LATAMOXEF DISODIQUE

LATAMOXEF DISODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 22/9/1998
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    N-[CARBOXY-2 METHOXY-7 [(METHYL-1 1H-THETRAZOLYL-5) THIOMETHYL]-3 OXO-8 OXA-5 AZA-1 BICYCLO[4.2.0]OCTENE-2 YL-7-(6R,7R)] (HYDROXY-4PHENYL)-2 MALONAMATE DISODIQUE.

    Ensemble des dénominations

    autre dénomination : LAMOXACTAM DISODIQUE

    autre dénomination : LY 127 935

    autre dénomination : MOXALACTAM DISODIQUE

    bordereau : 2629

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base


    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Moxalactam est un antibiotique bactéricide semi-synthétique d’administration parentérale, de la famille des bêta-lactamines. Il est apparenté au groupe des Céphalosporines, dites de 3ème génération.
      Le spectre d’activité antibactérienne du Latamoxef , déterminé par la commission d’AMM est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles :
      EScherichia coli, Salmonella, Shigella, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Providencia,
      Morganella morganii, Citrobacter diversus, Klebsiella pneumoniae, Klebsiella oxytoca, Streptococcus pneumoniae pénicilline-sensibles,
      Haemophilus influenzae, Neisseria, Branhamella catarrhalis, Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.

      2 / Espèces modérément sensibles :
      Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles.

      3 / Espèces résistantes :
      Staphylocoques méticilline-résistants,
      Streptococcus pneumoniae de sensibilité diminuée ou résistant à la pénicilline. Entérocoques, Listeria, Pseudomonas aeruginosa, Pseudomonas cepacia, A.baumanii, Clostridium difficile.
      .
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      Enterobacter, Citrobacter freundii, Serratia, Yersinia, X. maltophilia, bacteroides.
      Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, 10 à 30 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la Pénicilline ( CMI > 0.12 mcg / ml ) . Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta – lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 20 %.
      Etude de la sensibilité par la méthode des disques :
      Ce sont des méthodes quantitatives, nécessitant la mesure de zones d’inhibition, qui donnent les estimations les plus précises de la sensibilité bactérienne. Si l’on utilise des disques chargés avec 30 mcg de Latamoxef, les souches seront considérées comme sensibles pour des diamètres d’inhibition supérieurs ou égaux à 24 mm, comme intermédiaires pour des diamètres d’inhibition de 18 à 23 mm et comme résistantes pour des diamètres d’inhibition égaux ou inférieurs à 17 mm.

    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Appartient au groupe des oxycéphalosporines.
      Présente de nombreuses analogies avec les céphalosporines de troisième génération sur le plan de son activité antibactérienne.
      Possède une activité inhibitrice vis-à-vis des bêta lactamases.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
    2. MENINGITE A BACILLES GRAM NEGATIF (secondaire)
      – Presse med 1983;12:615.

    1. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
    2. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
    3. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    4. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    5. EFFET ANTABUSE (CERTAIN RARE)
      – Clin Pharmacol Ther 1982;32:347.
    6. TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN RARE)
    7. EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
    8. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    9. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    10. TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT) (CERTAIN )
      – Arzneimittelforschung 1989;39:1156-1162.
    11. HEMORRAGIE (CERTAIN )
      Trente-deux cas dont treize décès répertoriés par la FDA :
      – JAMA 1983;249:69-71.
      Un cas fatal d’hémorragie rétropéritonéale :
      – J Clin Pract 1985;39:249.
      Autres références :
      – Clin Pharm 1983,2:301.
      – Clin Pharm 1983,2:361.
      – Arch Surg 1983;118:1259-1261.
    12. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN )
      – Gastroenterol Clin Biol 1984;8:193.
      – Rev Med Interne 1985;6:329.
    13. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    14. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      Un cas rapporté :
      – Clin Pharm 1986;5:926-928.

    1. NON

    1. ALLAITEMENT
      – Am J Obstet Gynecol 1984;148:348.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie et augmenter l’intervalle entre les prises; accroit le risque hémorragique.

    1. ALLERGIE AUX BETALACTAMINES
    2. GROSSESSE
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie intramusculaire-
    -chez l’adulte:
    Deux grammes par jour en 2 injections.
    – chez l’enfant:
    Cinquante à cent milligrammes par kilo et par jour en 2 à 3 injections.

    Dose usuelle par voie intraveineuse directe ou en perfusion:
    – chez
    l’adulte:
    Deux à six grammes par jour en 2 à 3 injections.
    – chez l’enfant:
    Cinquante à cent milligrammes par kilo et par jour en 2 à 3 injections.
    En cas de méningite à Gram négatif chez l’enfant, débuter par une dose de charge de cent milligrammes par
    kilo.
    – chez l’insuffisant rénal:
    -si la clairance de la créatinine est >30 ml/mn: quinze milligrammes par kilo toutes les 12 à 24 heures.
    – si la clairance de la créatinine est comprise entre 10 et 30 ml/mn: 15 mg/kg toutes les24 à 36 heures.
    – Si la
    clairance de la créatinine est < 10 ml.mn: 15 mg/kg toutes les 36 à 48 heures.
    – Patient hémodialysé: 15 mg/kg à la fin de chaque dialyse.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    2
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Bonne résorption après administration intramusculaire.
    Pic plasmatique voisin de 40 à 50 microgrammes par ml après injection de 1 g, et dépassant
    100 mcg/ml après administration de 1 g IV.
    L’administration chez le nouveau-né d’une dose de 50 mg/kg en IV
    lente (10mns) permet l’obtention d’un pic supérieur à 100mcg/ml.

    Répartition
    Ne pénétrerait dans le LCR qu’en cas d’inflammation des méninges.
    Résultats divergents dans le traitement des ménigites:
    Concentrations supérieures aux CMI en cas de méningite:
    – Presse Med 1983;12:139-142.
    L’obtention de concentrations thérapeutiquement
    actives dans le LCR est controversée, notamment chez l’enfant:
    – Drug Intell Clin Pharm 1982;16:113.
    L’administration de 2 g toutes les 4 à 8 heures permet l’obtention de concentrations dans le LCR comprises entre 5 et 30 microgrammes par ml,
    bactériologiquement actives:
    – Antimicrob Agents Chemother 1983;23:289.
    Liaison aux protéines plasmatiques: 35 à 50%.
    La pénétration dans les épanchements pleuraux est bonne, avec un pic de concentration de 9 à 35 mcg/ml après une injection IV de 2
    grammes.
    – Antimicrob Agents Chemother 1985;27:95.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    2 heures.
    La demi-vie n’est pas allongée tant que la clairance de la créatinine est > 30 ml/mn.
    La demi-vie est fortement allongée en cas d’insuffisance rénale.
    – Arzneimittelforshung 1984:34:317.
    Chez le sujet anéphrique, la demi-vie peut atteindre 20
    heures.
    Chez le nouveau-né, la demi-vie est comprise entre 4 et 7 heures.

    Métabolisme
    Non métabolisé.

    Elimination
    Voie rénale:
    75% de la dose administrée est éliminée par les urines en 24 heures, sous forme inchangée.
    Voie biliaire.

    Bibliographie

    – Drug Intell Clin Pharm 1982;16:104.
    – Drug Intell Clin Pharm 1983;16:113*.
    – Sem Hop Paris 1983;59 Numéro spécial 30-6-83.
    – Drugs 1983;26:279*.
    – Clin Pharmacokinet 1985;10:101-143.
    REFERENCES GENERALES:
    – Reactions 1983;82:10.
    – Reactions
    1984;91:11.
    – Reactions 1985;124:11-12.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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