OLEANDOMYCINE PHOSPHATE
OLEANDOMYCINE PHOSPHATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/10/1998
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(DIMETHYLAMINO-4 HYDROXY-3 METHYL-6TETRAHYDROPYRANNYLOXY-2)-14 HYDROXY6(HYDROXY-5 METHOXY-4METHYL-6 TETRAHYDROPYRANNYLOXY-2)-12 HEXAMETHYL-5,7,8,11,13,15DIOXA-1,9 SPIRO 2,13 HEXADECANEDIONE-4,10 PHOSPHATE.Ensemble des dénominations
bordereau : 1260
sel ou dérivé : TROLEANDOMYCINEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : OLEANDOMYCINE
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Antibiotique de la classe des macrolides;
Spectre antibactérien, par analogie avec l’érythromycine:
* Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure à 0,12 mg/l) :
Streptocoques, staphylocoques sensibles à la méticilline, Rhodococcus equi, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Corynebacterium diphteriae, Moraxella, Mycoplasma pneumoniae, Coxiella, Chlamydia, Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires, Propionibacterium acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus,Legionella.
* Espèces modérement sensibles :
Haemophilus influenzae et parainfluenzae, Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum.
* Espèces inconstamment sensibles :
Streptococcus pneumoniae, entérocoques, Campylobacter coli , Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
* Espèces résistantes (CMI supérieure à 4 mg/l) :
Staphylocoques résistants à la méticilline , entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, Mycoplasma hominis, Nocardia, Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
En France, 30 à 40% des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
Mécanismes d’action
- principal
Inhibition de la synthèse protéique par fixation sur la fraction 50 S du ribosome bactérien.
Action bactériostatique;
Bactériopause.
Résistance extrachromosomique transférable par plasmide R chez les streptocoques D et les staphylocoques.
Un caractère constitutif de résistance a été trouvé chez les staphylocoques: il concerne tous les macrolides et les antibiotiques apparentés: lincosanides et synergistines.
Résistance croisée totale avec la spiramycine, partielle avec l’érythromycine, les lincosanides et les synergistines.
- INFECTION ORL (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
- INFECTION CUTANEOMUQUEUSE (principale)
- COQUELUCHE (principale)
Eradication des germes du nasopharynx.
Prévention de l’infection chez les sujets exposés.
- DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
- TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (CERTAIN TRES RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Réaction d’hypersensibilité. - ATTEINTE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
A type d’éruption cutanée.
- HYPERSENSIBILITE
Hypersensibilité connue à cette substance ou à un autre macrolide.
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
– 3 – INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
– chez l’adulte:
Un à deux grammes par 24 heures en 3 ou 4 prises, une heure avant les repas.
– chez l’enfant:
Trente à cinquante milligrammes par kilo par 24 heures en 3 à 4 prises, une heure avant les repas.Dose usuelle
par voie intramusculaire:
– chez l’adulte:
Six à huit cents milligrammes par 24 heures, en 3 à 4 injections musculaires profondes.Dose usuelle par voie intraveineuse
-chez l’adulte:
Un à deux grammes par 24 heures en 4 perfusions lentes.
– chez
l’enfant:
Trente à cinquante milligrammes par kilo et par 24 heures, en 4 perfusions lentes.
La solution ne doit pas contenir plus de deux milligrammes d’oléandomycine par millilitre, ne pas dépasser un taux de perfusion de vingt milligrammes par
minute;Surveiller les fonctions hépatiques en cas de traitement prolongé.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2.50
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 3 –
ELIMINATION
voie rénale
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Absorption digestive moyenne.
Répartition
-Liaison aux protéines sériques: 50 à 60%.
Bonne diffusion tissulaire et dans les séreuses, à l’exception des méninges.
Importante concentration biliare (cycle entérohépatique), 20 à 30 fois le taux sérique.
Franchit la barrière placentaire.
Passe dans
le lait.
Pic du taux sérique voisin de 0,8 microgramme par millilitre, atteint en 2 heures.
Demi-Vie
De 2 à 3 heures.
Elimination
Biliaire:
30 à 50 fois le taux sérique.
Voie rénale:
15 à 20 % par filtration glomérulaire.L’alcalinisation des urines favorise l’activité.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- MATROMYCINE (PAYS-BAS)
- OLEANDOCYL (ITALIE)
- OLEANDOCYN (ALLEMAGNE)
- OLEANDOMYCIN IV (USA)