TRIHEXYPHENIDYLE CHLORHYDRATE
TRIHEXYPHENIDYLE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 23/10/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
chlorhydrate de 1-phényl-1-cyclohexyl-3-pipéridyl-1-propanolEnsemble des dénominations
BANM : BENZHEXOL HYDROCHLORIDE
CAS : 52-49-3
DCIMr : CHLORHYDRATE DE TRIHEXYPHENIDYLE
autre dénomination : BENZHEXOL HYDROCHLORIDE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE TRIHEXYPHENIDYLE
bordereau : 207
rINNM : TRIHEXYPHENIDYL HYDROCHLORIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : TRIHEXYPHENIDYLE
- ANTIPARKINSONIEN (principale certaine)
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
- ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL ET PERIPHERIQUE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action anticholinergique centrale (inhibition des centres moteurs); agit surtout sur la rigidité musculaire, l’activité motrice, le tremblement.
Action parasympatholytique: antispasmodique sur la musculature lisse, diminue la salivation, engendre une tachycardie et une dilatation de la pupille.
A petites doses, déprime le système nerveux central.
A doses élevées, produit une excitation cérébrale.
- ANTIPARKINSONIEN (principal)
ACTION NOTABLE SUR LE TREMBLEMENT ET L’HYPERTONIE,PEU D’EFFET SUR L’AKINESIE
- MALADIE DE PARKINSON (principale)
ACTION PLUS IMPORTANTE SUR LE TREMBLEMENT ET L’HYPERTONIE QUE SUR L’AKINESIE QUI N’EST QUE PEU AMELIOREE - SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL DES NEUROLEPTIQUES (principale)
- TORTICOLIS (secondaire)
La toxine botulique présenterait une efficacité supérieure à celle du trihexylphenidyl, essai contrôlé sur 64 patients :
– Neurology 1996;46:1066-1072.
- DYSURIE (CERTAIN RARE)
- RETENTION AIGUE D’URINE (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
- MYDRIASE (CERTAIN TRES RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
- CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (CERTAIN TRES RARE)
- HALLUCINATION VISUELLE (CERTAIN )
- BOURDONNEMENT D’OREILLE (CERTAIN TRES RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN )
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - PAROTIDITE SUPPUREE (CERTAIN )
Lié à la sécheresse de la bouche. - DILATATION DU COLON (CERTAIN )
- ILEUS PARALYTIQUE (CERTAIN )
- SYNDROME DE SEVRAGE (A CONFIRMER )
Un cas à la suite d’un arrêt brutal chez une femme traitée depuis un an, se manifestant par un coma avec myosis :
– Ann Neurol 1997;41:133-144.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
- INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- TACHYCARDIE NEO-NATALE
Chez les nouveaux-nés de mères traitées par les neuroleptiques à fortes doses, associés aux anti-parkinsoniens. Potentialisation des effets atropiniques. - RETARD D’ELIMINATION DU MECONIUM
Chez les nouveaux-nés de mères traitées par les neuroleptiques à fortes doses, associés aux anti-parkinsoniens. Potentialisation des effets atropiniques. - ILEUS PARALYTIQUE
Chez les nouveaux-nés de mères traitées par les neuroleptiques à fortes doses, associés aux anti-parkinsoniens. Potentialisation des effets atropiniques.
- RISQUE MAJEUR
Peut provoquer un état euphorique qui est ensuite recherché par des patients soit encore sous neuroleptiques, soit après arrêt du traitement par neuroleptiques.
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
- TACHYCARDIE
- ILEUS PARALYTIQUE
- SUJET AGE
- DEMENCE
Risque d’aggravation d’une détérioration intellectuelle. - ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
- ALLAITEMENT
DECONSEILLE - DEFICIT EN G6PD
Risque d’anémie hémolytique :
– William JW.Hematology.New York :
Mc Graw-Hill,1990;ISBN 0-07-070384-1.
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale :
– Adulte :
Maladie de Parkinson : quatre à dix milligrammes par jour.
Syndromes extrapyramidaux induits par les neuroleptiques : quatre à quinze milligrammes par jour sans dépasser dix milligrammes par jour chez le sujet
âgé.
Traitement de la sialorrhée : un et demi à trois milligrammes par jour en trois prises.
– Enfant de deux à trois ans : un milligramme par jour.
– Enfant de trois à dix ans : un à six milligrammes par jour en trois prises selon la tolérance.Dose
usuelle par voie intramusculaire : cinq à trente milligrammes par jour.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorption rapide par le tube digestif.
L’action débute 1 heure après administration. Effet maximum en 2 à 3 heures avec une durée d’action de 6 à 12 heures.
Métabolisme
Une partie est métabolisée par le foie en dérivés hydroxyles. Les techniques de dosage des formes libres et des métabolites sont encore aléatoires.
Elimination
*Voie rénale : 60% de la dose administrée sont excrétées dans les urines sous forme métabolisée. La forme non métabolisée est actuellement difficile à doser.
Bibliographie
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ARTANE (ITALIE)
- ARTANE (ALLEMAGNE)
- ARTANE (BELGIQUE)
- ARTANE (PAYS-BAS)
- ARTANE (ANGLETERRE)
- ARTANE (USA)
- ARTANE (ESPAGNE)
- PARALEST (PAYS-BAS)
- PARTANE (ISRAEL)
- PARTIGAN (AUTRES PAYS)
- PIPANOL (ANGLETERRE)
- PIPANOL (ITALIE)
- PIPANOL (ALLEMAGNE)
- RODENAL (ISRAEL)
- TREMIN (USA)