ATRACURIUM BESILATE

ATRACURIUM BESILATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/11/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    dibenzènesulfonate de 2,2′-[1,5-pentanediylbis-[oxy(3-oxo-3,1-propanediyl)]]bis[1-[(3,4-diméthoxyphényl)-méthyl]-1,2,3,4-tétrahydro-6,7-diméthoxy-2-méthylisoquinoléinium]

    Ensemble des dénominations

    BAN : ATRACURIUM BESYLATE

    CAS : 64228-81-5

    DCIR : BESILATE D’ATRACURIUM

    USAN : ATRACURIUM BESYLATE

    autre dénomination : BESILATE D’ATRACURIUM

    bordereau : 2732

    code expérimentation : BW-33A

    code expérimentation : 33A74

    rINN : ATRACURIUM BESILATE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. CURARISANT (principale certaine)
    2. CURARISANT NON DEPOLARISANT (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Curarisant non dépolarisant agissant par compétition avec l’acétylcholine au niveau des récepteurs de la plaque motrice.
      L’activité peut être antagonisée par des inhibiteurs d’acétylcholinestérases.
      Sa durée d’action est environ moitié moindre de celle de la D-tubocurarine.
      Son pouvoir histamino-libérateur serait plus faible que celui de la D-tubocurarine.

    1. CURARISANT (principal)

    1. ANESTHESIE GENERALE (principale)
    2. VENTILATION ASSISTEE(ADJUVANT) (principale)

    1. FLUSH (CERTAIN RARE)
    2. PRURIT (CERTAIN RARE)
    3. HYPERSECRETION BRONCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    4. BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
    5. BRADYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
    6. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
    7. ARRET CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
    8. ACCOUTUMANCE (CERTAIN RARE)
      Un cas après 3 jours de curarisation, réfractaire à l’augmentation des doses :
      – Ann Pharmacother 1993;27:862-865.
      Quatre cas, nécessitant une importante augmentation des doses en 1 à 8 jours :
      – Am J Health-Syst Pharm 1995;52:635-639.
    9. BLOC NEUROMUSCULAIRE(PROLONGATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas de blocage neuromusculaire persistant 8 semaines après l’administration :
      – Crit Care Med 1994;22:1699-1701.
      Un cas de ‘faiblesse musculaire’ se prolongeant pendant plusieurs semaines à la suite d’une utilisation durant 13 jours :
      – Anesth Analg 1994;79:1211.
      Deux cas de ‘faiblesse musculaire’ se prolongeant pendant 2 mois à la suite d’une utilisation durant 3 et 4 jours :
      – Pharmacotherapy 1995;15:254-259.
      Un cas persistant 50 heures après l’arrêt d’une administration ayant durée 32 heures; ce cas a été observé en l’absence d’association à des corticoïdes (contrairement aux cas précédemment décrits) :
      – South Med J 1996;89:624-626.
    10. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN )
      Un cas, chez un patient préalablement sensibilisé par une exposition antérieure au mivacurium; il pouuait exister une sensibilité croisée entre les 2 curares :
      – Anaesthesia 1995;50:185
      Serait à l’origine en France de 23,7% des chocs induits par les curarisants :
      – CNS Drugs 2000;14:115-133.

    1. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le lapin.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. ASTHME
    2. ANTECEDENTS ALLERGIQUES
    3. CARDIOPATHIE SEVERE
    4. MYASTHENIE

    1. GROSSESSE
      Tératogène chez le lapin.
    2. ALLAITEMENT
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    4. SYNDROME DE LAMBERT-EATON

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie intraveineuse :
    – Adulte et enfant : débuter par quatre à cinq cents microgrammes par kilogramme de poids corporel.
    Une dose d’entretien de quatre-vingts à cent microgrammes par kilogramme peut être injectée 20 à 45 minutes plus
    tard et renouvelée toutes les 15 à 25 minutes.
    Chez les sujets ayant des antécédents de réactions anaplylactoïdes ou d’asthme, la dose sera réduite et injectée de manière fractionnée.
    Ne pas administrer chez des sujets curarisés par la succinylcholine,
    nécessite d’attendre une disparition totale des effets de la succinylcholine.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    82
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    20
    minute(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    Absorption
    Utilisé exclusivement par voie intraveineuse.
    Une myorésolution maximale est obtenue en 3 à 5 minutes.

    Répartition
    La récupération débute au bout de 20 à 35 minutes pour être complète 60 à 70 minutres après l’injection.
    Le délai de récupération peut être allongé de 10 minutes lors de l’utilisation de l’enflurane, l’isoflurane ou l’halothane.
    Ne franchit que peu la
    barrière placentaire (sans conséquence sur le nouveau-né).
    Liaison aux protéines plasmatiques : 82%.

    Demi-Vie
    La demi-vie est en moyenne de 20 minutes.
    La durée d’action n’est pas corrélée avec le taux de pseudocholinestérases plasmatiques.
    La demi-vie n’est pas allongée chez les obèses, ni la durée d’action :
    – Clin Pharmacol Ther 1990;48:18-25.
    La demi-vie
    n’est pas allongée en cas d’insuffisance rénale, mais celle de certains de ses métabolites potentiellement toxiques le serait :
    – Clin Pharmacokinet 1990;19:230-240.

    Métabolisme
    Inactive au niveau plasmatique sous l’effet d’estérases non spécifiques (indépendamment de l’état hépatique).

    Elimination
    *Voie rénale : élimination sous forme métabolisée.
    *Voie fécale : élimination sous forme métabolisée.

    Bibliographie

    – Br J Anaesth 1983;55,Suppl1.
    – Anesthesiology 1984;61:328-331.
    – Drugs 1987;34:98-135.
    – Clin Pharm 1991;10:32-48.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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