ENOXOLONE
ENOXOLONE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/8/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
acide 3 bêta-hydroxy-11-oxo-olean-12-en-30-oïqueEnsemble des dénominations
BAN : ENOXOLONE
CAS : 471-53-4
DCF : ENOXOLONE
DCIR : ENOXOLONE
autre dénomination : ACIDE BETA-GLYCYRRHETINIQUE
autre dénomination : ACIDE BETA-GLYCYRRHETIQUE
autre dénomination : ACIDE GLYCERRHETIQUE
autre dénomination : ACIDE GLYCYRRHETINIQUE
autre dénomination : GLYCYRRHETIQUE ACIDE
autre dénomination : GLYCYRRHETINIQUE ACIDE
bordereau : 2054
dci : énoxolone
rINN : ENOXOLONE
sel ou dérivé : CARBENOXOLONE SODIQUE
sel ou dérivé : GLYCYRRHIZINEClasses Chimiques
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
L’hormone :
– diffuse à travers la membrane cellulaire.
– se lie à un récepteur cytosolique formant un complexe avec des protéines de chocs thermiques (HSP 90 et 70) et une immunophiline p59. Après dimérisation, le complexe stéroïde récepteur se lie à des séquences de DNA spécifiques (éléments de réponse aux corticoïdes ou GRE).
– module la transcription des gènes sensibles aux corticoïdes par une interaction avec des facteurs de transcription (protéines cytoplasmiques ou nucléaires).
– augmente la transcription et/ou la stabilité du RNAm codant pour des protéines responsables de l’action des glucocorticoïdes.
– réprime certains gènes au niveau transcriptionnel en interagissant avec les facteurs nucléaires nécessaires à l’activation de ces gènes.
– augmente la dégradation du RNAm ou inhibe la synthèse ou la sécrétion des protéines ou des cytokines.Les effets bilogiques de l’action anti-inflammatoire se traduisent par :
– inhibition de la perméabilité vasculaire qui permet le recrutement des globules blancs vers le site de l’inflammation.
– inhibition des évènements moléculaires liés à l’activation des globules blancs et à leur adhésion aux cellules endothéliales :
* expression du complexe majeur d’histocompatibilité type II,
* expression des molécules d’adhésion cellulaire (ELAM 1, ICAM 1),
* la sécrétion des protéines du complément C3 et le facteur B,
* l’activité de l’IL1,
* l’expression des cycloexogénases de type 2 (cox2) prévenant ainsi la production de prostaglandines,
* la production des métabolites de l’acide arachidonique pro-inflammatoire (inhibe l’activité de la phospholipase A2 en stimulant la synthèse de lipocortine ou annexine I).
– blocage de la sécrétion d’IL 1, IL 6, TNF alpha.
– diminution de la production et du largage des leucotriènes.
– dépression de l’activité tumoricide et bactéride des macrophages et leur différenciation.
– effet immunosuppresseur sur les lymphocytes T et inhibition de la sécrétion des cytokines par ces lymphocytes T.
– inhibition de la prolifération des lymphocytes B et des cytokines impliquées dans la synthèse des immunoglobulines(IL 1 à IL 6).
Références bibliographiques :
– J Neuroimmunol 1992;40:281-286.
– Am Rev Respir Dis 1990;141,Suppl:18-21.
– Proc Natl Acad Sci USA 1992;89:3917-3921.
– Science 1992;258:1598-1604.
– Med Sci 1990,10:1003-1006.
– Ann Intern Med 1993;119:1198-1208.
– Immunol Rev 1980;51:337-357.
– J Immunol 1980;124:2828-2833.
– Eur J Immunol 1990;20:2439-2443.
– Prog Biochem Pharmacol 1985;20:55-62.
– Pharm Sci 1996;2:285-286. - secondaire
* activité granylate cyclase du récepteur qui altère le potentiel électrique des cellules.
* stimulation de la reproduction des cellules alvéolaires de type II augmentant la production de surfactant pulmonaire :
– J Clin Invest 1980;66:504-510.
– Radiat Res 1988;115:543-549.
– Radiat Res 1988;113:112-119.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTIINFLAMMATOIRE LOCAL (principal)
- INFLAMMATION MUQUEUSE (principale)
- PRURIT (principale)
- ERYTHEME FESSIER (principale)
- ERYTHEME SOLAIRE (principale)
- OSTEONECROSE ASEPTIQUE (CERTAIN )
- GLAUCOME CHRONIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE LOCALE
TRAITEMENT PROLONGEEn instillation oculaire et pommade ophtalmique.
Traitement prolongé d’un an environ.
Disparaît habituellement à l’arrêt du traitement.
- ULCERE GASTRODUODENAL
- ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
- DIABETE
- TUBERCULOSE
- INFECTION VIRALE
- GLAUCOME
En raison de l’augmentation de la pression intra-oculaire.
Terrain : sujets génétiquement prédisposés.
Surveillance ophtalmologique régulière en cas de traitement prolongé, surtout chez les sujets âgés:
– Lancet 1997;350:979-982. - SUJET AGE
- ENFANT
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
- OSTEOPOROSE
- MALADIE INFECTIEUSE
- EPILEPSIE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- HYPERLIPIDEMIE
- ATHEROME
- INSUFFISANCE RENALE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- DERMATOSE INFECTIEUSE
Les dermatoses virales, mycosiques, bactériennes ou parasitaires sont une contre-indication de la corticothérapie locale cutanée. - HERPES
- ZONA
- VACCINATION
Vaccination par virus vivants.
Posologie et mode d’administration
Application locale en pommade à 2%.
En cas de traitement prolongé, ou d’applications cutanées larges, avant d’instaurer le traitement, vérifier l’état digestif, neuro-psychique, la TA, l’absence d’infection tuberculeuse, le poids.
Surveiller la glycémie,
la kaliémie, la créatininémie; vérifier régulièrement l’état ophtalmologique, l’absence d’ostéoporose.
Ne pas utiliser lorsqu’il existe une infection cutanée, ou générale, non contrôlée par un traitment anti-infectieux approprié.
Utiliser avec
précaution chez le veillard, l’enfant, la femme encainte, ou allaitant.
Ne pas arrêter brutalement le traitement.
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Résorption cutanée non néglifeable, augmentée par l’utilisation de pansements occlusifs, si atrophie cutanée ou si couche épidermique abrasée, érodée ou absente..
Proportionnelle à la surface cutanée recouverte et au rythme des applications.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr