SULFASALAZINE

SULFASALAZINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide 2-hydroxy-5-[[4-(2-pyridinylamino)sulfonyl]phényl]azo]benzoïque

    Ensemble des dénominations

    BAN : SULPHASALAZINE

    CAS : 599-79-1

    DCF : SALAZOSULFAPYRIDINE

    DCIR : SULFASALAZINE

    USAN : SULFASALAZINE

    autre dénomination : SALAZOPYRINE

    autre dénomination : SALICYLAZOSULFAPYRIDINE

    autre dénomination : SULPHASALAZINE

    bordereau : 1357

    rINN : SULFASALAZINE

    sel ou dérivé : SULFAPYRIDINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste II

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
      BACTERIOSTATIQUE
    2. ANTISEPTIQUE INTESTINAL (principale certaine)
    3. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    4. ANTIINFLAMMATOIRE LOCAL (principale certaine)
      AU NIVEAU INTESTINAL
    5. INHIBITEUR DE LA SYNTHESE DES PROSTAGLANDINES E2 (à confirmer)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Incomplètement connu: possède une affinité particulière pour les tissus conjonctifs et les membranes séreuses.
      L’acide aminosalicylique agirait en tant qu’antiinflammatoire local et serait responsable de l’effet thérapeutique.
      Inhibe la 15 hydroxydéhydrogénase responsable de l’inactivation des prostaglandines qui pourrait jouer un rôle dans l’activité de la sulfasalazine dans la rectocolite hémorragique:
      – Biochem Pharmacol 1983;32:2863.
      L’inhibition des leucotriènes pourrait expliquer l’activité antiinflammatoire:
      – Eur J Pharmacol 1989;169:225-234.
      Une augmentation des concentrations extracellulaires d’adénosine consécutive à l’activation d’ecto-5′-nucléotidase contribue à l’activité antiinflammatoire.
      – J Clin Invest 1998;101:295-300.
      L’activité antiinflammatoire serait dûe à l’inhibition du facteur de transcription NF Kappa B; le 5 ASA et la sulfapyridine seraient inactifs sur ce facteur:
      – J Clin Invest 1998;101:1163-1174.
      Entraîne une inhibition du facteur de transcription NF-kappaB et une mort par apoptose des lymphocytes T qui pourraient contribuer à son effet antiinflammatoire :
      – Br J Pharmacol 1999;128:1361-1369.
    2. secondaire
      Activité antidiarrhéique par diminution de la sécrétion colique de sodium et d’eau dans la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.
      Propriétés immunosuppressives.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE LOCAL (principal)

    1. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (principale)
      Adjuvant des corticoïdes au cours des poussées.
      Prévention des récidives.
      En prévention des rechutes, serait moins efficace que l’olsalazine (essai randomisé) :
      – Am J Gastroenterol 1995;90:381-387.
      Le traitement au long cours réduirait le risque de cancer colorectal :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1996;8:1179-1183.
    2. MALADIE DE CROHN (principale)
      Au cours des poussées.
      Pas d’effet démontré sur la prévention des récidives.
    3. COLITE RADIQUE (principale)
    4. POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
      Chez les sujets qui ne répondent pas aux AINS. L’activité de la sulfasalazine proviendrait de la sulfapyridine et non de l’acide 5-aminosalicylique :
      – Clin Pharm 1987;7:921.
      Serait moins efficace mais mieux tolérée que les sels d’or :
      – Ann Rheum Dis 1987;46:177-183.
      Thérapeutique de premier choix, d’efficacité proche du méthotrexate auquel elle peut être associée :
      – Drugs 1995;50:137-156 (134 références).
    5. PSORIASIS (secondaire)
      Essai contrôlé positif :
      – Arch Dermatol 1990;126:487-493.
    6. SCLEROSE EN PLAQUES (à confirmer)
      Pourrait avoir un effet modeste et transitoire sur la progression de l’affection chez certains patients:étude canadienne sur 199 patients:
      – Neurology 1998;51:1342-1352.
    7. RHUMATISME PSORIASIQUE (à confirmer)
      – Sem Hôp Paris 1991;67:1028-1036.
    8. DERMATITE HERPETIFORME (à confirmer)
    9. SCLERODERMIE (à confirmer)
    10. SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE (à confirmer)
      – Ann Rheum Dis 1986;45:396-399.
      – Br Med J 1986;293:911-915.
    11. LUPUS ERYTHEMATEUX CHRONIQUE (à confirmer)
      Une observation citée et trois rapportées :
      – Presse Méd 1994;23:95-96.

    1. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      Un cas, avec fièvre, éruption cutanée, hépatite et lymphocytose atypique :
      – Am J Med 1986;81:707-708.
      7 cas rapportés à la pharmacovigilance suédoise :
      – Bull from SADRAC 1991;59:6.
    2. REACTION ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    3. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      A type de maculopapules.
      Eruption cutanée pustuleuse :
      – Presse Med 1993;22:271.
    4. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    5. ERYTHEME PIGMENTE FIXE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit, deux autres ont déjà été rapportés :
      – Contact Dermatitis 1996;34:155-156.
    6. ANEMIE MACROCYTAIRE (CERTAIN )
      Secondaire à la carence en folates.
    7. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
      ACETYLEUR LENT
      DEFICIT EN G6PD

      Deux cas d’anémie hémolytique sur 10 332 patients :
      – Pharmacotherapy 1995;15:176-181.
      Un cas chez un patient âgé au cours du traitement d’une colite ulcéreuse. Réversible à l’arrêt et réintroduction positive :
      – BMJ 2000;320:1132.

    8. CARENCE EN FOLATES (CERTAIN )
      Réduction de l’absorption digestive de l’acide folique :
      – Arch Intern Med 1983;143:902-904.
    9. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Trois cas :
      – Ann Rheum Dis 1989;48:539-541.
      Un cas, après sulfasalazine puis mésalazine :
      – Therapie 1991;46:341.
      Un cas, avec thrombopénie :
      – Clin Exp Dermatol 1994;19:419-420.
      Quatre cas de leucopénie sur 10 332 patients :
      – Pharmacotherapy 1995;15:176-181.
    10. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Neuf cas de neutropénie sur 10 332 patients :
      – Pharmacotherapy 1995;15:176-181.
    11. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      Vingt cas rapportés dans la littérature :
      – Drug Intell Clin Pharm 1988;22:139-142.
      Un cas mortel :
      – J Rheumatol 1989;16:1166-1167.
      Un cas après 22 jours de traitement, traité favorablement par 500 mcg/j de sargramostim :
      – Clin Pharm 1993;12:179.
      Un cas fatal chez un sujet âgé :
      – J Rheumatol 1993;20:909-910.
      Sept cas d’agranulocytose sur 10 332 patients :
      – Pharmacotherapy 1995;15:176-181.
      Un cas après 5 mois de traitement, nécessitant le recours au GM-CSF :
      – Aliment Pharmacol Ther 1995;9:711-712.
      Autres publicat

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