SURAMINE SODIQUE
SURAMINE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/9/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
UREYLENE-3,3’BIS(BENZAMIDO-3 METHYL-4 BENZAMIDO)-8 NAPHTALENETRISULFONATE-1,3,5 HEXASODIQUEEnsemble des dénominations
CAS : 129-46-4
DCF : SURAMINE SODIQUE
DCIR : SURAMINE SODIQUE
autre dénomination : B 205
autre dénomination : BAYER 205
autre dénomination : NAPHURIDE
autre dénomination : P 309
bordereau : 1235Classes Chimiques
Molécule(s) de base : SURAMINE
- ANTIPARASITAIRE (principale certaine)
- ANTIPROTOZOAIRE (principale certaine)
- TRYPANOSOMA GAMBIENSE (principale certaine)
- TRYPANOSOMA RHODESIENSE (principale certaine)
- TRYPANOCIDE (principale certaine)
- ANTHELMINTHIQUE (principale certaine)
- NEMATODES (principale certaine)
- ONCHOCERCA VOLVULUS (principale certaine)
- FILARICIDE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action trypanocide par mécanisme inconnu; ne semble pas dû à une inhibition enzymatique; entraine une atteinte morphologique des trypanosomes au niveau des membranes des constituants intracellulaires ,à l’exception des lysosomes.
Possède une activité anti-TNF alfa en provoquant la dissociation de la forme trimérique active du TNF alfa en monomères inactifs :
– Biochem Pharmacol 1999;58:851-859.
- ANTIPARASITAIRE (principal)
- ANTIPROTOZOAIRE (principal)
- FILARICIDE (accessoire)
- ANTHELMINTHIQUE (accessoire)
- ONCHOCERCA VOLVULUS (accessoire)
- NEMATODES (accessoire)
- TRYPANOSOMIASE AFRICAINE (principale)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN )
Apparaissant chez 80 % des patients, le plus souvent dés le premier jour de traitement et disparaissant spontanément en quelques jours malgré la poursuite de celui-ci :
– Arch Dermatol 1995;131:1147-1153. - PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
A type d’hyperesthésie. - PHOTOPHOBIE (CERTAIN TRES RARE)
- NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- OEDEME DES PAUPIERES (CERTAIN TRES RARE)
- ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE SURRENALE (CERTAIN FREQUENT)
Une étude américaine rapporte une fréquence de 23% chez 98 malades traités pour SIDA :
– JAMA 1987;258:1347-1351.
– Presse Med 1987;16:1979.
11 cas rapportés au cours d’un essai randomisé. Un traitement cortico et minéralocorticoïde à dose physiologique est conseillé en cas d’utilisation de fortes doses de suramine :
– Cancer 1996;78:2411-2420. - SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
Un cas fatal :
– Eur J Cancer 1991;27:1338. - THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas d’origine immuno-allergique :
– Cancer 1993;71:851-854. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
15 minutes après une première injection IV :
– Pharmacotherapy 1993;13:656-667. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas d’hyperphosphatémie marquée avec acidose métabolique lors de l’utilisation de suramine pour un cancer de la prostate :
– Cancer 1994;74:1612-1614.
Un cas réversible au cours du traitement d’un cancer de la prostate :
– Am J Clin Oncol 1997;20:433-434. - ERYTHEME POLYMORPHE (A CONFIRMER )
Un cas :
– J Am Acad Dermatol 1995;32:292-293.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intraveineuse ou intramusculaire profonde:
– chez l’adulte:
Dose initiale de deux cents milligrammes le premier jour pour tester la sensibilité du malade.
puis, Un grammes par jour aux jours 1, 3, 7, 14 et 21, puis un gramme par
semiane pendant 5 semianes supplémentaires, si besoin.
Total pour une cure: cinq à dix grammes.
Arrêt de 3 mois entre les cures.– chez l’enfant:
Dix milligrammes par kilo et par jour, 3 injections à 7 jours d’intervalle pour une cure.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Mauvaise résorption par le tube digestif.
Répartition
Très fortement lié aux protéines plasmatiques, ne passe pas la barrière hématoencéphalique.
Métabolisme
Inconnu.
Elimination
Voie rénale:
Elimination lente car réabsorption tubulaire.
Bibliographie
– Clin Pharmacokinet 1988;15:69-93.
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Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ANTRYPOL (PAYS-BAS)
- ANTRYPOL (ANGLETERRE)
- GERMANIN (PAYS-BAS)
- GERMANIN (RFA)
- GERMANIN (SUISSE)
- GERMANIN (USA)
- MORANYL (PAYS-BAS)
- MORANYL INJECTABLE (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- NAPHURIDE (PAYS-BAS)
- NAPHURIDE (USA)