CEFOTIAM DICHLORHYDRATE
CEFOTIAM DICHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/11/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
acide ((amino-2 thiazolyl-4)-2 acétamido)-7 (((diméthylamino-2 éthyl) -1 1H-tétrazolyl-5) thio) méthyl)-3 oxo-8 thia-5 aza-1 bicyclo(4.2.0) octène-2 carboxylique-2 (6R,7R) dichlorhydrateEnsemble des dénominations
BANM : CEFOTIAM HYDROCHLORIDE
CAS : 66309-69-1
USAN : CEFOTIAM HYDROCHLORIDE
autre dénomination : DICHLORHYDRATE DE CEFOTIAM
bordereau : 2693
code expérimentation : Abbott-48999
code expérimentation : SCE-963
rINNM : CEFOTIAM HYDROCHLORIDE
sel ou dérivé : CEFOTIAM HEXETILClasses Chimiques
Molécule(s) de base : CEFOTIAM
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Le céfotiam est un antibiotique bactéricide semi-synthétique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des céphalosporines de troisième génération.
Spectre d’activité antibactérienne déterminé par la commission d’AMM:* Espèces habituellement sensibles:
Staphylocoques méticilline-S, Streptocoques, Streptococcus pneumoniae péni-S; Neisseria gonorrhoeae, Haemophilus influenzae, Morganella catarrhalis; Escherichia coli, Proteus mirabilis, Citrobacter diversus,
Peptostreptococcus, Propionebacterium acnes, Clostridium perfringens, Actinomyces,
Morganella morganii, Providencia sp.*Espèces résistantes :
Staphylocoques méticilline-R, Entérocoques, Listeria monocytogenes, Bordetella, Vibrio, Campylobacter, Yersinia enterolitica, Pseudomonas sp., Acinetobacter sp., autres bactéries à Gram négatif non fermentaires,
Mycobactéries, Mycoplasma, Chlamydiae, Legionella, Bacteroïdes fragilis.* Espèces inconstamment sensibles :
Klebsiella pneumoniae, Clostridium sp., Streptococcus pneumoniae péni-I ou R,Klebsiella oxytoca, Citrobacter freundii, Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes, Serratia, Proteus vulgaris, Eubacterium, Fusobacterium.
N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique. - ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Céphalosporine de troisième génération à large spectre, actif sur de nombreuses souches productrices de bêtalactamases et présentant une diffusibilité tissulaire importante. Activité particulièrement importante sur Staphylococcus aureus.
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
- INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
- INFECTION OSSEUSE (principale)
- INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (principale)
- REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAMUSCULAIRE - DERMATITE DE CONTACT (A CONFIRMER )
Deux cas chez des infirmiers à la suite de manipulations de la solution :
– Clin Exp Allergy 1994;24:127-133.
Un cas chez une infirmière après la manipulation du produit :
– Contact Dermatitis 1999;41:234.
- INSUFFISANCE RENALE
Réduire la posologie.
- GROSSESSE
Information manquante dans l’espèce humaine. - ALLAITEMENT
- ALLERGIE AUX BETALACTAMINES
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie intraveineuse ou intramusculaire :
Adultes : un à deux grammes par jour en 2 injections.
Dans les infections sévères, la dose peut être augmentée jusqu’à quatre à six grammes en 3 ou 4 injections.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
1
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
REPARTITION
40
%
lien protéines plasmatiques
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
La biodisponibilité est voisine de 60 % lors d’une administration intramusculaire.
Après administration de 250, 500 ou 1000 milligrammes, des concentrations plasmatiques maximales de 8, 14 ou 29 microgrammes par millilitre sont obtenues en 15 à 30
minutes.
Répartition
Bonne diffusion dans les espaces extravasculaires. Obtention de concentrations élevées dans la bile, les sécrétions pancréatiques ou bronchiques, les reins, la moelle osseuse, la prostate, le tissu cardiaque et les amygdales.
Diffuse rapidement dans le
liquide d’ascite et dans le tissu prostatique :
– Pathol Biol 1985;33:527-529 et 530-532.
Fixation aux protéines plasmatiques voisine de 40 %.
Franchit la barrière placentaire :
– Antimicrob Agents Chemother 1984;25:147.
Passe dans le lait.
Passage dans
le LCR en cas de méningite.
Demi-Vie
La demi-vie se situe aux environs d’une heure. Elle est allongée en cas d’insuffisance rénale (adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine).
Métabolisme
Non métabolisé.
Elimination
(VOIE RENALE)
Elimination par filtration et sécrétion tubulaire.
60 % de la dose administrée sont éliminés dans les urines en 12 heures totalement sous forme inchangée.
Bibliographie
– Clin Pharmacokinet 1989;17:163-174. (PHARMACOCINETIQUE)
– Am J Med 1990;88,Suppl4A:38-44. (Revue sur les effets secondaires des céphalosporines de troisième génération).
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CERADOLAN (HONG-KONG)
- HALOSPOR (RFA)
- PANSPORIN (JAPON)
- PANSPORIN T (JAPON)
- RANSPORINE (JAPON)
- SPIZEF (RFA)
- SPIZEF (JAPON)