ETHAMBUTOL DICHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/7/2000
Etat : valid�e

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d'action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d'emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d'administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Ensemble des dénominations

    autre d�nomination : CHLORHYDRATE D'ETHAMBUTOL
    autre d�nomination : DICHLORHYDRATE D'ETHAMBUTOL
    autre d�nomination : ETHAMBUTOL CHLORHYDRATE
    bordereau : 1289

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : ETHAMBUTOL
    Regime : liste I

    Proprietés Pharmacologiques

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    3. ANTIBIOTIQUE ANTITUBERCULEUX (principale certaine)

    4. CHELATEUR (secondaire certaine)
      CHELATEUR DES IONS METALLIQUES DIVALENTS, EN PARTICULIER ZINC ET CUIVRE.

    Mécanismes d'action

    1. principal
      Agit sur les bacilles tuberculeux intra et extracellulaires en phase de multiplication.
      R�duirait la biosynth�se de l'ARN et de l'ADN.
      Pourrait former des ch�lates avec certains m�taux indispensables � la bact�rie.

    Effets Recherchés

    1. MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS (principal)

    2. MYCOBACTERIES ATYPIQUES (accessoire)
      SENSIBILITE VARIABLE SELON LES SOUCHES.

    Indications Thérapeutiques

    1. TUBERCULOSE (principale)
      En association avec d'autres antituberculeux :
      - Biomedicine 1990;44:21-23.

    2. INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES (secondaire)

    3. MALADIE DE CROHN (� confirmer)
      En association avec l'isoniazide et la rifampicine, pas d'effet d�celable :
      - Gut 1994;35:363-368.

    Effets secondaires

    1. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Par r�action d'hypersensibilit�.

    2. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
      Par hypersensibilit�.

    3. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Par hypersensibilit�, maculopapuleuse.

    4. LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
      Un cas, sur les zones expos�es � la lumi�re :
      - Acta Derm Venereol 1980;61:89.
      Un cas rapport� :
      - Pharmacotherapy 1994;14:561-571.

    5. ERUPTION LICHENOIDE (A CONFIRMER )
      Un cas, sur les parties du corps expos�es � la lumi�re :
      - J Am Acad Dermatol 1995;33:675-676.

    6. PRURIT (CERTAIN RARE)

    7. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)

    8. ACNE (CERTAIN TRES RARE)

    9. PURPURA VASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)

    10. VASCULARITE (CERTAIN TRES RARE)

    11. ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)

    12. ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)

    13. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)

    14. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)

    15. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)

    16. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)

    17. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)

    18. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      M�canisme immunoallergique.

    19. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      R�versible � l'arr�t du traitement :
      - Br Med J 1986;292:866.

    20. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)

    21. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)

    22. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)

    23. URICEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Le plus souvent mod�r�e et asympt�matique, tr�s rarement compliqu�e de crise de goutte, elle est d�e � une diminution de l'uricurie.

    24. URICURIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)

    25. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)

    26. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)

    27. PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
      R�versible � l'arr�t du traitement, parfois lentement.

    28. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      FORTES DOSES

      Sensitivomotrice ou � pr�dominence sensitive, elle pr�c�de parfois une n�vrite optique.
      Elle est r�versible � l'arr�t du traitement qu'elle impose, les paresth�sies r�gressent plus lentement.

    29. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)

    30. HALLUCINATION (CERTAIN TRES RARE)

    31. CRISE DE GOUTTE (CERTAIN TRES RARE)

    32. NEVRITE OPTIQUE RETROBULBAIRE (CERTAIN RARE)
      Axiale le plus souvent, parfois p�riaxiale, uni ou bilat�rale, elle est d'apparition progressive, en g�n�ral apr�s 2 � 6 mois de traitement et �volue en 3 stades.
      Elle r�gresse habituellement apr�s l'arr�t du traitement en quelques mois � un an, mais des atteintes irr�versibles ont �t� rapport�es.
      Le premier signe impose l'arr�t du m�dicament.
      Sa fr�quence est dose-d�pendante : moins de 1 % pour une dose de 15 milligrammes par kilogramme et par jour, 5 % pour une dose de 25 milligrammes par kilogramme et par jour
      Elle parait d�e � une d�pl�tion en zinc ch�lat� par l'�thambutol.
      Un cas rapport�, survenant dans les premiers jours suivant le d�but du traitement :
      - Am J Med 1991;90:404-406.

    33. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Signe une n�vrite optique dans sa phase d'�tat et impose l'arr�t du traitement.

    34. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN RARE)
      Premier stade de la n�vrite optique, d'axe rouge-vert, elle est plus lente � r�gresser que la baisse de l'acuit� visuelle.

    35. SCOTOME (CERTAIN RARE)
      Le plus souvent central, dans les n�vrites optiques axiales, parfois scotome p�riph�rique avec r�trecissement concentrique du champ visuel, dans les n�vrites optiques p�riaxiales.

    36. FLOU VISUEL (CERTAIN RARE)
      N�cessite un examen ophtalmologique.

    37. CECITE (CERTAIN TRES RARE)
      Peut survenir en cas de poursuite du traitement malgr� l'existence de signe de n�vrite optique.

    38. RETINOPATHIE HEMORRAGIQUE (CERTAIN TRES RARE)

    39. GLAUCOME (CERTAIN TRES RARE)
      A angle ouvert.

    40. FOND D'OEIL(ANOMALIE) (CERTAIN TRES RARE)
      de type variable :
      - paleur papillaire par atrophie optique au dernier stade de n�vrite optique,
      - oed�me papillaire,
      - h�morragies r�tiniennes d'abord p�ripapillaires.

    41. NEURORETINITE (CERTAIN TRES RARE)

    42. OEDEME PAPILLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Dans le cadre d'une papillite.

    43. ATROPHIE DU NERF OPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Survient tardivement, dans le cadre d'une n�vrite optique.

    44. REACTION D'HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      A type de fi�vre et d'�ruption cutan�e, d'arthralgies et d'atteinte h�matologique.

    45. SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
      Un cas rapport� :
      - Arch Intern Med 1981;141:1677.

    46. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (A CONFIRMER )
      Un cas rapport�, r�gressif � l'arr�t du traitement, avec �preuve de r�introduction positive.

    47. INSUFFISANCE RENALE (A CONFIRMER )
      Deux cas rapport�s, r�versibles � l'arr�t du traitement :
      - Br Med J 1976;2:1105.

    48. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      - Nephron 1991;59:679-680.

    49. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas rapport� de thrombop�nie � 5000/m3 plaquettes associ�e � une an�mie :
      - Chest 1982;81:765-766.
      Un cas :
      - Tubercle 1989;70:211-212.
      Une cas, associ� � une �osinophilie :
      - Chest 1994;106:1638-1639.

    50. PNEUMONIE (A CONFIRMER )
      Un cas avec eosinophilie:
      - J All Clin Immunol 1997;100:712-713.

    Effets sur la descendance

    1. TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL

    2. PAS D'EFFET SIGNALE CHEZ L'HOMME
      Serait utilisable au cours de la grossesse:
      - Am Rev Resp Dis 1980;122:65.

    Pharmaco-Dépendance

    1. NON

    Précautions d'emploi

    1. INSUFFISANCE RENALE

    2. DIABETE

    3. ALCOOLISME CHRONIQUE

    4. TABAGISME

    5. ATTEINTE OCULAIRE PREEXISTANTE
      RISQUE ACCRU DE NEVRITE OPTIQUE.

    6. ENFANT
      SURVEILLANCE OPHTALMOLOGIQUE PLUS DIFFICILE.

    Contre-Indications

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    2. NEVRITE OPTIQUE

    Posologie et mode d'administration

    Dose usuelle par voie orale:
    - chez l'adulte:
    Quinze � vingt milligrammes par kilo par jour en une prise le matin � jeun.
    Posologie maximale: vingt cinq milligrammes par kilo par 24 h, obligatoirement de courte dur�e: ne pas d�passer 60 jours, puis r�duire � quinze milligrammes par kilo et par jour.
    - chez l'enfant de 30 mois � 15 ans:
    Vingt � trente milligrammes par kilo par 24 heures.
    - chez le nourrison de moins de 30 mois:
    Quinze � vingt milligrammes par kilo par 24 heures.

    Dose usuelle par voie intraveineuse en perfusion lente:
    M�me posologie, dilu�e dans 250 � 500 ml de glucos� isotonique.

    Dose usuelle chez l'insuffisant r�nal: (dosages s�riques p�riodiques pour adapter la posologie en cas d'insuffisance r�nale s�v�re):
    - clairance de la cr�atinine >100ml/mn: Quinze � vingt milligrammes par kilo par jour.
    - clairance de la cr�atinine de 70 � 100 ml/mn: Quinze milligrammes par kilo par jour.
    - clairance de la cr�atinine de 10 � 70 ml/mn: Dix milligrammes par kilo par jour.
    - clairance de la cr�atinine < 10 ml/mn: Cinq milligrammes par kilo par 24 heures.
    - Patient h�modialys�: Cinq milligrammes par kilo et par jour, et le jour de la dialyse: sept milligrammes par kilo.

    Utilis� en association avec d'autres traitements antituberculeux.
    Bilan avant traitement:
    Examen ophtalmologique: acuit� visuelle, champ visuel, vision des couleurs, fond d'oeil.
    Bilan r�nal.
    Surveillance du traitement:
    Examens ophtalmologiques r�guliers: entre le 15�me et le 20 �me jour, au deuxi�me mois, puis tous les 2 mois.
    Bilans r�nal, h�patique et num�ration formule sanguine r�guliers.

    Pharmaco-Cinétique

    - 1 - DEMI VIE 4.50 heure(s)
    - 2 - ELIMINATION voie r�nale
    - 3 - ELIMINATION voie f�cale
    - 4 - ELIMINATION h�modialyse
    - 5 - ELIMINATION dialyse p�riton�ale

    Absorption
    Taux s�rique maximum 2 � 4 h apr�s adminsitration par voie orale.
    10 � 20% de la dose ing�r�e ne sont pas absorb�s.
    Répartition
    Taux s�rique r�duit de moiti� vers 8 heures.
    Importante localisation �rythrocytaire.
    Importante diffusion dans tout l'organisme.
    Semblerait poss�der une certaine affinit� pour le zinc, dont il augmente l'�limination urinaire.

    Demi-Vie
    4,5 h.
    Comprise entre 4 et 5 h.
    Métabolisme
    Oxydation des fonctions alcool en ald�hyde et en acide pour 5 � 15% de la dose totale.
    M�tabolites inactifs.
    Elimination
    Voie r�nale.
    50% sous forme inchang�e et 8 � 15% sous forme m�tabolis�e en 24 h.
    Voie f�cale:
    Pr�s de 20% sous forme inchang�e .
    Dialyse p�riton�ale.
    40% en 1 s�ance.
    H�modialyse:
    40% en 1 s�ance normale.

    Spécialités

    Pour rechercher les sp�cialit�s contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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