CLOFIBRATE D’ALUMINIUM
CLOFIBRATE D’ALUMINIUM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
2bis-(4-chlorophénoxy)-2-méthylpropionate d’hydroxyaluminiumEnsemble des dénominations
CAS : 24818-79-9
DCIR : CLOFIBRATE D’ALUMINIUM
autre dénomination : ALUMINIUM CLOFIBRATE
autre dénomination : CLOFIBRATE BASIQUE D’ALUMINIUM
bordereau : 1106
rINN : ALUMINIUM CLOFIBRATE
sel ou dérivé : BEZAFIBRATE
sel ou dérivé : CLOFIBRATE
sel ou dérivé : CLOFIBRATE CALCIQUE
sel ou dérivé : CLOFIBRATE DE PYRIDOXINE
sel ou dérivé : CLOFIBRIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : CLOFIBRATE
- HYPOLIPIDEMIANT (principale certaine)
- HYPOTRIGLYCERIDEMIANT (principale certaine)
- HYPOCHOLESTEROLEMIANT (principale certaine)
- ANTIDIURETIQUE (secondaire certaine)
STIMULE LA SECRETION D’ADH - ANTIATHEROMATEUX (à confirmer)
Mécanismes d’action
- principal
Réduction du pool tissulaire de cholestérol sans diminution obligatoire de la cholestérolémie.
Inhibition de la biosynthèse du cholestérol.
Diminue le taux plasmatiques des VLDL et des triglycérides.
S’oppose à la libération hépatique de triglycérides.
Antidiurétique par sensibilisation à la vasopressine endogène. - secondaire
DIminue le taux plasmatique des lipoprotéines de faible densité.
Augmente l’activité du facteur clarifiant.
Normalise l’adhésivité plaquettaire et les taux de fibrinogène anormalement élevés.
- NORMOLIPEMIANT (principal)
– REDUCTION DE VINGT A TRENTE POUR CENT DES TRIGLYCERIDES PLASMATIQUES
– REDUCTION DE QUATRE A DIX POUR CENT DU CHOLESTEROL PLASMATIQUE - ANTIDIURETIQUE (accessoire)
- HYPERLIPIDEMIE (principale)
Traitement symptomatique, en association au régime alimentaire, des hypertriglycéridémies et des hypercholestérolémies endogènes de l’adulte, isolées ou associées.
– Lorsqu’un régime adapté et assidu s’est avéré insuffisant.
– Lorsque la cholestérolémie après régime reste élevée et/ou qu’il existe des facteurs de risque associés. - HYPERCHOLESTEROLEMIE (principale)
Traitement symptomatique, en association au régime alimentaire, des hypertriglycéridémies et des hypercholestérolémies endogènes de l’adulte, isolées ou associées.
– Lorsqu’un régime adapté et assidu s’est avéré insuffisant.
– Lorsque la cholestérolémie après régime reste élevée et/ou qu’il existe des facteurs de risque associés. - HYPERTRIGLYCERIDEMIE (principale)
Traitement symptomatique, en association au régime alimentaire, des hypertriglycéridémies endogènes de l’adulte. - HYPERLIPIDEMIE MIXTE (principale)
traitement symptomatique, en association au régime de l’hyperlipidémie de type III. - DIABETE INSIPIDE (secondaire)
Quand persiste une secrétion résiduelle d’hormone antidiurétique.
- RHABDOMYOLYSE (CERTAIN )
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (CERTAIN RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- HYPOCOAGULABILITE (CERTAIN RARE)
- TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN )
- CRAMPE (CERTAIN )
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN )
- ASTHENIE (CERTAIN )
- PRURIT (CERTAIN )
- SECHERESSE DE LA PEAU (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- HEMATURIE (CERTAIN )
- PROTEINURIE (CERTAIN )
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE RENALE
SYNDROME NEPHROTIQUE - CPK(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE RENALE
SYNDROME NEPHROTIQUE - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (A CONFIRMER )
Un cas, après dix jours de traitement (sel de clofibrate non précisé) :
– Acta Derm Venereol 1994;74:475.
- ENFANT
A N’UTILISER QU’EN CAS DE NECESSITE ABSOLUE L’INNOCUITE N’ETANT PAS DEMONTREE - HYPOALBUMINEMIE
- SYNDROME NEPHROTIQUE
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE
Peut favoriser la formation de calculs intrahépatiques et entrainer une augmentation paradoxale de la cholestérolémie. - GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte dans les hyperlipidémies:
Mille cinq cents à deux mille cinq cents milligrammes par jour en 2 à 3 prises au cours des repas.
En cas d’association avec les antivitamines K, diminuer la dose des anticoagulants (une
diminution de moitié est en général nécessaire) sous couvert des contrôles habituels.
De même, chez le diabétique insulino-dépendant, adapter la posologie de l’insuline en fonction des résultats de la glycémie.Dose usuelle par voie orale chez l’adulte
et l’enfant dans le diabète insipide:
Deux mille cinq cents milligrammes par jour en plusieurs prises.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Absorption digestive retardée.
Répartition
LIqisons aux protéines sériques sous forem d’acide chlorophenoxyisobutyrique, dont la demi-vie plasmatique est de 12 heures.
Métabolisme
Rapidement hydrolysé dans le tractus digestif et par les estérases plasmatiques en acide chlorophenoxyisobutyrique.
Libération intestinale d’hydroxyde d’aluminium.
Elimination
Voie rénale.
Sous forme glycuroconjuguée.
45% sont éliminés en 24 h.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ATHEROLIP (ALLEMAGNE)
- ATHEROLIP (SUISSE)
- VASOTEN (ESPAGNE)