HYOSCYAMINE BROMHYDRATE

HYOSCYAMINE BROMHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/1/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    L-TROPATE DE TROPANYLE-3 BROMHYDRATE

    Ensemble des dénominations

    autre dénomination : BROMHYDRATE D’HYOSCYAMINE

    autre dénomination : BROMHYDRATE DE HYOSCYAMINE

    autre dénomination : HYOSCIAMINE BROMHYDRATE

    bordereau : 578

    sel ou dérivé : HYOSCYAMINE CHLORHYDRATE

    sel ou dérivé : HYOSCYAMINE SULFATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base


    Regime : liste I

    1. PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
      ACTION PERIPHERIQUE ET CENTRALE,PLUS PUISSANTE A DOSES EGALES QU’AVEC L’ATROPINE.
    2. ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (principale certaine)
      EFFET SENSIBLE A FORTES DOSES(SUPERIEURES A 750 MICROGRAMMES ENVIRON PAR LA BOUCHE OU SOUS-CUTANE CHEZ L’ADULTE)
    3. SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
      CET EFFET EST IMPORTANT SI LA STIMULATION INITIALE EST D’ ORIGINE PARASYMPATHOMIMETIQUE(MUSCARINIQUE),ET D’AUTANT PLUS IMPORTANT QUE LA STIMULATION EST PLUS GRANDE.
      .
      CET EFFET EST MOYEN SI LA STIMULATION INITIALE EST PROVOQUEE PAR LA SEROTONINE OU LA NICOTINE.
      .
      CET EFFET EST FAIBLE SI LA STIMULATION INITIALE A UNE AUTRE ORIGINE:CENTRALE,ADMINISTRATION DE MORPHINIQUES,D’HISTAMINE,ET DE VASOPRESSINE,OU AU COURS D’UN COMA INSULINIQUE
    4. MYDRIATIQUE (principale certaine)
      EFFET OBSERVE A FAIBLES DOSES SI UTILISATION LOCALE EN COLLYRE( 1 GOUTTE) .
      NECESSITE D’EMPLOYER DE FORTES DOSES PAR VOIE GENERALE POUR OBTENIR CET EFFET(SUPERIEURES A 450 MICROGRAMMES ENVIRON) .
      L’EFFET DURE DE PLUSIEURS HEURES A QUELQUES JOURS SELON LES SUJETS,PLUS INTENSE ET PLUS PROLONGE CHEZ L’ENFANT ET LE VIELLARD QUE CHEZ L’ADULTE.
    5. ANTISECRETOIRE (principale certaine)
      UNE DOSE DE 17,5 MICROGRAMMES PAR KILO DE POIDS CORPOREL REDUIT LA SECRETION SALIVAIRE DE 50%ENVIRON,EN 2 A 3 HEURES.LA DUREE D’ACTION D’UNE DOSE UNIQUE EST DE 7 A 8 HEURES.
    6. GANGLIOPLEGIQUE (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES ELEVEES(SUPERIEURES A 750 MICROGRAMMES ENVIRON) .
      SI AUGMENTATION DES DOSES:PASSAGE A UN EFFET CURARISANT.
    7. CURARISANT (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES ELEVEES(SUPERIEURES A 750 MICROGRAMMES ENVIRON)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Parasympatholytique: s’oppose de façon compétitive et surmontable aux effets muscariniques de l’acétylcholine:
      Antispasmodique: diminution du tonus de base, de l’amplitude, de la fréquence des mouvements péristaltiques, fermeture des sphincters digestifs, mais ouverture du sphincter d’Oddi. Ces effets s’observent principalement au niveau de l’intestin grêle et du colon.
      Bronchodilatateur: relâchement des muscles lisses des bronches et bronchioles.
      Antisecrétoire au niveau de l’estomac: diminution du volume global de la secrétion gastrique, la concentration en acide chlorhydrique étant peu ou pas modifiée.
      Diminution nette de l’hypersecrétion provoquée par les parasympathomimétiques, diminution partielle de l’hypersecrétion dûe à l’histamine, l’alcool, la caféine.
      Effets oculaires: mydriase passive, paralysie flasque de l’accomodation, perte des reflexes de constriction pupillaire à la lmumière et du réflexe d’accomodation-convergence.
      Effets biliaires et urétéraux: antispasmodique partiel sur les fibres lisses vésiculaires et cholédociennes, peu efficace si le spsme est provoqué par un morphinique ; actif sur les spasmes de l’uretère, bloque la contraction vésicale et l’élimination de l’urine.
      Effets sur l’appareil cardio-vasculaire: bradycardie par stimulation inconstatne du noyau du vague et action directe (agoniste partiel), puis tachycardie.
      Augmente l’automatisme sinusal et améliore la conduction auriculoventriculaire; effets vasculaires et tensionnels peu importants.
    2. secondaire
      Action sur le système nerveux central: déprime la formation réticulée ascendante activatrice et le système pallido-strié, d’où déprime la régulation du tonus musculaire).
      Action excitante corticale: stimulation inconstante du noyau du vague, stimulation des centres respiratoires, sauf aux doses toxiques qui provoquent une dépression.

    1. PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)
    2. MYDRIATIQUE (principal)
    3. ANTISPASMODIQUE (principal)
      LORSQU’UN EFFET PARASYMPATHOMIMETIQUE EST EN CAUSE.
      UTILISATION SOUVENT LIMITEE PAR L’IMPORTANCE DES EFFETS SECONDAIRES.
    4. ANTIBRADYCARDISANT (principal)
      UTILE UNIQUEMENT LORSQUE L’ETAT PATHOLOGIQUE COMPORTE UNE HYPERACTIVITE PARASYMPATHIQUE:BRADYCARDIE NODALE OU SINUSALE SEVERE(APRES INFARCTUS DU MYOCARDE,NOTAMMENT POSTERO- DIAPHRAGMATIQUE),OU BLOC AURICULOVENTRICULAIRE,AINSI QUE LES TROUBLES DU RYTHME ENGENDRES PAR LES REFLEXES A SUPPORT CHOLINERGIQUE LIES A L’INHALATION DES VAPEURS IRRITANTES,A LA STIMULATION DES SINUS CAROTIDIENS,A LA COMPRESSION DES GLOBES OCULAIRES,AUX IRRITATIONS ET MANIPULATIONS VISCERALES.
    5. ANTISECRETOIRE (principal)
    6. ANTIPARKINSONIEN (accessoire)
    7. ANTINAUPATHIQUE (accessoire)
    8. ANTISUDORAL (accessoire)

    1. INTOXICATION PAR LES ANTICHOLINESTERASIQUES (principale)
      TRAITEMENT D’URGENCE UTILISANT,EN FONCTION DE LA SYMPTOMATOLOGIE OBSERVEE,DES DOSES TRES IMPORTANTES PAR VOIE PARENTERALE, SOUVENT SUPERIEURES AUX DOSES MAXIMALES HABITUELLES.
    2. INTOXICATION PAR LES CHAMPIGNONS MUSCARINIQUES (principale)
      INOCYBES ET CLITOCYBES .
      TRAITEMENT D’URGENCE UTILISANT,EN FONCTION DE LA SYMPTOMATOLOGIE OBSERVEE,DES DOSES TRES IMPORTANTES PAR VOIE PARENTERALE, SOUVENT SUPERIEURES AUX DOSES MAXIMALES HABITUELLES.
    3. COLITE SPASMODIQUE (principale)
    4. ENTERITE SPASMODIQUE (principale)
    5. SPASME CERVICO-UTERIN (principale)
    6. DIARRHEE (principale)
    7. VOMISSEMENT (principale)
    8. DYSKINESIE BILIAIRE (principale)
    9. COLIQUE NEPHRETIQUE (principale)
    10. PANCREATITE (principale)
    11. ULCERE GASTRIQUE HYPERSECRETANT (principale)
      Propriétés anagésique et antisecrétoire de l’hyosciamine.
      utilisation souvent limitée par l’importance des effets secondaires.
    12. GASTRITE HYPERSECRETANTE (principale)
      Propriétés anagésique et antisecrétoire de l’hyosciamine.
      utilisation souvent limitée par l’importance des effets secondaires.
    13. OESOPHAGITE (principale)
    14. EXAMEN DU FOND D’OEIL (principale)
      Si indication d’examens rapprochés ou permanents.
    15. IRITIS (principale)
      Immobilisation du muscle ciliaire et de l’iris pour prévenir ou libérer les synéchies.
    16. CHOROIDITE (principale)
    17. PREMEDICATION ANESTHESIQUE (principale)
      Suppression des secrétions bronchiques, digestives, cutanées, et prévention d’une bradycardie réflexe.
    18. ENDOSCOPIE(PREPARATION) (principale)
      Suppression des sécrétions bronchiques,digestives,cutanées,et prévention d’une bradycardie réflexe.
    19. CHOC VAGOTONIQUE (principale)
      Prévention et traitement.
    20. BRADYCARDIE (principale)
      Bradycardie par hyperactivité parasympathique.
    21. RADIOLOGIE DIGESTIVE(ADJUVANT) (principale)
      Modificateur du comportement digestif
    22. SYNDROME PARKINSONIEN (secondaire)
    23. DELIRIUM TREMENS (secondaire)

    1. MYDRIASE (CERTAIN FREQUENT)
      Avec perte de l’accomodation, photophobie, quelques fois micropsie, seule la vision de loin est conservée.
      Ces effets s’observent également à faibles doses, lors de l’utilisation locale en collyres.
    2. HYPERTENSION OCULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      GLAUCOME A ANGLE ETROIT

      Par blocage du drainage de l’humeur aqueuse.

    3. GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      GLAUCOME A ANGLE ETROIT

      Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen.
      Par blocage du drainage de l’humeur aqueuse.

    4. CYCLOPLEGIE (CERTAIN RARE)
      Avec mydriase, photophobie, quelques fois micropsie, seule la vision lointaine est conservée.
      Ces effets s’observent également à faibles doses, lors de l’utilisation locale en collyres.
    5. PHOTOPHOBIE (CERTAIN RARE)
      Avec mydriase, cycloplégie, quelques fois micropsie.
      Ces effets s’observent également à faibles doses, lors de l’utilisation locale en collyres.
    6. MICROPSIE (CERTAIN TRES RARE)
      Avec mydriase, cycloplégie, photophobie.
      Ces effets s’observent également à faibles doses, lors de l’utilisation locale en collyres.
    7. TACHYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
      Tachycardie modérée, parfois précédée de bradycardie pour des posologies faibles.
    8. ARYTHMIE (CERTAIN )
      Peuvent être provoquées par la tachycardie et s’accompagner de palpitations.
    9. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      Avec rythme nodal.

    10. FLUSH (CERTAIN FREQUENT)
      Notamment de la face,
      Par diminution et suppression de la sécrétion sudorale en dépit d’une vasodilatation cutanée.
      Cet effet se manifeste pour de faibles doses.
    11. SECHERESSE DE LA PEAU (CERTAIN FREQUENT)
      Par diminution et suppressionde la sécrétion sudorale en dépit d’une vasodilatation cutanée, cet effet se développe dés les faibles doses.
    12. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
      Signe précoce, constant et prolongé, la sécheresse de la bouche s’accompagne de troubles de la déglutition, de sensation de soif et, parfois, de troubles de la parole.
    13. TROUBLE DE LA PAROLE (CERTAIN TRES RARE)
      Peut accompagner la sécheresse de la bouche.
    14. HYPOSECRETION NASALE (CERTAIN )
    15. HYPOSECRETION LACRYMALE (CERTAIN )
    16. HYPOSECRETION BRONCHIQUE (CERTAIN )
    17. DYSURIE (CERTAIN RARE)
    18. RETENTION AIGUE D’URINE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TUMEUR DE LA PROSTATE
    19. TENESME VESICAL (CERTAIN FREQUENT)
    20. CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
    21. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    22. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    23. TROUBLE DE L’EQUILIBRE (CERTAIN TRES RARE)
    24. PYROSIS (CERTAIN TRES RARE)
      Par augmentation du reflux gastro-oesophagien.
    25. ECZEMA (CERTAIN TRES RARE)
      Atteinte importante atteignant la face.
    26. BRADYPSYCHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      Elle régresse en 24 à 36 heures après l’arrêt du traitement.

    27. TROUBLE DE L’ATTENTION (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      Elle régresse en 24 à 36 heures après l’arrêt du traitement.

    28. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      Elle régresse en 24 à 36 heures après l’arrêt du traitement.

    29. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Par stimulation du système nerveux central, cet effet est peu important à faibles doses.
      Régression en 24 à 36 heures après l’arrêt de l’hyosciamine.

    30. REACTION PARANOIDE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Elle régresse en 24 à 36 heures après l’arrêt du traitement.

    31. HALLUCINATION VISUELLE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    32. HALLUCINATION AUDITIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    33. DESORIENTATION TEMPOROSPATIALE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      SUJET SENSIBLE

      Par stimulation du système nerveux central.
      Effet peu important à faibles doses.

    34. INSTABILITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      SUJET SENSIBLE

      Par stimulation du système nerveux central, effet peu important à faibles doses.

    35. DELIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    36. FIEVRE (CERTAIN )
      Elle peut survenir chez l’adulte, en cas d’utilisation de fortes doses ou chez l’enfant, pour des doses modérées surtout si la température ambiante est élevée.
      Le mécanisme n’est pas totalement connu, la suppression de la secrétion sudorale interviendrait dans une large.
    37. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Par effet ganglioplégique.

    38. CONJONCTIVITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      COLLYRE

      Chez un sujet hypersensible.

    39. RASH (CERTAIN TRES RARE)
      Chez un sujet hypersensible.
    40. ELECTROENCEPHALOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN )
      Trace de sommeil
      Effet paradoxal de l’hyoscyamine car il existe un état d’excitation.

    1. NON

    1. BRONCHITE CHRONIQUE
      Tarissement des sécrétions bronchiques.
    2. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      RISQUE DE PROVOQUER UN INFARCTUS DU MYOCARDE,DE LA TACHYCARDIE, D’ARYTHMIE
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      LES EFFETS DE L’HYOSCYAMINE SONT AUGMENTES ET PROLONGES
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      LES EFFETS DE L’HYOSCYAMINE SONT AUGMENTES ET PROLONGES
    5. SUJETS HYPERSENSIBLES
      LES EFFETS GENERAUX,CARDIAQUES ET CENTRAUX PEUVENT S’OBSERVER AVEC 1 GOUTTE DE COLLYRE.
    6. ENFANT
      LES EFFETS GENERAUX,CARDIAQUES ET CENTRAUX PEUVENT S’OBSERVER AVEC 1 GOUTTE DE COLLYRE.
    7. SUJET AGE
      LES EFFETS GENERAUX,CARDIAQUES ET CENTRAUX PEUVENT S’OBSERVER AVEC 1 GOUTTE DE COLLYRE.
    8. TRISOMIQUE 21
      LES EFFETS GENERAUX,CARDIAQUES ET CENTRAUX PEUVENT S’OBSERVER AVEC UNE GOUTTE DE COLLYRE.

    1. HYPERTHYROIDIE
      Risque de décompensation cardiaque.
    2. GLAUCOME A ANGLE ETROIT
      Risque de crise de glaucome aigu par fermeture de l’angle irido-cornéen.
    3. ADENOME PROSTATIQUE
      Risque de rétention aiguë des urines.
    4. ILEUS PARALYTIQUE
      Aggravation de l’ileus.
    5. STENOSE DU PYLORE
      Risque d’occlusion complète.
    6. TACHYCARDIE
    7. OEDEME AIGU DU POUMON
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFARCTUS DU MYOCARDE
    8. INFARCTUS DU MYOCARDE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      OEDEME AIGU DU POUMON
    9. ALLAITEMENT
      A proscrire en période d’allaitement ou nécessitant de différerer celui-ci car risque d’intoxication atropinique.

    Posologie et mode d’administration

    N’est commercialisé en France que sous forme d’association.
    DOse usuelle par voie orale chez l’adulte:
    Trois cents à six cents microgrammes par jour.
    Des doses plus fortes peuvents être utilisées (jusqu’à sept cent cinquante microgrammes par jour), dans
    des cas particuliers.

    Au cours de la maladie de Parkinson, l’augmentation des doses ou le changement de thérapeutique doivent être effectués de façon progressive.
    Si de fortes doses provoquent des troubles mentaux sévères, le médicament doit être
    arrêté. En dehors de ce cas particulier, le traitement ne doit pas être arrêté brutalement.
    Les effets secondaires mineurs peuvent être contrôlés en réduisant les doses jusuqu’à ce que la tolérance se développe.
    Posologie progressive, sous surveillance
    clinique, en particulier du pouls, de la température, de la conscience.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    25
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Non résorbé au niveau gastrique, résorption intestinale rapide.
    La quantité résorbée n’est pas connue précisément.
    Bonne résorption par les muqueuses et la peau.

    Répartition
    Disparition rapide du sang.
    Distribution et fixation dans tous les tissus.
    Passe la barrière placentaire.
    Passe dans le lait.
    Concentrations plasmatiques faibles, dont 50% sous forme liée.

    Demi-Vie
    (25.00)
    13 A 38 heures.

    Métabolisme
    Non complètement connu.
    Hydrolysé en tropine et acide tripique (ne semble pas être la voie métabolique principale).
    Transformation partielle vraisemblablement hépatique en un métabolite
    inactif (glucuronide), de 50 à 85% selon les
    sujets.
    Vraisemblablement, le foie inactive 50 à 85% de la dose administrée.

    Elimination
    Voie rénale.
    Voie principale (environ 85% des doses administrées par voie parentérale).
    Elimination sans transformation et sous forme de métabolites selon des proportions variant beaucoup d’un sujet à l’autre.
    Voie biliaire:
    Circulation entéro-hépatique
    importante probable.(

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • NATIROSE (ANGLETERRE)

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