TACROLIMUS

TACROLIMUS

Introduction dans BIAM : 27/4/1992
Dernière mise à jour : 23/3/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (-)(9E)-(3S4R5S8R12S14S15R16S18R19R26aS)-5,19-dihydroxy-3-[(E)-2-[(1R3R4R)-4-hydroxy-3-méthoxycyclohexyl]-1-méthyléthényl]-14,16-diméthoxy-4,10,12,18-tétraméthyl-8-(prop-2-ényl)-5,6,8,11,.,19,24,25,26,26a-hexadécahydro-15,19-époxy-3H-pyrido[2,1-c][1,4]etc

    Ensemble des dénominations

    BAN : TACROLIMUS

    CAS : 104987-11-3 (tacrolimus anhydre)

    CAS : 109581-93-3 (tacrolimus monohydraté)

    DCIR : TACROLIMUS

    USAN : TACROLIMUS

    bordereau : 2904

    code expérimentation : FK-506

    code expérimentation : FR-900506

    dci : tacrolimus

    rINN : TACROLIMUS

    Classes Chimiques


    1. IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
    2. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P 450 3A4 (principale certaine)
      Clin Pharm Ther 2000;67:201-214
    3. SUBSTRAT DU CYP 3A4 (principale certaine)
      Clin Pharm Ther 2000;67:201-214

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Substance de mécanisme identique à celui de la ciclosporine mais d’activité 100 fois supérieure. Supprime les réponses immunitaires ou humorales en inhibant la production des interleukines 2,3, 4 ainsi que de l’interféron gamma.
      Une réduction de la production de monoxyde d’azote par la NO synthase de type 2 pourrait contribuer à l’activité favorable vis à vis des phénomènes de rejet :
      – Br J Pharmacol 1999;128:337-344.

    1. IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)

    1. GREFFE D’ORGANES (principale)
      Transplantation pulmonaire, transplantation d’îlots pancréatiques, d’intestin grêle, de foie, de rein, de coeur
      Transplantations chez l’enfant; revue générale :
      – J Pediatr Gastroenterol Nutr 1998;26:90-102.
      Mode d’emploi pour les greffes de pancréas et de rein :
      – Clin Transplant 1998;12:260-262.
    2. GREFFE DE FOIE (principale)
      Essai randomisé tacrolimus versus ciclosporine :
      – Lancet 1994;344:423-428.
      Essai randomisé tacrolimus versus ciclosporine :
      – N Engl J Med 1994;331:1110-1115.
      Revue générale de cette indication, 27 références :
      – Am J Health-Syst Pharm 1995;52:1569-1571.
      Supériorité probable du tacrolimus sur la ciclosporine :
      – Lancet 1995;345:1345-1350.
      Efficacité supérieure à celle de la ciclosporine en termes de survie des patients. Etude multicentrique sur 529 sujets:
      – Transplant Proc 1998;30:1399-1400.
    3. GREFFE DE COEUR (principale)
      Essai randomisé versus ciclosporine: le tacrolimus réduirait l’incidence du rejet aigü:
      – J Heart Lung Transplant 1997;16:1001-1010.
    4. GREFFE DE REIN (principale)
      En cas de rejet corticorésistant :
      – Transpl Int 1997;10:51-54.
      Revue générale :
      – Nephron 1998;79:8-20.
      Une méta-analyse portant sur plus de 1000 sujets montre que le risque de rejet sur un an est plus faible avec le tacrolimus qu’avec la ciclosporine :
      – BMJ 1999;318:104-107.
      Etude de 20 malades suivis prospectivement et recevant une immunosuppression primaire par le tacrolimus. L’étude suggère l’efficacité du traitement et une faible incidence de diabète (10%) :
      – Adv Ther 1999;16:210-218.
    5. GREFFE DE POUMON (principale)
      Le tacrolimus serait plus efficace que la ciclosporine (essai randomisé positif) :
      – Ann Thorac Surg 1995;60:580-585.
    6. GREFFE DE PANCREAS ENDOCRINE (à confirmer)
      En cas de rejet corticorésistant :
      – Transpl Int 1997;10:51-54.
    7. GREFFE DE MOELLE OSSEUSE (à confirmer)
      Revue générale:
      – Bone Marrow Tranplant 1998;22:217-225.
    8. REACTION DU GREFFON CONTRE L’HOTE (à confirmer)
      Après greffe de moelle.
      Revue générale destinée à déterminer la durée optimale du traitement :
      – Biodrugs1999;11:343-358.
      Autre référence :
      – Ann Pharmacother 2000;34:377-381.
      Le tacrolimus semble efficace et bien toléré dans une étude chez 41 enfants recevant une greffe de moelle osseuse :
      – Bone Marrow Transplant 2000;26:161-167.
    9. SYNDROME NEPHROTIQUE (à confirmer)
      En cas de résistance aux corticoïdes. Etude pilote :
      – Nephrol Dial Transplant 1993;8:1286-1290.
    10. PSORIASIS (à confirmer)
      Formes résistant au traitement usuel (7 cas traités) :
      – Arch Dermatol 1992;128:781-785.
    11. ECZEMA ATOPIQUE (à confirmer)
      Utilisé en pommade dans les formes sévères à modérées :
      – J Allergy Clin Immunol 1997;99:478.
      En application locale à 0,3%: serait efficace et bien toléré:
      – J Am Acad Dermatol 1998;38:69-76.
      Discussion:
      – N Engl J Med 1998;339:1788-1789.
    12. PYODERMITE PHAGEDENIQUE (à confirmer)
      – Ann Intern Med 1993;119:595-598.
    13. POLYMYOSITE (à confirmer)
      Huit cas réfractaires au traitement habituel ; amélioraion fonctionnelle dans 7 cas :
      – Lancet 1999;353:1762-1763.
    14. CHOLANGITE SCLEROSANTE PRIMITIVE (à confirmer)
      Amélioration biologique dans un essai pilote chez dix patients :
      – Am J Gastroenterol 1995;90:455-459.
    15. HEPATITE AUTO-IMMUNE (à confirmer)
      Etude pilote :
      Á- Am J Gastroenterol 1995;90:771-776.
    16. ENTEROPATHIE AUTO-IMMUNE (à confirmer)
      Serait efficace chez l’enfant en cas de résistance aux corticoïdes et à la ciclosporine (étude pilote) :
      – Gastroenterologie 1996;111:237-242.
    17. MALADIE DE CROHN (à confirmer)
      Etude chez 3 malades atteints de maladie de Crohn du grêle proximal compliqué de fistules :
      – Am J Gastroenterol 1997;92:876-879.
      En cas de corticorésistance lors d’une poussée, l’administration de tacrolimus induirait une rémission rapide dans la plupart des cas; étude chez 11 malades atteints de Crohn ou de rectocolite hémorragique:
      – Am J Gastroenterol 1998;93:1860-1866.
      Deux sujets atteints de fistule périnéale traités avec succès :
      – J Clin Gastroenterol 2000;30:200-202.
      Etude pilote de l’application locale chez 8 enfants atteints de formes orales ou périnéales. Amélioration notable dans 7 cas mais récidive à l’arrêt du traitement:
      – Gut

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