PYRAZINAMIDE

PYRAZINAMIDE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    pyrazine-2-carboxamide

    Ensemble des dénominations

    BAN : PYRAZINAMIDE

    CAS : 98-96-4

    DCF : PYRAZINAMIDE

    DCIR : PYRAZINAMIDE

    autre dénomination : PYRAZINECARBOXYAMIDE

    bordereau : 1304

    code expérimentation : D-50

    code expérimentation : MK-56

    dci : pyrazinamide

    rINN : PYRAZINAMIDE

    sel ou dérivé : MORINAMIDE CHLORHYDRATE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTITUBERCULEUX (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Mécanisme d’action inconnu.

    1. MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS (principal)

    1. TUBERCULOSE (principale)
      En association à d’autres antituberculeux.

    1. FIEVRE (CERTAIN RARE)
      Par hypersensibilité.
    2. BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN RARE)
    3. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      A type d’exanthème prurigineux maculo-papuleux. De mécanisme variable, parfois par hypersensibilité.
    4. ERYTHEME POLYMORPHE (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un sujet âgé, confirmé lors d’une épreuve de réintroduction :
      – Allergy 1996;51:340-342.
    5. PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN RARE)
    6. ACNE (CERTAIN TRES RARE)
    7. DYSURIE (CERTAIN TRES RARE)
    8. TROUBLE DIGESTIF (CERTAIN )
      Peuvent se voir en l’absence d’atteinte hépatique, mais nécessitent un bilan hépatique.
    9. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
      Habituellement peu marquée.
    10. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
      Habituellement peu marquées.
    11. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    12. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    13. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    14. DIABETE(DESEQUILIBRE) (CERTAIN RARE)
    15. ANEMIE SIDEROBLASTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Régresse à l’arrêt du médicament.
    16. FIBRINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    17. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      FORTES DOSES

      La toxicité hépatique est dose dépendante, très fréquente pour des posologies supérieures à 3 g/24h. Rare pour des doses de 20 à 35 mg/kg/24h.
      Le plus souvent les signes sont biologiques.

    18. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Elévation parfois transitoire, régressive malgré la poursuite du traitement.
      Si elle est importante (>10N), elle nécesssite l’arrêt définitif du traitement.
    19. ICTERE (CERTAIN RARE)
      Dans 2 à 3% des cas, pour des doses de 3 g/24h.
    20. ICTERE GRAVE (CERTAIN TRES RARE)
    21. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN FREQUENT)
    22. HEPATITE GRANULOMATEUSE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit :
      – J Clin Gastroenterol 1997;24:264-266.
    23. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    24. URICEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Le plus souvent asymptomatique, peut nécessiter la réduction voire l’arrêt traitement si elle est marquée ou compliquée de goutte. Elle s’explique par la baisse de l’uricosurie. Chez le cirrhotique, la demi-vie est augmentée de 50%, ce qui explique la survenue particulière de crises de goutte chez ces patients et la nécessité d’adapter chez ceux-ci la posologie :
      – Arzneim Forschung 1990;40:76-79.

    25. URICURIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Inhibition de la sécrétion tubulaire rénale de l’acide urique par l’acide pyrazinoïque (principal métabolite du pyrazinamide). Chez le cirrhotique, la demi-vie de l’acide pyrazinoïque est allongée de 50%, ce qui explique la fréquence des crises de goutte chez ces sujets et la nécessité d’adapter chez ceux-ci la posologie :
      – Arzneim Forsch 1990;40:76-79.

    26. CRISE DE GOUTTE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      GOUTTE
      FORTES DOSES

      Due à l’hyperuricémie. Nécessite un traitement ou l’arrêt du médicament.

    27. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
      Le plus souvent, débutent pendant les deux premiers mois du traitement. Touchent les grosses et petites articulations (surtout épaules, genoux et mains). S’accompagnent parfois de raideur et de gonflement articulaire. Répondent au traitement symptomatique et nécessitent rarement l’arrêt du médicament. Parfois associées à une hyperuricémie. Mécanisme inconnu.
    28. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      A type de fièvre et d’éruption cutanée.
    29. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas associé à une anémie sidéroblastique :
      – Chest 1970;57:378.
      Un cas :
      – Tubercle 1988;69:217-218.
    30. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Une crise déclenchée chez un patient atteint de porphyrie aiguë intermittente. In vitro chez le rat, augmente la synthèse hépatique d’acide delta-aminolévulinique :
      – Am Rev Respir Dis 1976;113:233.
    31. CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – J Tuberc 1987;68:145-146.
    32. RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
      Un cas, responsable d’une insuffisance rénale aiguë :
      – Jap J Med 1991;30:468-472.
    33. MENINGITE ASEPTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas au cours d’un LEAD :
      – Presse Med 1993;22:595-596.
    34. HYPERTENSION ARTERIELLE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit d’hypertension artérielle aiguë immédiatement après la première dose avec récidive immédiate lors de la réadministration :
      – JAMA 1997;277:1356.

    1. ENFANT
      Absence d’étude.
    2. DIABETE
      Risque de déséquilibre.
    3. SUJET AGE
    4. EXPOSITION AU SOLEIL
    5. HYPERURICEMIE
      Le principal métabolite du pyrazinamide inhibe la sécrétion tubulaire des urates ce qui favorise les crises de goutte :
      – Arzneimittelforschung 1990;40:76-79.
    6. CIRRHOSE

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    2. INSUFFISANCE RENALE
    3. GROSSESSE
    4. PORPHYRIE
    5. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
    6. PORPHYRIE CUTANEE
    7. GOUTTE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – Chez l’adulte:
    Vingt à trente cinq milligrammes par kilo en 1 prise .
    Dose maximale: trois grammes par jour.
    – chez l’enfant:
    Vingt milligrammes par kilo et par jour.
    Utilisé en association avec d’autres
    antituberculeux.
    Bilan avant traitement: hépatique, rénal, uricémie.
    Surveillance du traitement: bilan initial à refaire tous les mois.
    Chez le cirrhotique, on diminuera la posologie de 50% en surveillant l’uricémie en raison de l’allongement de la
    demi-vie du principal métabolite: l’acide pyrazinoïque, qui inhibe la secrétion tubulaire des urates.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    9
    heure(s)

    – 2 –
    DEMI VIE
    15
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Après l’administration de 1 gramme par voie orale, taux plasmatique maximal en 2 heures.

    Répartition
    Pénètrerait à travers la membrane des macrophages.
    Diffusion pulmonaire, rénale et hépatique.

    Demi-Vie
    9 h.
    Chez le sujet normal.
    15 h
    Chez le cirrhotique: allongement de la demi-vie du pyrazinamide et de son principal métabolite l’acide pyrazinoïque ; cela nécessite une réduction de la posologie de 50% et la surveillance de l’uricémie car le métabolite
    principal, l’acide pyrazinoïque inhibe la secrétion tubulaire des urates:
    – Arzneim Forsch 1990;40:76-79.

    Métabolisme
    En partie désaminé par le foie en acide pyrazinoïque.

    Elimination
    voie rénale.
    Voie principale d’élimination.

    Bibliographie

    – Biol Med 1970:471.
    – Chest 1988;94:845-850.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    Principe actif présent en association dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • RIFATER (CANADA)

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