FLUOROMETHOLONE

FLUOROMETHOLONE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 27/3/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    9 alpha-fluoro-11 bêta,17 alpha-dihydroxy-6 alpha-méthylprégna-1,4-diène-3,20-dione

    Ensemble des dénominations

    BAN : FLUOROMETHOLONE

    CAS : 426-13-1

    DCIR : FLUOROMETHOLONE

    rINN : FLUOROMETHOLONE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (secondaire certaine)
    4. GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      L’hormone :
      – diffuse à travers la membrane cellulaire.
      – se lie à un récepteur cytosolique formant un complexe avec des protéines de chocs thermiques (HSP 90 et 70) et une immunophiline p59. Après dimérisation, le complexe stéroïde récepteur se lie à des séquences de DNA spécifiques (éléments de réponse aux corticoïdes ou GRE).
      – module la transcription des gènes sensibles aux corticoïdes par une interaction avec des facteurs de transcription (protéines cytoplasmiques ou nucléaires).
      – augmente la transcription et/ou la stabilité du RNAm codant pour des protéines responsables de l’action des glucocorticoïdes.
      – réprime certains gènes au niveau transcriptionnel en interagissant avec les facteurs nucléaires nécessaires à l’activation de ces gènes.
      – augmente la dégradation du RNAm ou inhibe la synthèse ou la sécrétion des protéines ou des cytokines.

      Les effets bilogiques de l’action anti-inflammatoire se traduisent par :
      – inhibition de la perméabilité vasculaire qui permet le recrutement des globules blancs vers le site de l’inflammation.
      – inhibition des évènements moléculaires liés à l’activation des globules blancs et à leur adhésion aux cellules endothéliales :
      * expression du complexe majeur d’histocompatibilité type II,
      * expression des molécules d’adhésion cellulaire (ELAM 1, ICAM 1),
      * la sécrétion des protéines du complément C3 et le facteur B,
      * l’activité de l’IL1,
      * l’expression des cycloexogénases de type 2 (cox2) prévenant ainsi la production de prostaglandines,
      * la production des métabolites de l’acide arachidonique pro-inflammatoire (inhibe l’activité de la phospholipase A2 en stimulant la synthèse de lipocortine ou annexine I).
      – blocage de la sécrétion d’IL 1, IL 6, TNF alpha.
      – diminution de la production et du largage des leucotriènes.
      – dépression de l’activité tumoricide et bactéride des macrophages et leur différenciation.
      – effet immunosuppresseur sur les lymphocytes T et inhibition de la sécrétion des cytokines par ces lymphocytes T.
      – inhibition de la prolifération des lymphocytes B et des cytokines impliquées dans la synthèse des immunoglobulines(IL 1 à IL 6).
      Références bibliographiques :
      – J Neuroimmunol 1992;40:281-286.
      – Am Rev Respir Dis 1990;141,Suppl:18-21.
      – Proc Natl Acad Sci USA 1992;89:3917-3921.
      – Science 1992;258:1598-1604.
      – Med Sci 1990,10:1003-1006.
      – Ann Intern Med 1993;119:1198-1208.
      – Immunol Rev 1980;51:337-357.
      – J Immunol 1980;124:2828-2833.
      – Eur J Immunol 1990;20:2439-2443.
      – Prog Biochem Pharmacol 1985;20:55-62.

    2. secondaire
      * activité granylate cyclase du récepteur qui altère le potentiel électrique des cellules.
      * stimulation de la reproduction des cellules alvéolaires de type II augmentant la production de surfactant pulmonaire :
      – J Clin Invest 1980;66:504-510.
      – Radiat Res 1988;115:543-549.
      – Radiat Res 1988;113:112-119.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)

    1. CONJONCTIVITE ALLERGIQUE (principale)
    2. KERATITE ALLERGIQUE (principale)
    3. KERATITE (principale)
    4. UVEITE (principale)
    5. REACTION INFLAMMATOIRE POSTOPERATOIRE (principale)
    6. INFLAMMATION OCULAIRE (principale)
      Etat inflammatoire du globe oculaire associé à un glaucome en raison de la faible action glaucomatogène de la fluorométholone.

    1. SURINFECTION (CERTAIN RARE)
      Virale, bactérienne ou fongique.
    2. CATARACTE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTE DOSE

      – Drug Saf 1993;8:365-380.

    3. GLAUCOME CHRONIQUE (CERTAIN RARE)
      – Drug Saf 1993;8:365-380.
      – Int Ophthalmol Clin 1993;33:135-139.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. GROSSESSE
    2. ALLAITEMENT
    3. TRAITEMENT PROLONGE
      Comme pour toutes les préparations ophtalmiques comportant des corticoïdes, l’usage prolongé de ce collyre nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la pression oculaire et du cristallin.

    1. KERATITE HERPETIQUE
    2. KERATITE MYCOSIQUE
    3. ATTEINTE OCULAIRE TUBERCULEUSE

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie et mode d’administration

    Collyre à un pour mille : trois instillations oculaires par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    Absorption
    Très faible résorption lors d’administration sous forme de collyre. Mais des instillations répétées ou/et de façon prolongée peuvent entraîner un passage systémique non négligeable du produit actif.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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