CIBENZOLINE SUCCINATE

CIBENZOLINE SUCCINATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/10/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    succinate de 2-(2,2-diphénylcyclopropyl)-4,5-dihydro-1 H-imidazole

    Ensemble des dénominations


    CAS : 100678-32-8
    DCIMr : SUCCINATE DE CIBENZOLINE

    autre dénomination : CIFENLINE SUCCINATE

    autre dénomination : SUCCINATE DE CIBENZOLINE

    autre dénomination : SUCCINATE DE CIFENLINE

    bordereau : 2705

    code expérimentation : Ro-22-7796

    code expérimentation : UP 5113 01

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : CIBENZOLINE

    Regime : liste I

    1. ANTIARYTHMIQUE (principale certaine)
    2. ANTIARYTHMIQUE CLASSE Ia (principale certaine)
    3. ANTIARYTHMIQUE CLASSE III (principale certaine)
    4. PARASYMPATHOLYTIQUE (secondaire certaine)
    5. INOTROPE NEGATIF (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Les effets sur la conduction cardiaque sont principalement ceux de la classe Ia et secondairement ceux de la classe 3 et 4 (classification de Vaughan-Williams).
      *Prévient le racourcissement de la durée du potentiel d’action de la cellule cardiaque en hypoxie.
      *Augmente le temps de conduction dans le système de His-Purkinje et ventriculaire.
      *N’allonge pas ou peu les périodes réfractaires auriculaire nodale et ventriculaire.
      *Bloque également la conduction antérograde et rétrograde de la voie accessoire.
      *Possède une activité inotrope négative modérée (faible baisse de l’index cardiaque).
      Augmentation modérée de la fréquence cardiaque.
      Absence d’effet tensionnel, l’augmentation des résistances périphériques compensant la baisse du débit cardiaque.

    1. ANTIARYTHMISANT (principal)

    1. ARYTHMIE VENTRICULAIRE (principale)
      Traitement et prévention des arythmies ventriculaires (extrasystoles, tachycardie) notamment à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde :
      – Am Heart J 1985;110:1181-1188.
      – J Clin Pharmacol 1987;27:400-406.
    2. TACHYCARDIE PAROXYSTIQUE SUPRAVENTRICULAIRE (principale)
      Réduction et prévention des crises.
    3. FIBRILLATION AURICULAIRE(PREVENTION) (principale)
      Prévention des récidives après régulation par choc électrique.
    4. FLUTTER AURICULAIRE(PREVENTION) (principale)
      Prévention des récidives après régulation par choc électrique.

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      Trois cas rappotés, par stimulation de l’insulino-secrétion :
      – Presse Med 1988;17:687-691.
      Plus fréquente chez les sujets agés, les sujets dénutris, et les insuffisants rénaux :
      – Prescrire 1990;10,200.
      Autres références :
      – Lancet 1989;1:1232-1233.
      – Sem Hop Paris 1995;71:345-347.
      Un cas avec hyperinsulinisme (sel non précisé):
      – Presse Med 1999;28:1017.
    2. ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
    3. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    4. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    5. URICEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    6. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      La plus souvent modérée.

    7. CHOC CARDIOGENIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSUFFISANCE CARDIAQUE

      Un cas de choc cardiogénique chez un sujet âgé insuffisant cardiaque.

    8. ARYTHMIE (CERTAIN RARE)
      Quelques cas de tachycardie ventriculaire et de torsade de pointes ont été rapportés.
    9. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TROUBLE DE LA CONDUCTION PREEXISTANT

      Quelques cas de blocs de branche et de blocs auriculoventriculaires on été rapportés chez des sujets présentant préalablement des troubles de la conduction cardiaque.

    10. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Réaction d’hypersensibilité à type d’éruption maculopapuleuse.
    11. NAUSEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE ORALE
    12. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE ORALE
    13. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE ORALE
    14. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    15. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    16. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Probablement par ischémie hépatique :
      – Ann Gastroenterol Hepatol 1991;27:269-270.
      Un cas décrit :
      – Gastroenterol Clin Biol 1998;22:106-107.
      Un cas après une semaine de traitement (sel non précisé) :
      – Presse Med 2000;29:703.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le rat, le lapin.

    1. NON

    1. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Risque d’aggravation.
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Risque d’aggravation.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine.
    4. SUJET AGE
      Réduire la posologie.
    5. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE

    1. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE
      Bloc du second et du troisième degré.
    2. BLOC DE BRANCHE
      Bi ou tri fasciculaires.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
      Risque de choc cardiogénique.
    4. GROSSESSE
      Absence d’étude systématique chez la femme enceinte.
    5. ALLAITEMENT
      Absence d’étude sur le passage dans le lait.
    6. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles :

    * Voie orale : quatre à six milligrammes par kilo de poids corporel et par jour en plusieurs prises en commençant par une dose d’attaque de deux milligrammes par kilo.

    * Voie intraveineuse, à n’utiliser qu’en milieu de soins intensifs
    cardiologiques :
    – Traitement d’attaque : faire une injection intraveineuse directe d’un milligramme par kilo de poids corporel en deux minutes.
    En cas de cardiopathie coronarienne sévère la dose sera fractionnée en deux injections d’un demi
    milligramme par kilo à cinq minutes d’intervalle.
    – Traitement de relais : soit par perfusion : huit milligrammes par kilo de poids corporel en vingt-quatre heures, soit par voie orale : quatre à six milligrammes par kilo et par jour en trois prises,
    la première dose étant administrée une heure après la fin de l’injection intraveineuse directe ou quatre heures après la fin de la perfusion.

    *Insuffisance rénale : ajuster la posologie en fonction de la clairance de la créatinine :
    – trois
    milligrammes par kilo et par jour pour une clairance de la créatinine de quarante millilitres par minute,
    – deux milligrammes et demi par kilo et par jour pour une clairance de la créatinine de vingt millilitres par minute,
    – deux milligrammes par
    kilo et par jour pour une clairance de la créatinine inférieure à dix millilitres par minute.

    *Sujet âgé : réduire la posologie à deux milligrammes et demi par kilo et par jour chez les sujets de plus de quatre-vingts ans.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    4
    heure(s)
    voie intraveineuse

    – 2 –
    DEMI VIE
    3
    heure(s)
    voie orale

    – 3 –
    REPARTITION
    50
    à 60
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Biodisponibilité par voie orale proche de 100%.
    Pic plasmatique voisin de 0,2 microgramme par ml une heure trente après une prise orale de un mg par kilo de poids corporel . La concentration plasmatique maximale est atteinte 1h30 à 2h après une prise
    orale, elle est proportionnelle à la dose administrée.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques : 50 à 60% répartis sur l’albumine (2/3) et sur les globulines (1/3).
    Bonne diffusion dans les tissus de l’organisme.

    Demi-Vie
    La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 4 heures après administration intraveineuse et d’environ 3 heures après administration orale :
    – Eur J Clin Pharmacol 1983;24:509.
    La demi-vie est allongée en cas d’insuffisance rénale :
    – J Clin
    Pharmacol 1985;25:197-203.
    La demi-vie est multipliée par 3 en cas d’insuffisance rénale sévère :
    – J Clin Pharmacol 1991;31:38-44.
    Elle augmente avec l’âge : 4 heures 30 chez un sujet jeune, 7 heures chez le sujet de 60 ans, plus de 10 heures chez le
    sujet âgé.

    Métabolisme
    En partie métabolisée en dihydrocibenzoline (métabolite sans action antiarythmisante) puis conjuguée.

    Elimination
    * Voie rénale :
    Environ 60% de la dose administrée sont éliminés dans les urines en 24 heures, sous forme inchangée.

    Bibliographie

    – Acta Cardiol 1981;36:131.
    – Drug Dev Res 1982;2:519.
    – Eur J Clin Pharmacol 1983;24:509.
    – Therapie 1983;38:237.
    – Eur Heart J 1984;5:108. *
    – Eur J Clin Pharmacol 1984;26:297. *
    – Clin Pharmacokinet 1985;10:178-186. *
    – J Clin Pharmacol
    1985;25:418-423. (PHARMACOCINETIQUE)*
    – Am Heart J 1985;109:827-833. *
    – J Clin Pharmacol 1986;26:336-345. (PHARMACOCINETIQUE)*
    – Clin Pharmacol Ther 1987;41:537-545.
    – Inpharma 1985;492:19-20. (REVUE GENERALE)
    – Drugs 1992;43:734-759.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • CIPRALAN (BELGIQUE)

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