AMANTADINE CHLORHYDRATE

AMANTADINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate de 1-aminoadamantane

    Ensemble des dénominations

    BANM : AMANTADINE HYDROCHLORIDE

    CAS : 665-66-7

    DCIMp : CHLORHYDRATE D’AMANTADINE

    USAN : AMANTADINE HYDROCHLORIDE

    autre dénomination : CHLORHYDRATE D’AMANTADINE

    bordereau : 1391

    code expérimentation : EXP-105-1

    code expérimentation : NSC-83653

    code expérimentation : RP-15893

    pINNM : AMANTADINE HYDROCHLORIDE

    sel ou dérivé : AMANTADINE SULFATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : AMANTADINE

    1. ANTIVIRAL (principale certaine)
      INFLUENZA A EXCLUSIVEMENT
    2. ANTIPARKINSONIEN (principale certaine)
    3. ANTIPARKINSONIEN DOPAMINERGIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      * Action antivirale :
      Action sur certains myxovirus, tout particulièrement l’influenza A.
      Agirait en empêchant la pénétration du virus dans la cellule et / ou sur la décapsidation. Pas d’action virulicide directe.
      * Action antiparkinsonienne :
      Stimulant dopaminergique indirect ; stimulerait directement les récepteurs dopaminergiques et inhiberait le recaptage de la dopamine.
      L’activité antiparkinsonienne pourrait être la conséquence du blocage des récepteurs au N-méthyl-D-Aspartate :
      – Eur J Pharmacol 1992;213:439-443.
      Le blocage des récepteurs glutamatergiques de type NMDA présents sur les interneurones cholinergiques striataux (en bloquant la libération d’acétylcholine) pourrait contribuer à l’activité antiparkinsonienne :
      – JPET 1992;263:717.
    2. secondaire
      Etude ‘in vitro’ sur le virus de l’hépatite C: pas d’effet inhibiteur sur les enzymes virales:
      – J Infect Dis 2000;181:331-334

    1. ANTIPARKINSONIEN (principal)
    2. ANTIVIRAL (principal)
      Influenza A, exclusivement.
    3. ANTIGRIPPAL (principal)
      Influenza A, exclusivement.

    1. MALADIE DE PARKINSON (principale)
      – Neurology 1998;50:1211-1212.
      – Neurology 1998;50:1323-1326.
      Permettrait de réduire les dyskinésies induites par la DOPA thérapie:
      – Movement Disorders 1998;13:851.
    2. SYNDROME PARKINSONIEN (principale)
    3. GRIPPE (principale)
      Prophylaxie et traitement des sujets à haut risque (non vacciné,sujet âgé, insuffisant cardiaque ou respiratoire, immunodéprimé, hémodialisé).
      Prophylaxie de la grippe de l’enfant :
      – Lancet 1984;1:502.
      Ne prévient pas les infections dues au virus B :
      – Med Letter (France) 1985;7:97-98.
      Traitement de l’encéphalopathie à virus influenza:
      -Pediatr Infect Dis J 1999;18:734
    4. GRIPPE(PREVENTION) (à confirmer)
      Tenir compte des effets secondaires, notamment neurologiques
    5. SCLEROSE EN PLAQUES(ETAT DE FATIGUE) (secondaire)
      – Ann Pharmacother 1993;27:893-895.
    6. HYPERSOMNIE (à confirmer)
    7. SYNDROME DE FATIGUE CHRONIQUE (à confirmer)
      Quatre cas d’amélioration décrits (alternance randomisée de périodes de traitement et de placebo – sel d’amantadine non précisé) :
      – Arch Intern Med 1997;157:1264-1265.
    8. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS C (controversé)
      Etude pilote chez 22 malades résistants à l’interféron alfa :
      – Dig Dis Sci 1997;42:1681-1687.
      Etude pilote chez 40 malades:
      – Ital J Gastroenterol Hepatol 1998;30:611-613 Et 614-615 (éditorial).
      Efficacité contestée que le produit soit utilisé seul ou en association à l’interferon alpha:
      -Semin Liver Dis 1999;19:95-102
      Essai randomisé vs ribavirine chez des sujets traités par interféron. Pas d’effet antiviral additif de l’amantadine :
      – Am J Gastroenterol 2000;95:1284-1289.
      Etude pilote de monothérapie chez 24 malades. Pas d’efficacité décelée:
      – Dig Dis Sci 2000;45:1389-1391
      Etude pilote de 20 malades traités en monothérapie Pas d’effet décelé:
      – Scand J Infect Dis 2000;32:575-576
      Pas d’effet décelé de l’adjonction d’amantadine chez des sujets traités par interféron alfa. Essai randomisé vs placebo :
      – Hepatology 2000;32:835-841.
      Etude pilote chez 26 malades de l’association amantadine/interferon alfa/ribavirine. Pas d’efet virologique additionnel:
      – J Viral Hepatitis 2000;7:409-413

      :

    9. ENCEPHALITE VIRALE (à confirmer)
      Traitement de l’encéphalopathie à virus influenza:
      -Pediatr Infect Dis J 1999;18:734

    1. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    2. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
    3. OEDEME (CERTAIN FREQUENT)
    4. LIVEDO RETICULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
    5. DYSURIE (CERTAIN TRES RARE)
    6. RETENTION D’URINE (CERTAIN TRES RARE)
    7. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    8. ECZEMA (CERTAIN TRES RARE)
    9. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
    10. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
    11. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    12. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
    13. CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
    14. LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
    15. NEUTROPENIE (CERTAIN RARE)
    16. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN FREQUENT)
    17. INSOMNIE (CERTAIN FREQUENT)
    18. IRRITABILITE (CERTAIN )
      – J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705.
    19. ANXIETE (CERTAIN )
      – J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705.
    20. ATTAQUE DE PANIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas d’attaque de panique après 2 semaines de traitement (sel d’amantadine non précisé) chez un patient ayant des antécédents :
      – J Clin Psychiatry 1996;57:374.
    21. CAUCHEMAR (CERTAIN FREQUENT)
    22. CONFUSION MENTALE (CERTAIN FREQUENT)
      – J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705.
    23. HALLUCINATION (CERTAIN FREQUENT)
      – J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705.
      Un cas associé à des tremblements chez un sujet insuffisant rénal :
      – DICP Ann Pharmacother 1991,25:1175-1177.
    24. DELIRE AIGU (CERTAIN )
      Trois cas de délire aiguë à la suite du sevrage chez des parkinsoniens traités depuis 4 à 18 années (sel d’amantadine non précisé) :
      – Neurology 1998;50:1456-1458.
    25. PSYCHOSE (CERTAIN TRES RARE)
      – J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705.
    26. DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      – J Am Geriatr Soc 1991;39:700-705.

    27. TOXICITE NEUROLOGIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Dans un essai de prévention de la grippe chez des sujets âgés, les effets sur le système nerveux central ont été plus fréquents avec l’amantadine (environ 20%) qu’avec la rimantadine (environ 2%) :
      – Arch Intern Med;160:1485-1488.
    28. VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
    29. ATAXIE (CERTAIN RARE)
    30. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    31. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      – Ann Neurol 1978;3:119-128.

    32. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas à la suite d’un arrêt brutal du traitement (sel d’amantadine non précisé) :
      – Am J Psychiatry 1994;151:451-452.
    33. DYSARTHRIE (CERTAIN RARE)
    34. MYOCLONIE (CERTAIN TRES RARE)
    35. DYSKINESIE (A CONFIRMER )
      Chez les parkisonniens traités par la levodopa:
      – – Arch Neurol 1999;56:1383-1386
    36. FLOU VISUEL (CERTAIN RARE)
    37. PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Contact Dermatitis 1983;9:165.
    38. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Un cas, réversible à l’arrêt du traitement :
      – JAMA 1977;237:1200.

    1. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Tératogène et embryotoxique chez le rat pour des doses de 50 mg/kg, soit plus de 10 fois les doses thérapeutiques, non tératogène chez le lapin.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
      UN CAS DE MALFORMATION CARDIAQUE A ETE RAPPORTE LANCET 1975,2:607

    1. INSUFFISANCE RENALE
      – DICP Ann Pharmacother 1991;25:1175-1177.
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Risque d’aggravation.
    3. ANTECEDENTS EPILEPTIQUES
    4. ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    2. GROSSESSE
      Tératogène chez l’animal.
    3. ALLAITEMENT

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte dans la maladie de Parkinson et les syndromes Parkinsoniens:
    Deux à trois cents milligrammes par jour en plusieurs prises, éviter les prises après 17 heures en raison du risque d’insomnie.
    Dose maximale: quatre
    cents milligrammes par jour en plusieurs prsies.
    Surveillance de l’effet thérapeutique et de la tolérance: pression artérielle, éventuels troubles psychiques.
    L’association aux autres antiparkinsoniens (DOPA, anticholinergiques), est possible-, mais
    peut augmenter les effets secondaires centraux.

    Dose usuelle par voie orale dans le traitement et la prophylaxie de la grippe à virus A:
    – chez l’adulte:
    Deux cents milligrammes par jour.
    – Chez l’enfant de 1 à 9 ans:
    Qutre à huit milligrammes par kilo
    et par jour en plusieurs prises, sans dépasser la dose de cent cinquante milligrammes par jour.
    – chez l’enfant de plus de 9 ans: dose identique à celle de l’adulte.
    Débuter le traitement le plus tôt possible après le contage et le poursuivre pendant
    une dizaine de jours.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    20
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Rapidement et complètement résorbé par le tube digestif.
    Taux plasmatique maximum en 1 à 4 h (0,3 microgrammes par ml après une dose de 2,5 mg/kg.

    Répartition
    Taux plasmatiques voisins de 0,2 à 0,9 microgrammes par ml lors de l’administration e 200 mg/j per os.
    Possibilité d’apparition d’une neurotoxicité pour des taux supérieurs à un microgramme par ml.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    20 heure.
    9 à 25 h.

    Elimination
    Voie rénale.
    Principalement sous forem inchangée; 90% de la dose est éliminé ainsi, 60% de la dose en 24 h.

    Bibliographie

    – Ann Neurol 1978;3:119-128.
    – Med Letter 1980;22:91.
    – Antimicrob Agents Chemother 1981;19:226.
    – Antimicrob Agents Chemother 1983;23:458.
    – Clin Pharmacol Ther 1985;35:128-144.*
    – Clin Pharmacokinet 1988;14:35-51.
    – Inpharma 1984;423:19-20.
    – Inpharma
    1984;424:19-20.
    – Drug Saf 1994;10:281-291. (EFFETS SECONDAIRES)* (sel non précisé)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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