PROCHLORPERAZINE MESILATE
PROCHLORPERAZINE MESILATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/8/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
CHLORO-2[(METHYL-4 PIPERAZINYL-1)-3 PROPYL]-10 PHENOTHIAZINE METHANESUL FONATEEnsemble des dénominations
autre dénomination : METHANE SULFONATE DE PROCHLORPERAZINE
autre dénomination : METHANESULFONATE DE PROCHLORPERAZINE
autre dénomination : PROCHLORPERAZINE MESYLATE
autre dénomination : PROCHLORPERAZINE METHANE SULFONATE
autre dénomination : PROCHLORPERAZINE METHANE-SULFONATE
bordereau : 320
sel ou dérivé : PROCHLORPERAZINE MALEATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIEMETIQUE (principale certaine)
- ANTIDELIRANT (principale certaine)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principale certaine)
- ADRENOLYTIQUE (secondaire certaine)
- HYPOTHERMISANT (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Pas d’action corticale directe.
Hypothermiant par dépression de l’hypothalamus (mécanisme adrénolytique).
Provoque une indifférence émotionnelle par action sur le système limbique;
Provoque un syndrome extrapyramidal par inhibition des neurones dopaminergiques inhibiteurs des noyaux gris centraux.
Action sur la formation réticulée: diminution de l’influence activatrice sur le cortex, entrainant une sédation de nature antiadrénergique;
Révélation des effets inhibiteurs normaux d’origine sinocarotidienne et vagale;
Myorelaxant par inhibition de l’action régulatrice de la formation réticulée descendante et dépression des réflexes polysynaptiques. - secondaire
Depression de la Trigger zone, centre du vomissement, au niveau des chémorécepteurs.
Dépression des centres bulbaires respiratoires et cardiovasculaires.
Hypotension, dûe aussi à une diminution des résistances périphériques.
Effets endocriniens: libération initiale de TSH et d’ACTH, puis dans un sacond temps, inhibition de la sécrétion des stimulines hypophysaires; augmente la sécrétion de LTH.
- PSYCHOLEPTIQUE (principal)
- NEUROLEPTIQUE (principal)
- ANTIEMETIQUE (principal)
- ANTIDELIRANT (principal)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principal)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (principale)
- PSYCHOSE AIGUE (principale)
- ACCES MANIAQUE (principale)
- BOUFFEE DELIRANTE (principale)
- PSYCHOSE CHRONIQUE (principale)
- SCHIZOPHRENIE (principale)
- DELIRE CHRONIQUE (principale)
- NEVROSE (principale)
- VERTIGE (principale)
- SYNDROME VESTIBULAIRE (principale)
- MALADIE DE MENIERE (principale)
- NAUSEE DE LA CHIMIOTHERAPIE (principale)
- VOMISSEMENT DE LA CHIMIOTHERAPIE (principale)
– Oncology 1991;48:226-229.
Réduit l’incidence des vomissements au cours du traitement préparatoire des greffes de moelle (sel de prochlorpérazine non précisé) :
– Cancer 1995;76:2330-2337. - VOMISSEMENT (à confirmer)
Prévention des vomissements post-opératoires: essai randomisé versus ondansétron: la prochlorperazine (sel non précisé) serait plus efficace et moins coûteuse:
– Arch Intern Med 1998;158:2124-2128. - MAL DES RAYONS (principale)
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - SOMNOLENCE (CERTAIN )
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN )
- DYSTONIE AIGUE (CERTAIN )
Deux cas, chez des nourrisons traités depuis 24 à 48 heures pour une gastroentérite virale (sel de prochlorpérazine non précisé) :
– N Z Med J 1994;107:452-453. - MYOCLONIE (CERTAIN )
- SIALORRHEE (CERTAIN )
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN )
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN )
- ICTERE (CERTAIN )
- FIEVRE (CERTAIN )
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
- ICTERE GRAVE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN RARE)
Survenant à l’arrêt d’un traitement au long cours. - AKATHISIE (A CONFIRMER )
Un cas chez un sujet traité depuis 6 semaines par voie intraveineuse (sel de prochlorpérazine non précisé :
– Ann Oncol 1996;7:103. - SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSEEgalement rapporté lors de l’augmentation trop rapide de la posologie.
- CACHEXIE
- MALADIE D’ADDISON
- ATHEROSCLEROSE SEVERE
- HEPATITE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- EPILEPSIE(PETIT MAL)
- ANESTHESIE GENERALE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – ORALE
– 3 – RECTALE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intramusculaire chez l’adulte:
Cinquante à cent milligrammes par jour en 2 à 4 injections.
Dose maximale par prise: vingt cinq milligrammes.La posologie doit être progressive et fractionnée.
Le traitement doit être instauré en
milieu hospitalier, le patient restant en décubitus strict.
Le relai sera pris ensuite par voie orale ou rectale.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
voie fécale
– 3 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Répartition
Cycle entéro-hépatique: répartition dans tous les organes; concentrations maximales dans le foie, la rate, les poumons, les surrénales.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Hépatique: sulfoxydation ; déalkylation du groupe dialkyl amino; hydroxylation sur noyaux et glycuroconjugaison.
Oxydation du groupe dialkylamino en N-oxyde.
Elimination
Voie rénale
Elimination de nombreux métabolites.
Voie fécale
Sous forme de métabolites également.
Voie bilaire:
Sous forme de métabolites.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr