FENCARBAMIDE NAPADISILATE

FENCARBAMIDE NAPADISILATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/4/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    1,5-naphtalènedisulfonate de S-[2-(diéthylamino)éthyl] diphénylthiocarbamate

    Ensemble des dénominations

    DCIM : NAPADISILATE DE FENCARBAMIDE

    autre dénomination : FENCARBAMIDE NAPADISYLATE

    autre dénomination : FENCARBAMIDE NAPHTALENE DISULFONATE

    autre dénomination : FENCARBAMIDE NAPHTALENEDISULFONATE

    autre dénomination : NAPADISILATE DE FENCARBAMIDE

    autre dénomination : PHENCARBAMIDE NAPADISILATE

    bordereau : 670

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : FENCARBAMIDE

    Regime : liste II

    1. PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
      ACTION PERIPHERIQUE
    2. SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
      EFFET IMPORTANT SI LA STIMULATION INITIALE EST D’ORIGINE PARASYMPATHOMIMETIQUE(MUSCARINIQUE)ET D’AUTANT PLUS IMPORTANT QUE LA STIMULATION EST PLUS GRANDE .
      EFFET MOYEN SI LA STIMULATION INITIALE EST PROVOQUEE PAR LA SEROTONINE OU LA NICOTINE .
      EFFET FAIBLE SI LA STIMULATION A UNE AUTRE ORIGINE:CENTRALE, ADMINISTRATION DE MORPHINIQUES,D’HISTAMINE OU DE VASOPRESSINE, OU COMA INSULINIQUE
    3. ANTISECRETOIRE (principale certaine)
    4. MYDRIATIQUE (secondaire certaine)
      A FORTES DOSES PAR VOIE GENERALE POUR OBTENIR CET EFFET
    5. GANGLIOPLEGIQUE (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES ELEVEES;SI AUGMENTATION DES DOSES,PASSAGE A UN EFFET CURARISANT.EFFETS D’ABORD DISCRETS PUIS PLUS INTENSES
    6. CURARISANT (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES TRES ELEVEES;EFFET D’AUTANT PLUS INTENSE QUE LES DOSES SONT ELEVEES
    7. ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (secondaire certaine)
      EFFETS SENSIBLES A FORTES DOSES

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Spasmolytique par action directe:, de type papavérine sur les fibres lisses intestinales; parasympatholytique au niveau du coeur, des bronches, de l’intestin, de type atropine.
      Antispasmodique:
      Diminution du tonus de base, de l’amplitude et de la fréquence des mouvements péristaltique; fermeture des sphincters digestifs, mais ouverture du sphincter d’Oddi.
      Ces effets s’observeznt principalement au niveau de l’estomac, du duodénum, du jejunum, de l’iléon et du colon.
      * Bronchodilatateur:
      Relachement des muscles lisses des bronches et des bronchioles.
      * Antisecrétoire au niveau de l’estomac:
      Diminution du volume global de la secretion gastrique, la concentration en HCl étant peu ou pas modifiée.
      Diminution partielle de l’hypersecretion dûe à l’histamine, l’alcool, la caféine.
      * Effets oculaires:
      Mydriase passive, paralysie flasque de l’accomodation, perte des réflexes de constriction pupillaire à la lumière et du réflexe d’accomodation-convergence.
      * Effets biliaires et urétéraux:
      Antispasmodique partiel sur les fibres lisses vésiculaires cholédociennes, peu efficace si le sapasme est provoqué par un morphinique; actif sur les spasmes de l’uretère, bloque cependant la contraction vésicale et l’élimination de l’urine.
      * Effets cardio-vasculaires:
      Bradycardie par stimulation inconstante du noyau du vague et par action directe (agoniste partiel), puis tachycardie.
      Augmente l’automatisme sinusal et améliore la conduction auriculoventriculaire; effets vasculaires et tensionnels peu importants.
    2. secondaire
      Action sur le système nerveux central: déprime la formation réticulée ascendante et le système pallido-strié (d’où déprime la régulation du tonus musculaire).
      Action excitante corticale.
      Stimulation inconstante du noyau du vague, stimulation des centres respiratoires, sauf aux doses toxiques.

    1. ANTISPASMODIQUE (principal)
    2. PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)

    1. SPASME OESOPHAGIEN (principale)
    2. SPASME GASTRO-INTESTINAL (principale)
    3. GASTRITE (principale)
    4. HOQUET (principale)
    5. VOMISSEMENT (principale)
    6. COLIQUE HEPATIQUE (principale)
    7. DYSKINESIE BILIAIRE (principale)
    8. COLITE SPASMODIQUE (principale)
    9. CONSTIPATION (principale)
    10. COLIQUE NEPHRETIQUE (principale)
    11. SPASME URINAIRE (principale)
    12. DYSMENORRHEE (principale)
    13. AVORTEMENT(MENACE) (principale)
    14. ACCOUCHEMENT DIRIGE (principale)
    15. HYPERTONIE DU COL UTERIN (principale)

    1. GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
      Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen.
    2. FIEVRE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HYPERTHERMIE AMBIANTE

      Elle peut survenir chez l’adulte, en cas d’utilisation de fortes doses ou chez l’enfant, pour des doses modérées surtout si la température ambiante est élevée.
      Le mécanisme n’est pas totalement connu, la suppression de la secrétion sudorale interviendrait dans une large part. On a également suggéré un mécanisme central par action sur les centres de la thermorégulation.

    3. CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)

    1. TOXICITE PERINATALE
      Passage transplacentaire non démontré pour cette molécule, mais par analogie aux autres atropiniques, prudence car risque de tachycardie foetale.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      Risque de tachycardie, d’arythmie et de provoquer un infarctus du myocarde.
    2. BRONCHITE CHRONIQUE
      Tarissement des sécrétions bronchiques.
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      Les effets sont augmentés et prolongés.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Les effets sont augmentés et prolongés.
    5. SUJETS HYPERSENSIBLES
      Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses.
    6. ENFANT
      Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses.
    7. TRISOMIQUE 21
      Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l’atropine, peuvent s’observer même à faibles doses.
    8. GROSSESSE
      Passage transplacentaire non démontré pour cette molécule, mais par analogie aux autres atropiniques, prudence car risque de tachycardie. foetale.
    9. ALLAITEMENT
      Passage transplacentaire non démontré pour cette molécule, mais par analogie aux autres atropiniques, prudence car risque d’effets secondaires chez l’enfant.

    1. GLAUCOME A ANGLE FERME
    2. HYPERTHYROIDIE
      Risque de décompensation cardiaque.
    3. ADENOME PROSTATIQUE
      Risque de rétention aiguë des urines.
    4. ILEUS PARALYTIQUE
      Aggravation de l’ileus.
    5. STENOSE DU PYLORE
      Risque d’occlusion complète.
    6. TACHYCARDIE
    7. MYASTHENIE
    8. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORME COMPLIQUEE PAR UN MEGACOLON TOXIQUE
      FORME SEVERE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    N’est commercialisé en France que sous forme d’association.

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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