ACICLOVIR

ACICLOVIR

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/10/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    amino-2 (hydroxy-2 éthoxy) méthyl-9-1 H-9 H purinone-6

    Ensemble des dénominations

    BAN : ACYCLOVIR

    CAS : 59277-89-3

    DCF : ACICLOVIR

    DCIR : ACICLOVIR

    USAN : ACYCLOVIR

    autre dénomination : ACV

    autre dénomination : ACYCLOGUANOSINE

    autre dénomination : ACYCLOVIR

    code expérimentation : BW-248U

    dci : aciclovir

    liste DCIp : 42

    liste DCIr : 20

    rINN : ACICLOVIR

    sel ou dérivé : FAMCICLOVIR

    sel ou dérivé : GANCICLOVIR

    sel ou dérivé : PENCICLOVIR

    sel ou dérivé : VALACICLOVIR

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : Liste II pr toutes Prépar. appliquées sur la peau à la conc. max. de 5% et pour une quantité max. de 100 mg d’Aciclovir ( JO 26/9/92 ).

    1. ANTIVIRAL (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      L’aciclovir est un analogue de la guanine; pour être actif, il doit être phosphorylé en aciclovir-triphosphate et ne peut être actif que dans une cellule infectée par un virus possèdant une thymidine-kinase, c’est-à-dire un des virus du groupe herpès.
      L’aciclovir-triphosphate se comporte comme un inhibiteur de l’ADN polymérase virale, avec une affinité beaucoup plus forte pour celle de la cellule virale que pour celle de la cellule hôte.
      Il s’incorpore préférentiellement dans la chaîne d’ADN viral et provoque l’arrêt de sa synthèse.

    1. ANTIVIRAL (principal)
    2. VIRUS DU GROUPE HERPES (principal)
    3. VIRUS HERPES SIMPLEX (principal)
      ACTIF IN VITRO SUR HSV-1 ET HSV-2
    4. VIRUS VARICELLE ZONA (principal)
    5. VIRUS EPSTEIN-BARR (principal)
    6. CYTOMEGALOVIRUS (accessoire)

    1. INFECTION A HERPES-VIRUS (principale)
      Notamment dans la prévention des récidives d’infections à Herpès-virus chez les transplantés rénaux :
      – JAMA 1985;254:3435-3438.
      Un cas d’arthrite herpétique traité avec succès :
      – Lancet 1996;346:712-713.
      Oesophagite herpétique: un cas traité avec succès en IV chez un sujet immunocompétent:
      – Am J Gastroenterol 1998;93:2239-2240.
    2. HERPES CUTANEOMUQUEUX (principale)
      Surtout chez les immunodéprimés :
      – Lancet 1982;1:697.
      Administré par voie locale :
      – N Engl J Med 1982;306:1313.
      Pommade à 5%, en applications à raison de 5/j. Pas d’activité lors de l’utilisation sous forme de crème à 5% pour l’herpès labial récidivant.
      – Br J Dermatol 1983;109:321.
      – Br Med J 1985;291:7-10.
      Prévention des rechutes de l’herpès labial récidivant (essai randomisé positif) :
      – Arch Intern Med 1993;118:268-272.
      Autre référence :
      – BMJ 1996;312-316.
      Efficacité comparable à celle du famciclovir. Essai randomisé chez 293 malades infectés par le VIH :
      – AIDS 2000;14:1211-1217.
    3. HERPES BUCCAL (principale)
      Serait efficace en prévention de l’herpes bucal chez les patients atteints de leucémie aiguë myeloblastique (essai randomisé positif) :
      – BMJ 1995;310:1169-1172.
      Essai randomisé positif chez l’enfant. Le traitement administré dans les 3 premiers jours raccourci la durée des manifestations cliniques :
      – BMJ 1997;314:1800-1803.
    4. HERPES OCULAIRE (principale)
      En application locale :
      – Br J Ophtalmol 1985;69:847-850.
      Essai randomisé chez 703 malades immunocompétent, par voie orale pendant 12 mois: réduction de la fréquence des rechutes :
      – N Engl J Med 1998;339:300-306.
      Essai randomisé: l’administration d’aciclovir par voie orale réduirait de moitié l’incidence des récidives:
      – N Engl J Med 1998;339:300-306 et 340-341 (éditorial).
    5. HERPES GENITAL (principale)
      Surtout actif lors de la première poussée. Réduit la fréquence des récidives et est également actif contre les récidives :
      – J Antimicrob Chemother 1985;16:219-226.
      Herpès génital récidivant :
      – Lancet 1988;1:926-928.
      Traitement de la première poussée par voie IV (82 cas) :
      – Am J Med 1988;85:301-306.
    6. HERPES NEONATAL (principale)
      – N Engl J Med 1991;324:444-449.
    7. ENCEPHALITE HERPETIQUE (à confirmer)
      – Lancet 1984;2:707.
      – N Engl J Med 1986;314,3:144-149.
    8. HEPATITE HERPETIQUE (à confirmer)
      Un cas traité avec succès chez un malade immunodéprimé atteint de lupus systémique:
      – Am J Med Sci 1998;316:404-407.
    9. ZONA (principale)
      Traitement par voie orale, à commencer dans les 24 heures qui suivent l’apparition des papules, à la dose de deux cents milligrammes cinq fois par jour pendant cinq jours :
      – N Engl J Med 1983;308:1148-1153.
      – Lancet 1984;2:575.
      L’instauration du traitement dans les 3 jours qui suivent l’éruption cutanée réduirait les manifestations locales de la phase aigüe et diminuerait la fréquence des algies chroniques :
      – Lancet 1990;335:1279.
      Ces résultats semblent confirmés :
      – Scand J Infect 1991;Suppl78:64-70.
      Un traitement de 7 jours (huit cents milligrammes 5 fois par jour) est suffisant. La prolongation à 21 jours ou l’addition de prednisolone n’améliorent pas les résultats :
      – N Engl J Med 1994;330:896-900.
    10. DOULEUR POST-ZOSTERIENNE(PREVENTION) (principale)
      Le traitement à la phase initiale ne réduirait pas les douleurs post-zostériennes. Essai portant sur 183 sujets traités à la dose de 800 milligrammes 5 fois par jour pendant 7 jours par voie orale :
      – Br Med J 1989;298:431.
      L’instauration du traitement dans les 3 jours qui suivent l’éruption cutanée réduirait les manifestations locales de la phase aigüe et diminuerait la fréquence des algies chroniques :
      – Lancet 1990;335:1279.
      Ces résultats semblent confirmés :
      – Scand J Infect 1991;Suppl78:64-70.
      – Br Med J 1994;309:1124.
    11. ZONA OPHTALMIQUE (principale)
      – Ophtalmology 1986;93:763-770.
    12. VARICELLE (secondaire)
      Chez les immunodéprimés, diminue l’intensité et la durée de l’éruption :
      – N Engl J Med 1991;325:1539-1544.
      Chez l’adulte (essai randomisé positif) :
      – Ann Intern Med 1992;117:358-363.
      N’est efficace que si le traitement est commencé dans les 24 premières heures de l’éruption :
      – Ann Pharmacother 1994;28:208-209.
      Chez les enfants non immunodéprimés, devrait être réservé au deuxième cas dans une même famille :
      – Br Med J 1995;310:108-110.
    13. INFECTION A CYTOMEGALOVIRUS(PREVENTION) (à confirmer)
      Prévention des infections à Cytomégalovirus au cours de la greffe de moëlle osseuse (traitement prolongé, IV puis oral):
      – N Engl J Med 1988;318:70-75.
      – Lancet 1994;343:749-753.
      Prévention des infections à Cytomégalovirus au cours de la transplantation cardiaque (essai positif) :
      – N Engl J Med 1992;326:1182-1186.
      Prévention des infections à Cytomégalovirus au cours des transplantations d’organe (controversé, essai négatif) :
      – Am J Med 1993;95:273-278.
      Prévention des infections à Cytomégalovirus, serait inefficace après une transplantation rénale (essai randomisé) :
      – Ann Intern Med 1994;120:375-381.
      Prévention chez des transplantés rénaux seronégatifs pour le virus CMV, recevant des greffons de sujets séropositifs pour le CMV: traitement en IV pendant 4 jours, relais par voie orale.
      – Amer J Nephrol 1997;17:489-494.
      Prévention de l’infection à CMV après transplatation, essai randomisé versus placebo positif:
      – Transplant Internat 1997;10:462-465.
    14. INFECTION A VIRUS EPSTEIN-BARR (à confirmer)
      Chez les immunodéprimés.
    15. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (à confirmer)
      – Am J Med 1982;73:267-269.
      En association avec l’interféron :
      – Lancet 1985;2:358.
    16. MYCOSIS FONGOIDE (à confirmer)
      Rémission d’un mycosis fungoïde chez une femme traitée par aciclovir à raison de 5 mg/kg en IV toutes les 8 heures pendant 12 jours :
      – JAMA 1984;251:1571-1573.
    17. APLASIE MEDULLAIRE (à confirmer)
      – N Engl J Med 1986;314:584.
    18. SYNDROME DE FATIGUE CHRONIQUE (à confirmer)
      Efficacité controversée (essai négatif) :
      – N Engl J Med 1988;319:1692-1698.

    1. DOULEUR OCULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE LOCALE
    2. KERATOCONJONCTIVITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE LOCALE
    3. DOULEUR DANS LA REGION D’APPLICATION (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE LOCALE
    4. VULVITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE LOCALE
    5. RASH (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE LOCALE

      Eruption vésiculeuse au site d’injection. Un cas décrit après injection IV chez un enfant, deux autres cas connus chez l’adulte :
      – Ann Pharmacother 1993;27:1458-1459.

    6. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (A CONFIRMER )
      Un cas, 24 heures après le début du traitement :
      – Clin Infect Dis 1995;21:1038-1039.
    7. PHLEBITE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    8. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    9. ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN )
      Deux cas, au cours de traitement de zona, chez des hémodialysés :
      – Nephrol Dial Transpant 1994;9:1515.
      Un cas, avec confusion, hallucinations, tremblements, après administration de très fortes doses (9,6 grammes en 3 jours) chez un sujet dialysé :
      – Nephrol Dial Transpant 1996;11:752.
      Deux cas rapportés à la pharmacovigilance australienne, favorisé par l’insuffisance rénale :
      – Aust Adv Drug React Bull 1996;19:10.
      Un cas associé à une insuffisance rénale :
      – Ann Med Interne 1997;148:328-329.
      Un cas avec coma chez une malade hémodialysée recevant une dose adaptée:
      – Presse Med 1997;26:1050.
    10. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
      Quatre cas chez des sujets dialysés, apparaissant durant les premiers jours de traitement par voie orale et nécessitant soit l’arrêt du traitement, soit une réductions de la posologie :
      – Nephron 1992;62:280-283.
    11. LETHARGIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Cinq patients (receveurs de moelle) :
      – Ann Intern Med 1983;98:921-925.

    12. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Cinq patients (receveurs de moelle) :
      – Ann Intern Med 1983;98:921-925.

    13. DESORIENTATION TEMPOROSPATIALE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Désorientation transitoire chez un patient (receveur de moelle) :
      – Ann Intern Med 1983;98:921-925.

    14. HEMIPARESIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Hémiparésie transitoire chez un patient (receveur de moelle) :
      – Ann Intern Med 1983;98:921-925.

    15. TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Cinq patients (receveurs de moelle) :
      – Ann Intern Med 1983;98:921-925.

    16. COMA (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      – N Engl J Med 1991;325:1178.
      Un cas chez une hémodialysée :
      – Presse Med 1997;26:1050.
      Un cas associé à une insuffisance rénale :
      – Ann Med Interne 1997;148:328-329.

    17. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Un cas chez un enfant :
      – Bone Marrow Transplant 1997;19:1049-1051.

    18. HALLUCINATION (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    19. TOXICITE NEUROLOGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES

      Myoclonies, dysarthrie, Babinski+, troubles de la conscience chez un sujet âgé pour lequel une insuffisance rénale était à l’origine de concentrations plasmatiques anormalement élevées :
      – Am J Med 1993;94:212-215.
      Revue des effets neurologiques:
      – Ann Pharmacother 1998;32:111-113.

    20. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      INSUFFISANCE RENALE PREEXISTANTE

      Décrite pour la voie intraveineuse :
      – Austr Prescr 1985;8:18.
      Mais également pour la voie orale :
      – N Engl J Med 1991;325:1178.
      Par précipitation intratubulaire de cristaux d’aciclovir :
      – Clin Nephrol 1991;36:155-156.
      Autre publication :
      – Ann Pharmacother 1994;28:460-463.

    21. ENCEPHALOPATHIE MYOCLONIQUE (A CONFIRMER )
      Deux cas :
      – Lancet 1985;2:724.
      Un cas chez un malade en DCPA :
      – Nephrologie 1991;12:241-243.
    22. FIEVRE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Pharmacotherapy 1987;7:47-53.
    23. DERMATITE DE CONTACT (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Contact Dermatitis 1988;19:235-236.
    24. ERUPTION CUTANEE (A CONFIRMER )
      Un cas d’éruption fixe :
      – Contact Dermatitis 1997;36:225-231.
    25. CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Lancet 1993;341:1342.
    26. COLITE ULCEREUSE (A CONFIRMER )
      Un cas (contrôlé par biopsie) débutant trois jours après l’instauration du traitement et nécessitant le recours à la mésalazine :
      – Am J Gastroenterol 1993;88:2110-2111.
    27. COLITE AIGUE (CERTAIN )
      Trois cas à l’instauration du traitement. Deux des patients avaient des antécédents de rectocolite hémorragique :
      – Aliment Pharmacol Ther 1997;11:415-417.
    28. ACCES MANIAQUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un insuffisant rénal présentant des concentrations plasmatiques anormalement élevées :
      – Nephron 1994;67:494.
    29. NEUTROPENIE (CERTAIN )
      Un cas chez un nouveau-né, après un mois de traitement, 11 autres cas ont déjà été rapportés :
      – Clin Infect Dis 1995;20:1557-1559.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Rat, lapin;
      – Bull Institut Pasteur 1981;79:275-289.
    2. NON MUTAGENE
      – Lettre Médicale 1990;120.
    3. NON CANCERIGENE
      – Lettre Médicale 1990;120.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Réduire la posologie.
    2. NOUVEAU-NE
      Réduire la posologie (augmentation de la demi-vie d’élimination).
    3. GROSSESSE
      Passe la barrière placentaire :
      – Presse Med 1987;16:1864.
    4. SUJET AGE
    5. ALLAITEMENT
      Malgré un rapport concentration dans le lait / concentration dans le plasma supérieur à 1, la quantité ingérée par le nourrisson ne dépasserait pas 1% de la dose maternelle et serait sans conséquence :
      – Ann Pharmacother 1994;28:585-587.
    6. HEMODIALYSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      – Presse Med 1997;26:1050.

    1. GROSSESSE
      Information manquante chez l’homme.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles chez l’adulte :

    Voie orale :
    * Infections génitales à virus Herpes simplex : mille milligrammes répartis en cinq prises pendant 5 à 10 jours.
    * Prévention des infections à virus Herpes simplex : huit cents milligrammes, répartis dans la
    journée, tout au long de la phase d’immunodépression pendant laquelle une prophylaxie antiherpétique est souhaitée.

    Voie intraveineuse :
    * Infections à virus Herpes simplex : cinq milligrammes par kilogramme de poids corporel (5 mg/kg) toutes les 8
    heures.
    * Méningo-encéphalite herpétique : dix milligrammes par kilogramme de poids corporel (10 mg/kg) toutes les 8 heures pendant 8 à 10 jours.
    * Infections à virus varicelle-zona : dix milligrammes par kilogramme de poids corporel (10 mg/kg) toutes
    les 8 heures pendant 8 à 10 jours.
    Chez l’insuffisant rénal dialysé, la posologie initiale par voie intraveineuse devrait être réduite à 2,5 mg/kg/jour :
    – Presse Med 1997;26:1050.

    Pommade ophtalmique dans les kératites herpétiques : appliquer 5 fois
    par jour une pommade à 3%. Poursuivre le traitement 3 jours après la cicatrisation.
    Crème dermique dans le traitement de l’herpès labial et génital : appliquer 5 fois par jour une crème à 5% pendant 5 à 10 jours.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    3
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    REIN

    – 3 –
    ELIMINATION
    hémodialyse

    Absorption
    – voie orale : résorption incomplète et dose-dépendante, pour des prises de deux cents à huit cents milligrammes, la biodisponibilité est comprise entre quinze et trente pour cent.
    – administré soit par voie intraveineuse, soit en application.
    – très peu
    résorbé en cas d’application cutanée.

    Répartition
    Forte concentration rénale, pulmonaire, hépatique et cardiaque.
    Liaison aux protéïnes plasmatiques comprise entre neuf et trente trois pour cent.
    Rapport LCR/plasma voisin de 0,5.
    Passe la barrière placentaire :
    – Presse Med 1987;16:1864.
    Malgré un
    rapport concentration dans le lait / concentration dans le plasma supérieur à 1, la quantité ingérée par le nourrisson ne dépasserait pas 1% de la dose maternelle et serait sans conséquence :
    – Ann Pharmacother 1994;28:585-587.

    Demi-Vie
    (3.00)
    Allongée en cas d’insuffisance rénale.
    Demi-vie chez le nouveau-né : quatre heures.

    Métabolisme
    Peu métabolisé.
    Formation d’une faible quantité de 9-carbomethoxyguanine.

    Elimination
    (REIN)
    Eliminé par filtration et excrétion tubulaire. Le probenecid retarde l’élimination rénale. Cinquante à quatre vingts pour cent de la dose administrée sont éliminés sous forme inchangée, et une faible partie sous forme de
    9-carbomethoxyguanine.
    (HEMODIALYSE)
    Une séance de six heures d’hémo réduit les concentrations plasmatiques d’environ soixante pour cent.

    Bibliographie

    – Ann Intern Med 1987;107:859-874. (REVUE GENERALE)
    – Drugs 1989;37:233-309. (REVUE GENERALE)
    – Lettre Médicale 1990;N120.
    – N Engl J Med 1992;327,11:782-789. (REVUE GENERALE) *
    – Drugs 1994;47:153-205. *
    – Drug Saf 1994;10:281-291. (EFFETS SECONDAIRES)*

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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