LENOGRASTIM

LENOGRASTIM

Introduction dans BIAM : 14/12/1993
Dernière mise à jour : 25/9/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    mélange de facteurs de stimulation des colonies de granulocytes (clone humain 1034)

    Ensemble des dénominations

    BAN : LENOGRASTIM

    CAS : 135968-09-1

    DCIR : LENOGRASTIM

    USAN : LENOGRASTIM

    autre dénomination : G-CSF HUMAIN RECOMBINANT GLYCOLYSE

    autre dénomination : RG-CSF

    autre dénomination : RHUG-CSF GLYCOLYSE

    bordereau : 2962

    dci : lénograstim

    rINN : LENOGRASTIM

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : J.O. – 07/12/1994.

    1. FACTEUR DE CROISSANCE HEMATOPOIETIQUE (principale certaine)
    2. FACTEUR DE CROISSANCE GRANULOCYTAIRE (principale certaine)
    3. CYTOKINE (principale certaine)
    4. IMMUNOMODULATEUR (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Lenograstim est un facteur de croissance granulocytaire humain glycolysé obtenu par recombinaison génétique qui :
      – stimule la prolifération et la différenciation des progéniteurs des polynucléaires neutrophiles,
      – induit la formation de colonies de précurseurs granuleux et augmente la taille et le nombre des colonies,
      – entraîne une augmentation des granulocytes dans le sang circulant,
      – n’exerce pas d’effet bénéfique sur la lignée plaquettaire.
      La glycosylation confère une activité spécifique élevée ainsi qu’une plus grande stabilité dans le temps et dans les conditions physiologiques.

    1. FACTEUR DE CROISSANCE GRANULOCYTAIRE (principal)

    1. GREFFE DE MOELLE OSSEUSE(ADJUVANT) (principale)
      Réduit la durée de la neutropénie après greffe de moelle autologue ou allogène (suivant une chimiothérapie intensive). Essai randomisé sur 315 malades :
      – Lancet 1994;343:696-700.
    2. NEUTROPENIE POST-CHIMIOTHERAPIE (principale)
      Réduirait la durée de la neutropénie, sans bénéfice clinique (étude randomisée chez 138 malades) :
      – N Engl J Med 1997;336:1776-1780.

    1. DOULEUR OSSEUSE (CERTAIN RARE)
      Lors de traitement pour neutropénie induite par la chimiothérapie, des douleurs osseuses ont été observées avec une incidence légérement plus élevée chez les patients traités avec lenograstime (versus placebo).
    2. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
      Lors de traitement pour neutropénie induite par la chimiothérapie, des réactions au site d’injection ont été observées avec une incidence légérement plus élevée chez les patients traités avec lenograstime (versus placebo).
    3. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
    4. HEMORRAGIE RETINIENNE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit , entrainant une perte définitive de la vision chez une fillette de 4 ans atteinte d’un neuroblastome:
      – Lancet 1997;350:336.
    5. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (A CONFIRMER )
      Détresse respiratoire aiguê
      Un cas (type de G-CSF non précisé) :
      – Chest 1995;107:276-278.
    6. SYNDROME DE SWEET (A CONFIRMER )
      2 cas, réversibles immédiatement à l’arrêt du traitement:
      – Eur J Dermatol 1998;8:503-505.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Les études animales chez le rat et le lapin n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène; cependant une augmentation de l’incidence des avortements spontanés a été observé chez le lapin, mais aucune malformation n’a été observée.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Chez des patients avec une insuffisance rénale, l’innocuité et l’efficacité de lenograstime n’ont pas été établies.
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      Chez des patients avec une insuffisance hépatique sévère, l’innocuité et l’efficacité de lenograstime n’ont pas été établies.
    3. SPORTIFS
      Substance interdite :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.

    1. GROSSESSE
      L’innocuité de lenograstime n’a pas été établie chez la femme enceinte.
    2. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage du produit dans le lait maternel, le traitement par lenograstime n’est pas recommandé chez les femmes allaitantes.

    Posologie et mode d’administration

    La dose recommandée est de cent cinquante microgrammes par mètre carré et par jour, dose d’efficacité équivalente à celle de cinq microgrammes par kilogramme et par jour.
    ADULTES :
    – APRES GREFFE DE MOELLE : administration quotidienne à la dose
    recommandée en perfusion IV de 30 minutes, diluée dans 100 ml de sérum salé isotonique, débutant le jour suivant la transplantation. L’administration doit être poursuivie jusqu’à ce que le nadir attendu soit dépassé et que le nombre de neutrophiles soit
    revenu de façon stable à un niveau compatible avec l’arrêt du traitement avec,si nécessaire, un maximun de 28 jours de traitement. Il est prévisible qu’au jour 14 après la greffe, 50% des patients auront récupéré un nombre normal de neutrophiles.

    APRES UNE CHIMIOTHERAPIE CYTOTOXIQUE : administration quotidienne à la dose recommandée en injection sous-cutanée débutant le jour suivant la fin de la chimiothérapie. L’administration doit être poursuivie jusqu’à ce que le nadir attendu soit dépassé et
    que le nombre de neutrophiles soit revenu de façon stable à un niveau compatible avec l’arrêt du traitement avec,si nécessaire, un maximun de 28 jours de traitement. Même lorsqu’il apparaît une augmentation transitoire du nombre de neutrophiles dans
    les 2 premiers jours du traitement, la poursuite du traitement permet habituellerment la survenue du nadir plus tôt et une récupération plus rapide.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    1
    à 1.50
    heure(s)
    voie intraveineuse

    – 2 –
    DEMI VIE
    3
    à 4
    heure(s)
    voie sous-cutanée

    – 3 –
    ELIMINATION
    à 1
    %
    voie rénale

    Absorption
    Administration par voie sous-cutanée ou intraveineuse.
    Biodisponibilité par voie sous-cutanée comprise entre 20 et 60%.
    Les concentrations plasmatiques maximales sont proportionnelles à la dose après administration sous-cutanée mais pas après
    administration intraveineuse.
    Bien que les concentrations circulantes de lenogastrime soient inférieures après administration sous-cutanée à celles obtenues après perfusion intraveineuse, l’augmentation des polynucléaires circulants est supérieure et
    plus prolongée par voie sous-cutanée.

    Demi-Vie
    La demi-vie sérique apparente par voie sous-cutanée est approximativement de 3 à 4 heures à l’état d’équilibre (administrations répétées) et plus courte (1 à 1,5 heures) après administrations intraveineuses répétées.

    Métabolisme
    Métabolisé sous forme de peptides.

    Elimination
    *Voie rénale : le lénograstim est peu éliminé dans l’urine sous forme inchangée (moins de 1% de la dose).

    Bibliographie

    – Am J Pediatr Hematol Oncol 1991;13:400-413.(Création)
    – Bone Marrow Transplant 1993;11:307-311.(Création)
    – Brochure produit GANOCYTE 1994 , Rhône-Poulenc Rorer BELLON.(Création)
    – Drugs 1995;49:767-793.(Revue générale, 109 références)
    – Drugs
    1995;49:767-793.
    – Drugs 1997;54:709-729.
    – Presse Med 1998;27:1203-1212.
    – Rev Prescr 1999;19:262-264.
    – Drugs 2000;59:681-717.(158 références)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts