sans efficacité :
– Neurology 2000;55:964-971.
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - DIABETE INSULINODEPENDANT (A CONFIRMER )
Deux cas chez des enfants traités à très fortes doses (36 mg/kg/j en 4 prises) au cours d’atteintes méningées. Réversible à l’arrêt :
– Diabetologia 2000;43:261-262. - PSYCHOSE (A CONFIRMER )
Un cas chez un sujet jeune consommant de grande quantité de sirop, réversible à l’arrêt et positif à l’occasion de 2 nouvelles utilisations :
– Am J Psychiatry 2000;157:304.
- RISQUE TERATOGENE DISCUTE
l’exposition durant le premier trimestre pourrait être à l’origine de malformations; Le risque exact reste à préciser.Il est préconisé d’éviter si possible son utilisation pendant la grossesse:
– Ped Res 1998;44:415,416,417.
- RISQUE MODERE
DEPENDANCE PSYCHIQUE MAIS IL N’A PAS ETE DECRIT DE DEPENDANCE PHYSIQUE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- GROSSESSE
L’exposition durant le premier trimestre pourrait être à l’origine de malformations; le risque exact reste à préciser; il est préconisé d’éviter son utilisation pendant cette période:
– Ped Res 1998;44:415-417.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
– chez l’adulte:
Soixante à cetn vingt milligrames par 24 h en 3 à 4 prises.
– chez l’enfant au-dessus de 30 mois:
Un milligramme par kilo et par 24 h en 3 à 4 prises.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Métabolisme
Demethylation donnant: dextrotphane, hydroxymorphinane et methoxymorphinane.
Elimination
Voie rénale.
Sous forme inchangée et de métabolites.
Bibliographie
– Produits Probl Pharm 1956;11:867.
– Produits Probl Pharm 1957;12:33.
– Produits Probl Pharm 1967;21:514.
– Pharmacol Rev 1958;10:43.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- BRONCHENOLO (ITALIE)
- CANFODION (ITALIE)
- CAPSYL (BELGIQUE)
- DESTROMETORFANO (ITALIE)
- FLUPRIM (ITALIE)
- ROMILAR (BELGIQUE)
- ROMILAR (PAYS-BAS)
- ROMILAR (ANGLETERRE)
- ROMILAR (USA)
- ROMILAR EXPECTORANS (SUISSE)
- SEDOTUS (ITALIE)
- SIMATUS (ITALIE)
- TORFILE (PAYS-BAS)
- TUSSADE (USA)
- TUSSISTOP (ITALIE)
- VALATUX (ITALIE)