XENYTROPIUM BROMURE
XENYTROPIUM BROMURE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/6/1997
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
Identification de la substance
Formule Chimique :
bromure de 3 alpha-hydroxy-8-(p-phénylbenzyl)-1 alpha H,5 alpha H-tropaniumEnsemble des dénominations
CAS : 511-55-7
DCIR : BROMURE DE XENYTROPIUM
autre dénomination : BROMURE DE XENYTROPIUM
autre dénomination : N-DIPHENYL METHYL ATROPINE BROMURE
bordereau : 585
code expérimentation : N-399
rINN : XENYTROPIUM BROMIDEClasses Chimiques
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
Action périphérique. - SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
Action sur la fibre musculaire lisse de l’appareil digestif: diminution du tonus de base, de l’amplitude et de la fréquence des mouvements péristaltiques, fermeture des sphincters digestifs, mais ouverture du sphincter d’Oddi.
Ces effets s’observent principalement au niveau de l’estomac, du duodénum, du jéjunum, de l’iléon et du colon.
Action antispasmodique plus faible au niveau des fibres lisses vésiculaires et cholédociennes;
Bloque la contraction vésicale et l’élimination de l’urine. - ANTISECRETOIRE (principale certaine)
Diminution du volume global de la sécrétion gastrique, la concentration en acide chlorhydrique étant peu, ou pas modifiée.
Diminution nette de l’hypersécrétion provoquée par les parasympathomimétiques; diminution partielle de l’hypersécrétion dûe à l’histamine, l’alcool et la caféine. - MYDRIATIQUE (secondaire certaine)
Mydriase passive, paralysie flasque de l’accomodation, pertes des réflexes de constriction pupillaire à la lumière et du réflexe d’accomodation-convergence.
Nécessité d’employer de fortes doses par voie générale pour obtenir cet effet. - GANGLIOPLEGIQUE (secondaire certaine)
A fortes doses.
Si augmentation des doses, passage à un effet curarisant. - CURARISANT (secondaire certaine)
A très fortes doses.
Effets d’autant plus intenses que les doses sont plus élevées. - EFFETS CARDIOVASCULAIRES (secondaire certaine)
Bradycardie par action directe, puis tachycardie.
Augmente l’automatisme sinusal et améliore la conduction auriculoventriculaire.
Effets vasculaires et tensionnels peu importants.
Mécanismes d’action
- principal
La fonction amine quaternaire apporte une action antinicotinique au niveau des ganglions du système parasympathique, entraînant une action parasympatholytique plus puissante que celle de l’atropine.
Ne bloque les ganglions de système sympathique, et ne devient dons ganglioplégique, qu’à de très fortes doses, largement supérieures aux thérapeutiques usuelles.
Dépourvu d’effet sur le système nerveux central, l’ammonium quaternaire ne passe pas la barrière hématoencéphalique. - secondaire
Ganglioplégique et curarisant à hautes doses.
- ANTISPASMODIQUE (principal)
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)
- DYSPHAGIE SPASMODIQUE (principale)
- SPASME GASTRO-INTESTINAL (principale)
- GASTRITE (principale)
- ULCERE GASTRIQUE (principale)
- ULCERE DUODENAL (principale)
- COLITE SPASMODIQUE (principale)
- CONSTIPATION (principale)
- COLIQUE HEPATIQUE (principale)
- DYSKINESIE BILIAIRE (principale)
- COLIQUE NEPHRETIQUE (principale)
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
- FIEVRE (CERTAIN )
Elle survient surtout chez l’enfant, en particulier si la température ambiante est élevée.
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
Risque de tachycardie, d’arythmie et de provoquer un infarctus du myocarde. - BRONCHITE CHRONIQUE
Tarissement des sécrétions bronchiques. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
Les effets sont augmentés et prolongés. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Les effets sont augmentés et prolongés. - SUJETS HYPERSENSIBLES
Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses. - ENFANT
Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses. - TRISOMIQUE 21
Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses. - GROSSESSE
- ALLAITEMENT
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- HYPERTHYROIDIE
Risque de décompensation cardiaque. - ADENOME PROSTATIQUE
Risque de rétention aiguë des urines. - ILEUS PARALYTIQUE
Risque d’aggravation. - STENOSE DU PYLORE
Risque d’occlusion complète. - TACHYCARDIE
- MYASTHENIE
- RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORME COMPLIQUEE PAR UN MEGACOLON TOXIQUE
FORME SEVERE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
N’existe en France qu’en association.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 3 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Faible résorption digestive: seulement 15 à 25 % de la dose administrée oralement; cette faible résorption peut s’expliquer par la formation d’un complexe non résorbable entre la charge posotive de l’ammonium et le mucus intestinal.
Répartition
Ne traverse pas la barrière hématoencéphalique aux doses thérapeutiques chez un sujet normal (propriété dûe à l’ammonium).
Elimination
Voie rénale:
Elimination rapide.
Voie hépatique:
Elimination rapide.
Voie fécale:
Pour la partie non résorbée.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)