ZOMEPIRAC SODIQUE
ZOMEPIRAC SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
5-(4-chlorobenzoyl)-1,4-diméthyl-1 H-pyrrole-2-acétate de sodiumEnsemble des dénominations
BANM : ZOMEPIRAC SODIUM
CAS : 64092-48-4 (zomépirac sodique anhydre)
CAS : 64092-49-5 (zomépirac sodique dihydraté)
USAN : ZOMEPIRAC SODIUM
bordereau : 2620
code expérimentation : McN-2783-21-98
rINNM : ZOMEPIRAC SODIUMClasses Chimiques
Molécule(s) de base : ZOMEPIRAC
Regime : liste II
Remarque sur le regime : JO 07/10/81
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA SYNTHESE DES PROSTAGLANDINES (principale certaine)
Puissant inhibiteur. - ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)
Effet de courte durée (12 heures).
Mécanismes d’action
- principal
Inhibition de la cyclo-oxygénase.
Inhibition de la synthèse des prostaglandines.
- ANTALGIQUE (principal)
- ANTIINFLAMMATOIRE (accessoire)
- DOULEUR (principale)
Douleurs aiguës de moyenne intensité ou chroniques, en particulier au cours des rhumatismes dégénératifs.
- ASTHENIE (CERTAIN RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN RARE)
- FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
Réaction d’hypersensibilité souvent associée à des arthralgies et des adénopathies dans le cadre d’une maladie sérique. - DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Réaction d’hypersensibilité, associé à de la fièvre et des adénopathies dans le cadre d’une maladie sérique. - ADENOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’une maladie sérique, réaction d’hypersensibilité associée à de la fièvre et des arthralgies. - OEDEME (CERTAIN RARE)
Lié à la rétention hydrosodée et favorisé par l’apport sodique contenu dans le principe actif (8 milligrammes de sodium, 0,34 mEq, pour 100 milligrammes de zomépirac). - POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Lié à la rétention hydrosodée. - DYSURIE (CERTAIN TRES RARE)
- POLLAKIURIE (CERTAIN TRES RARE)
- UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Le plus souvent isolée, modérée et transitoire. - CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
DESHYDRATATION
CIRRHOSE DECOMPENSEE
SYNDROME NEPHROTIQUE
TRAITEMENT DIURETIQUE
INSUFFISANCE CARDIAQUE
NEPHROPATHIE PREEXISTANTE
LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINELe plus souvent oligoanurique ou insuffisance rénale à diurèse conservée, en rapport avec l’effet inhibiteur sur la synthèse des prostaglandines qui empêche l’adaptation circulatoire rénale à l’hypoperfusion; elle est favorisée par les états d’hypoperfusion rénale et/ou d’hypovolémie.
Plus rarement, il s’agit d’un syndrome néphrotique associé ou non à une néphropathie interstitielle aiguë, exceptionnellement d’une nécrose médullaire.
Références :
– Mayo Clin Proc 1982;57:351-354.
– Mayo Clin Proc 1982;57:671.
– Arch Intern Med 1983;143:1171-1173.
– DICP 1983;17:56-57. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
– Ann Intern Med 1982;97:454. - PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’un syndrome néphrotique. - SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
– Ann Intern Med 1982;97:454.
– Mayo Clin Proc 1982;57:351-354. - NECROSE PAPILLAIRE RENALE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas rapporté :
– Am J Med 1984;76:1113-1117. - STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
De type érythèmateux :
– JAMA 1982;247:461-462. - NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUX
GASTRITE
HERNIE HIATALE - ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUXPeut se compliquer de perforation ou d’hémorragie, il nécessite l’arrêt immédiat du traitement.
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent saignement occulte, modéré. Parfois hémorragie massive à type de méléna ou d’hématémèse.
Nécessite l’arrêt du traitement. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Isolée, modérée et transitoire. - ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent, anémie normochrome par hémodilution en raison de la rétention hydrosodée ou anémie hypochrome liée à un saignement digestif occulte. - TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT) (CERTAIN TRES RARE)
Effet lié à la diminution de l’agrégabilité plaquettaire.
Normalisation en 24 à 48 heures après arrêt du traitement. - CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
Chez environ 6 % des patients. - SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
Chez environ 18 % des patients. - INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- ACOUPHENE (CERTAIN TRES RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
A type de manifestations cutanées, respiratoires, ou générales (choc), parfois gravissimes.
Plusieurs cas de décès ont été rapportés, elles nécessitent l’arrêt définitif du traitement.
Deux cas :
– DICP 1982;16:616.
Autres références :
– Pharmaceutical J 1983;230:299.
– Pharmaceutical J 1983;230:648. - MALADIE SERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Deux cas rapportés :
– JAMA 1983;249:2812-2813. - BRONCHOSPASME (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINERéaction d’hypersensibilité, parfois associée à d’autres manifestations : oedème de Quincke, choc anaphylactique, elle impose l’arrêt du traitement.
– Ann Allergy 1982;48:233. - OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
– N Engl J Med 1981;304:978. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN RARE)
Plusieurs décès ont été rapportés :
– Am J Med Sci 1985;290:165. - CANCERIGENE CHEZ L’ANIMAL (CERTAIN )
Un effet cancérigène a été observé lors d’études réalisées chez le rat où l’on constate une augmentation de la fréquence des tumeurs surrénales.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
- TOXICITE FOETALE
Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel).
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- GASTRITE(ANTECEDENT)
- HERNIE HIATALE
- ETHYLISME CHRONIQUE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- SYNDROME NEPHROTIQUE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
- SUJET AGE
- STERILET
Risque d’inefficacité. - ASSOCIATION AU LITHIUM
- ULCERE GASTRODUODENAL
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
- GASTRITE
- HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
Il existe une allergie associée entre l’aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens chez les sujets présentant un syndrome de Fernand Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux) déclenché par l’aspirine. - HYPERSENSIBILITE
Hypersensibilité connue au zomepirac. - ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
N’est plus commercialisé en France (Effets secondaires).
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
4
heure(s)
– 2 –
DEMI VIE
9
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorbé par le tractus gastro-intestinal.
L’analgésie débute en 30 mns, est maximale en 1 à 2 heures et dure 4 à 6 heures.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques: 98,5%.
Demi-Vie
4 heures:
Lors d’une prise unique.
9 heures:
Lors de prises répétées.
Métabolisme
Forpation d’hydroxyzomepirac et glycuroconjugaison.
Elimination
Voie rénale:
principalement sous forme glycuroconjuguée (56%), sous forme inchangée (12%), et sous forme d’hydroxyzomepirac (5%).
Bibliographie
– J Clin Pharmacol 1980;20,4,part2:213.
– JAMA 1980;244,20:2298.
– JAMA 1981;246,4:377.
– Am J Hosp Pharm 1981;38,9:1293.
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :