STREPTOMYCINE SULFATE

STREPTOMYCINE SULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/8/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    DIGUANIDINO-3,5 0-(METHYLAMINO-2 DESOXY-2 ALPHA-L-GLUCOPYRANNOSYL -(1-2)-FORMYL-3 BETA-L-LYXOPENTANOFURANNOSYLOXY-6CYCLOHEXANETRIOL-1,2,4 SULFATE

    Ensemble des dénominations

    BAN : STREPTOMYCIN SULPHATE

    CAS : 3810-74-0

    autre dénomination : SULFATE DE STREPTOMYCINE

    bordereau : 1281

    rINN : STREPTOMYCIN SULPHATE

    sel ou dérivé : DIHYDROSTREPTOMYCINE PANTHOTHENATE

    sel ou dérivé : DIHYDROSTREPTOMYCINE SULFATE

    sel ou dérivé : STREPTOMYCINE PANTOTHENATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : STREPTOMYCINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:
      Antibiotique de la famille des aminoglycosides.
      *Espèces habituellement sensibles:
      Brucella, Pasteurella, Francisella.
      * Espèces inconstamment sensibles :
      Mycobacterium tuberculosis .
      Dans certaines indications, la streptomycine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêta-lactamines (septicémies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques, entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à la streptomycine.
      La concentration critique supérieure est 16 mg/l.
      N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique: ces espèces, sensibles à l’antibiotique in vitro sont:
      Staphylocoque pathogène, méningocoque, gonocoque, Escherichia coli, alcalescens, citrobacter, shigella, salmonella typhi, salmonelles autres que salmonella typhi, enterobacter, serratia, proteus mirabilis, proteus indol plus, providencia, edxardsiella, yersinia pestis, yersinia autres que yersinia pestis, vibrio, campylobacter foetus, moraxella groupe 1, moraxella groupe 2; hemophilus, hemophilus ducreyi, pasteurella septica, francisella tularensis, listeria monocytogènes, erysipelothrix insidiosa, corynebacterium diphteriae, bacillus anthracis, klebsielles.
    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Action bactériostatique et bactéricide par fixation sur les unités 30 S des ribosomes bactériens, provoquant des erreurs de lecture du code génétique et l’élaboration de protéines non fonctionnelles.
      Sensibilité des souches d’entérobactéries très variable.
      Résistance chromosomique: taux de mutation élevé, en particulier chez les entérobactéries (la streptomycine ne doit jamais être prescrite seule); la résistance est d’emblée très forte.
      Résistance extra-chromosomique transférable par plasmide R chez les entérobactéries, les bacilles Gram -, les staphylocoques, par production d’aminoglycoside 3-phosphotransférase et d’aminoglycodside 3-adényl-transférase.
      Résistance croisée partielle avec la spectinomycine.
    2. secondaire
      Activité bactérienne optimum en PH alcalin.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION CUTANEE A GERMES SENSIBLES (secondaire)
      En particulier tularémie.
    2. SEPTICEMIE A STREPTOCOQUES (principale)
      Par voie injectable, en association avec une pénicilline.
    3. ENDOCARDITE A STREPTOCOQUES (principale)
      Par voie injectable, en association avec une pénicilline.
    4. TUBERCULOSE (principale)
      Par voie injectable, en association avec une pénicilline.
    5. INFECTION INTESTINALE (principale)
      Par voie orale.
    6. PORTAGE INTESTINAL DE STAPHYLOCOQUES (principale)
      Traitement par voie orale.
    7. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE (principale)
      Par voie orale.
    8. SEPTICEMIE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)
    9. ENDOCARDITE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)

    1. SYNDROME VESTIBULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicité irréversible, probablement cumulative.
      Atteinte cochléaire et vestibualire.
      Surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre. Surveillance périodique des taux sériques.

    2. VERTIGE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicité cochléovestibulaire, irréversible, probablement cumulative.
      Elle impose une surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre et périodique des taux sériques.

    3. ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicité irréversible, probablement cumulative. Atteinte cochléaire et vestibulaire nécessitant une surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre, une surveillance périodique des taux sériques.

    4. SURDITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicité cochléovestibulaire, irréversible, probablement cumulative.
      Elle impose une surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre et périodique des taux sériques.

    5. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    6. BOUFFEE DE CHALEUR (CERTAIN TRES RARE)
    7. PARESTHESIE PERIBUCCALE (CERTAIN TRES RARE)
    8. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    9. CYLINDRURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    10. PRURIT (CERTAIN RARE)
    11. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    12. ECZEMA (CERTAIN RARE)
    13. DERMATITE EXFOLIATRICE (CERTAIN TRES RARE)
    14. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
    15. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
      – Am J Med 1989;86:136.
    16. STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
    17. CONJONCTIVITE (CERTAIN TRES RARE)
    18. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    19. MORT SUBITE (CERTAIN TRES RARE)
    20. IRRITATION MENINGEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRARACHIDIENNE
    21. DYSPNEE (CERTAIN TRES RARE)
    22. BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAPERITONEALE PENDANT ANESTHESIE GENERALE AVEC CURARISANTS
    23. PARAPLEGIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRA-RACHIDIENNE
    24. POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    25. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    26. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN )
      De type deutéranope (aveugle au vert).
    27. SYNDROME MYASTHENIQUE (CERTAIN )
    28. MYASTHENIE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
    29. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Par hypersensibilité.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. EMBRYOPATHIE
    3. OTOTOXICITE CHEZ L’EMBRYON
      A partie du 2ème mois.
      L’utilisation de la streptomycine au cours de la grossesse serait à reserver aux femmes chez lesquelles l’isoniazide, l’ethambutol et la rifampicine ne seraient pas utilisables.
      – Am Rev Resp Dis 1980;122:65.

    1. TERRAIN ALLERGIQUE
    2. GROSSESSE
      A n’utiliser qu’en cas de nécessité absolue.
    3. INSUFFISANCE RENALE
    4. MYASTHENIE
    5. DEFICIT EN G6PD
      Risque d’anémie hémolytique :
      – N Engl J Med 1991;324:169-174.

    1. TROUBLES COCHLEAIRES
    2. TROUBLES VESTIBULAIRES
    3. ALLERGIE A LA STREPTOMYCINE
    4. ALLAITEMENT
      A proscrire en période d’allaitement .
    5. LUPUS INDUIT

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    – 3 – EPIDURALE

    – 4 – INTRAPLEURALE

    – 5 – INTRAARTICULAIRE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale,chez l’adulte, exprimée en streptomycine base:
    Un gramme de streptomycine base est équivalent à un gramme vingt cinq de sulfate.
    Le traitement doit être de courte durée.
    Un gramme par jour en 3 prises.

    Dose usuelle par voie
    intramusculaire chez l’adulte:
    – chez l’adulte:
    Un gramme par jour en 2 injections.
    Dans le traitement d’une tuberculose rénale, alcaliniser les urines.
    – chez l’enfant:
    Vingt cinq à cinquante milligrammes par kilo et par jour.

    Dose usuelle par voie
    intrapleurale ou intraarticulaire chez l’adylte:
    Cinq cents milligrammes à déduire de la dose journalière par voie générale.

    Traitement de la tuberculose en association avec d’autres antituberculeux:
    – par voie intramusculaire chez l’adulte:
    Quinze à
    vingt cinq milligrammes par kilo et par jour.
    – par voie intrarachidienne:
    * chez l’adulte:
    Vingt cinq à cent milligrammes par jour.
    * chez l’enfant:
    Vingt à quarante milligrammes par kilo et par jour en 2 ou 4 injections.

    Surveillance régulière des
    fonctions cochléo-vestibulaires et rénales avant, pendant et au décours du traitement, usage en association avec d’autres antituberculeux.
    Syndromes infectieux: usage autorisé losqu’on est sûr de ne pas méconnaitre une tuberculose.
    En cas d’insuffisance
    rénale, réduire la posologie.


    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    2.75
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 4 –
    ELIMINATION
    hémodialyse

    – 5 –
    ELIMINATION
    dialyse péritonéale

    – 6 –
    ELIMINATION
    LAIT

    Absorption
    Très peu absorbée par le tube digestif.

    Répartition
    Voie intramusculaire:
    Pic plasmatique atteint en 1 heure, voisin de 20 microgramme par ml après injection de 500 mg, voisin de 6 à 8 microgrammes par ml à la sixième heure.
    Liaison aux protéines sériques: 30 à 35%.
    Localisation sanguine essentiellement
    plasmatique.
    Distribution dans tous les liquides extracellulaires.
    Franchit la barrière placentaire.
    Passe dans le lait.
    Diffusion tissulaire faible à l’exception de la cavité pleurale.
    Diffusion très faible dans le LCR.

    Demi-Vie
    La demi-vie varie de 2 h30 à 3 heures.

    Métabolisme
    En partie métabolisé dans l’organisme.
    Métabolites inconnus.

    Elimination
    Voie fécale:
    Après administration orale, sous forme intacte.
    Voie rénale:
    Après administration parentérale, élimination sous forme active, par filtration glomérulaire.
    70% de la dose est éliminé dans les urines de 24 heures.
    Concentration urinaire très
    élevée.
    Hémodialyse.
    Dialyse péritonéale.

    Bibliographie

    – Biol Med (Paris) 1970;59:471.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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