MESNA

MESNA

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    2-mercaptoéthanesulfonate de sodium

    Ensemble des dénominations

    BAN : MESNA

    CAS : 19767-45-4

    DCF : MESNA

    DCIR : MESNA

    USAN : MESNA

    autre dénomination : MERCAPTO ETHANE SULFONATE DE SODIUM

    autre dénomination : MERCAPTO ETHANE SULFONATE SODIQUE

    bordereau : 2382

    code expérimentation : D-7093

    code expérimentation : UCB-3983

    dci : mesna

    rINN : MESNA

    Classes Chimiques


    Regime : liste II

    1. MUCOLYTIQUE (principale certaine)
      SCISSION ET FRAGMENTATION DES PROTEINES RICHES EN PONTS DISULFURE (MUCINE, IMMUNOGLOBULINE A, SERUMALBUMINE)
    2. ANTIDOTE (principale certaine)
      Antidote de l’acroleine (métabolite du cyclophosphamide) et du chloro-acetyl-aldehyde

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Effet mucolytique par rupture des ponts disulfures, entrainant la dénaturation du mucus , modifiant ainsi ses propriétés rhéologiques.
      Effet uroprotecteur: les groupements thiols permettent une neutralisation des métabolites urotoxiques (acroleine et chloroacétaldehyde) formés à partir des oxazaphosphorines (cyclophosphamide, ifosfamide).

    1. MUCOLYTIQUE (principal)
      DIMINUE LA VISCOSITE DE LA COUCHE FIBRILLAIRE DU MUCUS
    2. UROPROTECTEUR (principal)
      PREVENTION DES EFFETS URINAIRES TOXIQUES DES OXAZAPHOSPHORINES

    1. HYPERSECRETION BRONCHIQUE (principale)
      Traitement symptomatique des syndromes d’hypersecrétion bronchique.
    2. MUCOVISCIDOSE (principale)
    3. HYPERSECRETION BRONCHIQUE POST-OPERATOIRE(PREVENTION) (principale)
    4. TOXICITE URINAIRE DES OXAZAPHOSPHORINES(PREVENTION) (principale)
      Traitement préventif des effets toxiques urinaires (cystite hémorragique) des cytostatiques de la classe des oxazaphosphorines (cyclophosphamide, ifosfamide):
      Ann Pharmacother1995;29:918-921

    1. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN )
      Un cas associant fièvre, frissons, éruption maculopapuleuse, nausées et conjonctivite :
      – Lancet 1985;2:329.
      Trois cas :
      – Lancet 1991;338:381-382.
    2. TOUX (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE LOCALE

      Lors des instillations trachéobronchiques.

    3. BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE LOCALE
    4. VEINITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE DIRECTE

      Surtout si le produit est insuffisamment dilué.

    5. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    6. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – DICP 1991;25:867-868.
    8. SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
      Un cas atypique et n’affectant pas les muqueuses :
      – Eur J Dermatol 1997;7:175-176.

    1. ASTHME(ANTECEDENTS)

    1. CRISE D’ASTHME
      Risque d’aggravation.

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle en aérosol ou instillations locales dans la bronchorrhée chez l’adulte:
    Six cents à deux mille quatre cents milligrammes par jour en plusieurs séances.
    dose maximale: cinq grammes par jour.
    Diluer l’ampoule dans du serum pphysiologique ou de
    l’eau distillée afin d’obtenir une solution à 10%.
    Surveillance clinique rigoureuse.
    Kinésithérapie de drainage et bronchoaspiration en cas de bronchorrhée importante.
    Aspirations fréquentes chez les malades intubés ou trachéotomisés.

    Dose usuelle par
    voie intraveineuse dans l’uroprotestion au cours des chiliothérapies par les oxazaphosphorines (uniquement en milieu hospitalier):
    La dose est à déterminer en fonction de la dose d’oxazaphosphorine: de 60 à 200% de cette dose selon le protocole
    utilisé.
    – soit en perfusion continue de 120 à 200% de la dose de cytostatique; la perfusion sera commencée 1/4 heure avant la chimio et poursuivie 8 à 12 h après sa fin, dans certains cas pendant 24 h.
    – soit en intraveineuse directe: fractionner la
    dose totale en 3 injections espacées de 4 heures; début de l’injection en même temps que la chimiothérapie.

    Bibliographie

    – Dossier du CNIMH 1984;6:209-215 (Comme uroprotecteur).
    – Cancer Treat Rev 1983;10, Suppl A.
    – Dossier du CNHIM 2001;22:259

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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