RIFAMPICINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d'action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d'emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d'administration
  • Posologie & mode d'administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acétate de (12Z14E24E)-(2S16S17S18R19R20R21S22R23S)-5,6,9,17,19-pentahydroxy-23-méthoxy-2,4,12,16,18,20,22-heptaméthyl-8-[N-(4-méthylpipérazin-1-yl) formimidoyl]-1,11-dioxo-1,2-dihydro-2,7-[époxy(pentadéca[1,11,13]triéno)imino]naphto[2,1-b]furan-21-yle

    Ensemble des dénominations

    BAN : RIFAMPICIN
    CAS : 13292-46-1
    DCF : RIFAMPICINE
    DCIR : RIFAMPICINE
    USAN : RIFAMPIN
    autre dénomination : R/AMP
    autre dénomination : RIFALDAZINE
    autre dénomination : RIFAMPIN
    autre dénomination : RIFAMYCINE AMP
    bordereau : 1287
    code expérimentation : L-5103
    code expérimentation : NSC-113926
    code expérimentation : Ba-41166/e
    rINN : RIFAMPICIN
    sel ou dérivé : RIFAMYCINE SODIQUE
    sel ou dérivé : RIFAMPICINE SODIQUE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : RIFAMPICINE
    Regime : liste I

    Proprietés Pharmacologiques

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    3. ANTIBIOTIQUE ANTITUBERCULEUX (principale certaine)

    4. INDUCTEUR ENZYMATIQUE (principale certaine)

    5. IMMUNOSUPPRESSEUR (secondaire certaine)
      IN VITRO ET CHEZ L'ANIMAL. PAS DE SIGNIFIANCE CLINIQUE.

    6. ANTIVIRAL (secondaire certaine)
      NON UTILISABLE EN CLINIQUE CAR LES CONCENTRATIONS INHIBITRICES NECESSAIRES NE PEUVENT ETRE ATTEINTES DANS L'ORGANISME.

    Mécanismes d'action

    1. principal
      Action bactéricide par inhibtiion de la RNA polymérase.
      Résistance bactérienne chromosomique en un seul échelon pour les bactéries banales.
      Résistance de développement lent pour les antituberculeux.

    Effets Recherchés

    1. MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS (principal)

    2. BACILLE DE CALMETTE ET GUERIN (principal)

    3. MYCOBACTERIES ATYPIQUES (principal)
      Sensibilité variable.

    4. MYCOBACTERIUM LEPRAE (principal)

    5. BRUCELLA (principal)
      Bactéricide in vitro :
      - Sem Hôp Paris 1984;60:5-9.

    6. STAPHYLOCOCCUS (principal)
      Aureus, Epidermidis.

    7. STREPTOCOCCUS (accessoire)
      - Pyogenes
      - Fæcalis
      - Viridans
      - Pneumoniæ

    8. ENTEROCOQUE (accessoire)

    9. PNEUMOCOQUE (accessoire)

    10. NEISSERIA GONORRHOEAE (accessoire)

    11. NEISSERIA MENINGITIDIS (accessoire)

    12. LEGIONELLA PNEUMOPHILA (accessoire)

    13. CORYNEBACTERIUM DIPHTERIAE (accessoire)

    14. CLOSTRIDIUM (accessoire)

    15. BACILLUS ANTHRACIS (accessoire)

    16. PASTEURELLA (accessoire)

    17. HAEMOPHILUS INFLUENZAE (accessoire)

    18. LISTERIA MONOCYTOGENES (accessoire)

    19. CHLAMYDIA (accessoire)

    20. ESCHERICHIA COLI (accessoire)
      Sensibilité variable.

    21. ENTEROBACTER (accessoire)
      Sensibilité variable.

    22. KLEBSIELLA (accessoire)
      Sensibilité variable.

    23. PROTEUS (accessoire)
      Sensibilité variable.

    24. SALMONELLA (accessoire)
      Sensibilité variable.

    25. SHIGELLA (accessoire)
      Sensibilité variable.

    26. SERRATIA (accessoire)
      Sensibilité variable.

    27. PSEUDOMONAS (accessoire)
      Sensibilité variable.

    28. PSEUDOMONAS AERUGINOSA (accessoire)
      Sensibilité variable.

    29. CITROBACTER (accessoire)
      Sensibilité variable.

    30. PROVIDENCIA (accessoire)
      Sensibilité variable.

    31. MORAXELLA (accessoire)
      Sensibilité variable.

    32. ACINETOBACTER (accessoire)
      Sensibilité variable.

    33. FUSOBACTERIUM (accessoire)
      Sensibilité variable.

    34. BACTEROIDES (accessoire)
      Sensibilité variable.

    Indications Thérapeutiques

    1. TUBERCULOSE (principale)
      Médicament de première intention.
      En association à d'autres antituberculeux.

    2. BRUCELLOSE (principale)
      Seule ou en association avec les tetracyclines:
      - Sem Hop Paris 1984;60:5-9.

    3. INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES (secondaire)
      En association, si le germe y est sensible.

    4. LEPRE (secondaire)
      Peut s'utiliser en début de traitement en association.
      En association avec la Dapsone dans les formes paucibacillaires avec la Dapsone et la clofazimine dans les formes pluribacillaires (Recommandation de L'OMS 1982).

    5. INFECTION A MENINGOCOQUES(PREVENTION) (principale)
      Adulte :
      Six cents milligrammes deux fois par jour pendant deux jours.
      Enfant de un mois à douze ans :
      Dix milligrammes par kilo deux fois par jour pendant deux jours.
      Enfant de mois d'un mois :
      Cinq milligrammes par kilo deux fois par jour pendant deux jours :
      - Circulaire DGS/PGE 1CN79 du 5 Fév 1990.

    6. MENINGITE A MENINGOCOQUES(PREVENTION) (principale)
      Adulte :
      Six cents milligrammes deux fois par jour pendant deux jours.
      Enfant de un mois à douze ans :
      Dix milligrammes par kilo deux fois par jour pendant deux jours.
      Enfant de mois d'un mois :
      Cinq milligrammes par kilo deux fois par jour pendant deux jours :
      - Circulaire DGS/PGE 1CN79 du 5 Fév 1990.

    7. INFECTION A HAEMOPHILUS INFLUENZAE(PREVENTION) (secondaire)
      Chez les porteurs sains d'Haemophilus influenzae.

    8. MALADIE DES LEGIONNAIRES (secondaire)
      En association avec l'érytrhomycine dans les formes graves ou chez les immuno-déprimés :
      - Drugs 1993;46:63-79.

    9. ENDOCARDITE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)
      En association, en relais de la voie intraveineuse.

    10. SEPTICEMIE (secondaire)
      A staphylocoques , à germes Gram négatif, en association, en relais de la perfusion.

    11. INFECTION OSSEUSE (secondaire)
      Ostéomyélite à staphylocoques, en association avec d'autres antibiotiques.
      Infection à staphylocoques des implants orthopédiques, essai randomisé: la rifampicine permettrait d'augmenter les chances de guérison sans ablation de l'implant, en association à une autre antibiothérapie (flucoxacilline ou vancomycine , puis ciprofloxacine),et au débridement chirugical:
      - JAMA 1998;279:1537-1541.

    12. INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)

    13. PROSTATITE (secondaire)
      A staphylocoques, en association.

    14. URETRITE (secondaire)
      A Chlamydia, en association.

    15. INFECTION URINAIRE (secondaire)
      Sévère, à staphylocoques, en association.

    16. SEPTICEMIE A BACILLES GRAM NEGATIF (secondaire)
      En association, en relais de la voie IV.

    17. INFECTION A GERMES GRAM NEGATIF (secondaire)
      Infections sévères. En association, et en relais de la voie IV.

    18. CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE (à confirmer)
      Traitement du prurit :
      - Gastroenterology 1988;94:488-493.
      Traitement du prurit (10 mg/kg/j). La rifampicine agirait par induction enzymatique :
      - Lancet 1989;I,8638:574.
      Traitement du prurit :
      - Gastroenterology 1992;102:2077-2080.

    19. PRURIT (secondaire)
      Traitement du prurit dans la cholestase récurrente bénigne: un cas décrit chez un enfant :
      - Clin Pediatr 1997;36:483-485.
      Etude chez 8 malades atteints de prurit d'une cholestase néoplasique: 6 malades ont eu une disparition complète du prurit :
      - Support Care Cancer 1998;6:533-535.
      Etude non comparative chez 20 enfants atteints de prurit d'une cholestase chronique : efficacité chez 90% des enfants :
      - J Pediatr Gastroenterol Nutr 1999;29:442-447.

    20. NEUTROPENIE (à confirmer)
      En prévention des infections bactériennes (sel de rifampicine non précisé) :
      - Lancet 1996;348:465.
      - Lancet 1996;348:473.

    21. CHIMIOTHERAPIE ANTICANCEREUSE(ADJUVANT) (à confirmer)
      L'association novobiocine + rifampicine préviendrait les complications infectieuses sur cathéter chez les malades atteints de mélanome traités par interleukine 2: essai randomisé:
      - Cancer 1998;82:403-411.

    22. DERMATOSE (à confirmer)
      Dermatose perforante acquise: un cas décrit traité avec succès:
      - Liver 1999;19:160-163.

    23. LISTERIOSE (secondaire)

    24. TYPHUS DES BROUSSAILLES (à confirmer)
      Plus efficace que la doxycycline dans cette indication :
      - Lancet 2000 356;1057-1061.

    Effets secondaires

    1. SYNDROME PSEUDOGRIPPAL (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      ADMINISTRATION HEBDOMADAIRE

      De mécanisme immunoallergique, il survient le plus souvent entre le troisième et le sixième mois de traitement.
      Il se manifeste, une à deux heures après chaque prise, par des frissons, de la fièvre, des céphalées, des myalgies et rétrocède spontanément en 8 à 12 heures. Il peut précéder des manifestations allergiques plus graves.

    2. FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      ADMINISTRATION HEBDOMADAIRE

      De mécanisme immunoallergique.

    3. FRISSON (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      ADMINISTRATION HEBDOMADAIRE

      Par mécanisme immunoallergique.

    4. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
      Parfois dans le cadre d'un syndrome grippal.

    5. ASTHENIE (CERTAIN RARE)

    6. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
      Peuvent s'accompagner d'un syndrome grippal.

    7. BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN RARE)
      Parfois accompagné de prurit.

    8. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Surtout à type d'érythème, touchant la gace et le cuir chevelu, elle est plus fréquente en début de traitement, le plus souvent transitoire malgré la poursuite du traitement.

    9. PRURIT (CERTAIN RARE)
      Isolé ou associé à un érythème.
      Un cas durant plusieurs heures après chaque administration intraveineuse (sel de rifampicine non précisé) :
      - Ann Pharmacother 1995;29:267-268.

    10. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)

    11. ACNE (CERTAIN TRES RARE)

    12. PURPURA THROMBOPENIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      De mécanisme immunoallergique, il impose l'arrêt définitif du traitement.

    13. COLORATION DE L'URINE (CERTAIN FREQUENT)
      Coloration rouge-orangé, dûe à l'élimination urianire de la rifampicine.

    14. HEMOGLOBINURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Lors d'une hémolyse aiguë.

    15. METHEMOGLOBINEMIE (A CONFIRMER )
      Un cas après 8 mois de traitement chez un sujet âgé (sel de rifampicine non précisé) :
      - Ann Pharmacother 1996;30:1339-1340.

    16. HEMATURIE (CERTAIN TRES RARE)

    17. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Le plus souvent par néphrite tubulo-interstitielle aiguë, parfois complique une hémolyse ou un choc anaphylactique. Réversible, impose l'arrêt du traitement. Un cas associé à un syndrome néphrotique :
      - Ann Med Intern 1989;140:323-325.
      Un cas après deux prises uniques (sel non précisé) à un an d'intervalle :
      - Nephron 1993;64:152.
      L'étude de 48 cas montre 3 types de lésions:
      - nécrose tubulaire aigüe, le plus fréquent.
      - Glomérulonéphrite extracapillaire.
      - Néphrite intestitielle aigüe:
      - Am J Kid Dis 1998;31:108-115.
      Un cas par glomérulonéphrite extra capillaire après 5 semaines de traitement:
      - Nephron 1998;78:319-322.

    18. NEPHROPATHIE TUBULO-INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      De mécanisme immuno-allergique, souvent avec un taux élevé d'anticorps anti-rifampicine, elle débute en quelques heures à quelques jours après la dernière prise de rifampicine par des frissons, de la fièvre, des céphalées, des myalgies, vomissements, lombalgies. Apparaît alors rapidement une insuffisance rénale aiguë avec oligo-anurie, protéinurie et cylindrurie. L'épuration extrarénale est le plus souvent nécessaire. L'insuffisance rénale est réversible en quelques jours à quelques semaines. Elle impose l'arrêt définitif du traitement. Elle peut être associée à un syndrome néphrotique :
      - Am J Nephrol 1983;3:38-42.

    19. NECROSE TUBULAIRE AIGUE (CERTAIN )
      Pourrait être dûe à la formation d'anticorps contre les cellules tubulaires; souvnet associée à une anémie hémolytique autoimmune:
      - Am J Kidney Dis 1998;31:108-115.

    20. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)

    21. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)

    22. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)

    23. NAUSEE (CERTAIN RARE)

    24. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)

    25. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)

    26. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)

    27. ANOREXIE (CERTAIN RARE)

    28. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)

    29. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Pancréatite aiguë nécrotique hémorragique :
      - Gastroenterology 1980;78:815.

    30. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)

    31. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      - Lancet 1980;1:827.
      - Br Med J 1980;281:1180.
      Un cas après 4 mois de traitement, 10 autres cas ont déjà été rapportés :
      - South Med J 1997;90:644-646.

    32. COLORATION DES SELLES (CERTAIN FREQUENT)
      Coloration rouge orangé.

    33. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      De mécanisme immunoallergique, elle apparaît le plus souventt dans les trois heures après la prise de rifampicine. Elle est réversible en trente six heures si le traitement est arrêté. Des décès par hemorragie cérébroméningée ont été rapportés en cas de poursuite du traitement. L'arrêt définitif du traitement s'impose :
      - DICP 1989;23:382-384.
      Un cas associé à une hémorragie cérébrale (sel ou base non précisé) :
      - Ann Pharmacother 1994;28:1304.

    34. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      De mécanisme immunoallergique, le plus souvent modérée et transitoire.

    35. ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Hémolyse aiguë débutant 2 à 3 heures après la prise de rifampicine, réversible à l'arrêt du traitement, parfois compliquée d'insuffisance rénale aiguë. Impose l'arrêt définitif du traitement. Associée à un taux élevé d'anticorps anti-rifampicine.
      Deux cas entraînant une insuffisance rénale aiguë :
      - Int J Leprosy 1992;60:185-188.

    36. TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN TRES RARE)
      Test positif, en présence du médicament.

    37. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
      Peut accompagner les réactions d'hypersensibilité.

    38. MICROANGIOPATHIE THROMBOTIQUE (CERTAIN )
      Purpura thrombotique thrombocytopénique
      - Br Med J 1992;304:882.

    39. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ALCOOLISME CHRONIQUE
      ASSOCIATION A L'ISONIAZIDE
      FORTES DOSES
      MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE

    40. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)

    41. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Le plus souvent élévation modérée de la bilirubine libre par compétition pour la captation hépatocytaire. Apparaît vers le 10ème 14ème jour de traitement et disparaît rapidement par adaptation enzymatique.

    42. BSP(RETENTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Par compétition pour l'excrétion biliaire.
      Une épreuve à la BSP n'est interprétable que si elle prétiquéée 48 heures après l'arrêt de la rifampicine.

    43. HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
      Elle est très rare dans les traitements par la rifampicine seule. Le mécanisme en est inconnu. Elle associe des lésions de nécrose centrolobulaire et une cholestase.

    44. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      NOUVEAU-NE

      Le plus souvent ictère à bilirubine libre par compétition entre la rifampicine et la bilirubine pour la captation hépatocytaire, il disparait par adaptation enzymatique.

    45. CRAMPE (CERTAIN TRES RARE)

    46. FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)

    47. CEPHALEE (CERTAIN RARE)

    48. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)

    49. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)

    50. ATAXIE (CERTAIN TRES RARE)

    51. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)

    52. PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)

    53. CONJONCTIVITE (CERTAIN TRES RARE)
      Quelques cas de conjonctivite exsudative sévère rapportées :
      - Br Med J 1976;1:199.

    54. COLORATION DES LARMES (CERTAIN RARE)
      Coloration rouge-orangé, elle peut parfois colorer les lentilles de contact.

    55. RHINITE (CERTAIN TRES RARE)
      De mécanisme allergique.

    56. DYSPNEE (CERTAIN TRES RARE)
      A type de dyspéne expiratoire, elle nécessite l'arrêt définitif du traitement.

    57. TROUBLE MENSTRUEL (CERTAIN TRES RARE)

    58. COLORATION DE LA SALIVE (CERTAIN RARE)
      Coloration rouge-orangé.

    59. REACTION D'HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      De type variable : syndrome grippal, choc anaphylactique, troubles respiratoires, anémie hémolytique, purpura thrombopénique, néphrite tubulo-interstitielle aiguë. Les réactions sévères imposent l'arrêt définitif du traitement.
      Un cas grave apparu après 2 mois de traitement. Régressif à l'arrêt :
      - Presse Med 1999;28:2037-2038.

    60. REACTION ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN )
      Deux cas d'urticaire et deux cas de collapsus après la prise orale d'une dose unique (sel de rifampicine non précisé) :
      - Allergy, 1992;47:Suppl:228.

    61. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT INTERMITTENT
      REPRISE DU TRAITEMENT INTERROMPU

      Impose l'arrêt définitif du traitement.
      Un cas associé à un urticaire généralisé quelques minutes après application de rifampicine sur un ulcère cutané :
      - Contact Dermatitis 1992;27:124-125.
      Quatre cas après usage local (sel de rifampicine non précisé) :
      - J Allergy Clin Immunol 1995;95:1-7.

    62. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN )
      - Lettre du Pharmacologue 1989;9,3:265-266.

    63. ERYTHROBLASTOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      - Am J Med 1989;87:459.

    64. ERUPTION BULLEUSE (A CONFIRMER )
      Eruption pemphigoïde avec clivage intra-épidermique à l'examen histologique
      - Br J Dermatol 1976;95:445.

    65. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (A CONFIRMER )
      - Br Med J 1977;11:1189.

    66. SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
      - Am Acad Dermatol 1987;17:303-304.

    67. ERYTHRODERMIE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      - Ann Intern Med 1987;107:789.

    68. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté, par nécrose corticale, après la reprise d'un traitement interrompu :
      - Lancet 1975;1:1428.

    69. GLOMERULONEPHRITE EXTRACAPILLAIRE (A CONFIRMER )
      Second cas publié de glomérulonéphrite proliférative extracapillaire au cours d'un quadrithérapie :
      - Nephron 1987;46:373-376.

    70. GLOMERULONEPHRITE (A CONFIRMER )
      Un cas aboutissant à une insuffisance rénale aiguë irréversible (sel ou base de rifampicine non précisé) :
      - Clin Nephrol 1994;42:263-265.

    71. COAGULATION INTRAVASCULAIRE DISSEMINEE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté, au cours d'une hémolyse aiguë :
      - Haematologica 1977;11:359.
      -Presse Med 1983;12:1479-1481.

    72. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un patient ayant une cirrhose biliaire primitive (sel de rifampicine non précisé) :
      - Am J Gastroenterol 1995;90:1526-1528.

    73. THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE (A CONFIRMER )
      Une étude rétrospective sur 7542 sujets montre que la fréquence de thromboses veineuses profondes des membres inférieurs porrait jeustifier l'utillisation de faibles doses d'héparine :
      - Lancet 1989;II;8660:434-435.

    74. MYOPATHIE PROXIMALE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté avec guérison en 24 heures après l'arrêt du traitement et épreuve de réintroduction positive :
      - Br Med J 1981;283:105-106.

    75. ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté, régressif en une semaine à l'arrêt du traitement :
      - JAMA 1979;241:2421-2422.

    76. INSUFFISANCE SURRENALE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Par augmentation du catabolisme des corticoïdes :
      - Br Med J 1983;286:1861.
      Insuffisance surrénale aiguë révélatrice d'une maladie d'Addison, probablement lié à l'effet inducteur enzymatique de la rifampicine :
      - Sem Hop Paris 1996;72:916-918.

    77. FIBROSE PULMONAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      - Arch Intern Med 1988;148:1663.

    78. DIABETE INSIPIDE NEPHROGENIQUE (A CONFIRMER )
      Associé à une néphrite interstitielle apparue sans discontinuité dans le traitement. Premier cas décrit :
      - Am J Kidney Dis 1989;14:217-220.

    79. COLITE ULCEREUSE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Un cas :
      - Ann Intern Med 1992;116:778-779.

    80. COLITE AIGUE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
      Un cas décrit (sel de rifampicine non précisé) :
      - Lancet 1994;344:1296-1297.

    81. OESOPHAGITE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit chez un patient âgé:
      - Ann Pharmacother 1999;33:27-31.

    Effets sur la descendance

    1. TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL

    2. PAS D'EFFET SIGNALE CHEZ L'HOMME
      Pourrait être utilisé au cours de la grossesse, dans les cas où l'isoniazide et l'ethambutol se révèleraient insuffisants:
      - Am Rev Resp Dis 1980;122:65.

    Pharmaco-Dépendance

    1. NON

    Précautions d'emploi

    1. GROSSESSE

    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      ALLONGEMENT DE LA DEMI-VIE PLASMATIQUE (DEUX FOIS LA NORMALE ENVIRON).
      NOUV. PRESSE MED. 1977, 6 : 32O9.

    3. MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE
      RISQUE ACCRU D'ATTEINTE HEPATIQUE.

    4. ICTERE PAR RETENTION
      EN CAS DE BILIRUBINEMIE SUPERIEURE A 50 MICROMOLES PAR LITRE, AUGMENTATION D'ENVIRON 50% DES TAUX SERIQUES DE RIFAMPICINE.
      NECESSITE DE DIMINUER LES DOSES.
      Q. J. OF MED. 1981, 50 : 77.

    5. ALCOOLISME CHRONIQUE
      RISQUE ACCRU D'ATTEINTE HEPATIQUE.

    6. NOURRISSON
      EN RAISON DE L'IMMATURITE FONCTIONNELLE HEPATIQUE.

    7. NOUVEAU-NE
      EN RAISON DE L'IMMATURITE FONCTIONNELLE HEPATIQUE.

    8. INSUFFISANCE RENALE
      PEUT NECESSITER D'ESPACER LES PRISES POUR LES POSOLOGIES ELEVEES.

    9. LENTILLES DE CONTACT
      RISQUE DE COLORATION ORANGE DEFINITIVE

    Contre-Indications

    1. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilité connue aux rifamycines.

    2. PORPHYRIE

    3. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE

    4. PORPHYRIE CUTANEE

    5. ALLAITEMENT
      Bein qu'aucun incident n'ait été rapporté; passe dans le lait.

    Voies d'administration

    - 1 - ORALE

    Posologie et mode d'administration

    Dose usuelle par voie orale :
    * tuberculose:
    - chez l'adulte:
    Huit à douze milligrammes par kilo et par jour en 1 prise le matin à jeun à distance du petit déjeuner (en général, six cents milligrammes par jour).
    - chez l'enfant :
    Dix à vingt milligrammes par kilo et par jour en un eprise le matin à jeun, à distance du petit déjeuner.
    Utiliser en association à d'autres antituberculeux.

    * Infections à germes Gram + ou Gram -:
    Quinze à trente milligrammes par kilo et par jour en 2 prsies à distance des repas.
    En association à un autre antibiotique.
    Dans l'insuffisance hépatique, diminuer les doses.
    Dans l'insuffisance rénale: espacer les doses en fonction de la concentration sérique de rifampicine.

    Surveillance du traitement: Bilan hépatique avant traitement, et régulièrement pendant , surtout en cas d'association à l'isoniazide.
    Numération sanguine et plaquettes.
    L'administration intermittente est à éviter en raison du risque d'hypersensibilité.Prévenir le patient de la nécessité de prendre régulièrement les comprimés, et des risque s en cas de prise irrégulière.
    Si un traitement doit être repris après un arrêt, débuter par cinquante milligrammes par jour, et augmenter de cent cinquante milligrammes tous les jours jusqu'à la posologie utile, sous surveillance médicale stricte.
    Prévenir le patient de la coloration rouge-orange des urines, des selles, des larmes, du risque de coloration irréversible des lentilles.

    * Chimiopromhylaxie de sinfections à méningocoques:
    - chez l'adulte:
    Six cents milligrammes 2 fois par jour pendant 2 jours.
    - chez l'enfant de 1 mois à 12ans:
    Dix milligrammes par kilo 2 fois par jour pendant 2 jours.
    - chez l'enfant de moins de 1 mois:
    Cinq milligrammes par kilo 2 fois par jour pendant 2 jours.
    en cas de contre-indication à la rifampicine, utiliser la spiramycine.

    Pharmaco-Cinétique

    - 1 - DEMI VIE 2.50 heure(s)
    - 2 - ELIMINATION voie biliaire
    - 3 - ELIMINATION voie fécale
    - 4 - ELIMINATION voie rénale
    - 5 - REPARTITION 85 % lien protéines plasmatiques

    Absorption
    Par le tube digestif.
    Serait plus importante en dehors des repas.
    Répartition
    Bonne diffusion tissulaire extra et intra cellulaire.
    Passe la barrière méningée.
    Environ 85% sont fixés par les protéines plasmatiques.
    Cycle entéro-hépatique.
    Forte concentration biliaire.
    Pic du taux sérique à 2 h, compris entre 5 et 15 microgrammes par ml après absorption de 600 mg.
    Décroissance légère du taux sérique dans les traitements prolongés par induction enzymatique du foie, stimulant la biotransformation métabolique de l'antibiotique.
    Demi-Vie
    2,5 h
    2 à 3 heures.
    Allongée en cas d'insuffisance hépatocellulaire.

    Métabolisme
    Subit une désacétylation hépatique.
    Elimination
    Voie biliaire.
    Voie fécale:
    80% est éliminé par ces 2 voies.
    Voie rénale:
    20% par filtration glomérulaire et secrétion tubulaire.
    Non dialysable.

    Bibliographie

    - Rev Infect Dis 1983;5:399.
    - Rev Infect Dis 1983;5:440.
    - J Antimicrob Chemother 1984;13, Suppl C (9 articles sur l'action et l'utilisation chez l'homme de la rifampicine dans les affections staphylococciques).

    Spécialités

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    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    Principe actif présent en association dans les spécialités étrangères suivantes :


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