LANREOTIDE ACETATE

Introduction dans BIAM : 16/2/1995
Dernière mise à jour : 5/3/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d'action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d'emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d'administration
  • Posologie & mode d'administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    3-(2-naphtyl)-p-alanyl-L-cystéinyl-L-tyrosyl-p-tryptophyl-L-lysyl-L-valyl-L-cystéinyl-L-thréonylamide cyclique (2-7)-disulfure acétate

    Ensemble des dénominations


    CAS : 127984-74-1 DCIMr : ACETATE DE LANREOTIDE
    USAN : LANREOTIDE ACETATE
    autre dénomination : ACETATE DE LANREOTIDE
    bordereau : 3009
    code expérimentation : BIM-23014
    dcim : acétate de lanréotide

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : LANREOTIDE
    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : J.O. du 17/05/1995

    Proprietés Pharmacologiques

    1. ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)

    2. ANALOGUE DE LA SOMATOSTATINE (principale certaine)

    Mécanismes d'action

    1. principal
      Octapeptide analogue synthétique de la somatostatine dont il se distingue par sa durée d'action beaucoup plus longue.
      Réduit la sécrétion pituitaire d'hormone de croissance.
      Inhibe les sécrétions peptidiques du système gastroentéro-pancréatique.
      Réduit la sécrétion hydroélectrolytique jéjunale.
      Possède une activité antiproliférative.

    Effets Recherchés

    1. INHIBITION DES SECRETIONS HORMONALES (principal)
      Hormones de croissance et hormones peptidiques gastro-intestinales.

    2. INHIBITION DES SECRETIONS DIGESTIVES (principal)

    Indications Thérapeutiques

    1. TUMEUR CARCINOIDE (principale)
      - Eur J Cancer 1994;30A,10:1590-1591.
      - Presse Med 1995;24:1324-1325.
      Tumeurs endocrines gastro-intestinales: étude chez 18 malades du lanreotide à libération prolongée:
      - Am J Gastroenterol 1998;93:1468-1471.
      Actif dans deux cas :
      - N Engl J Med 2000;343:551-554.

    2. SYNDROME DE ZOLLINGER-ELLISON (à confirmer)
      Actif dans deux cas:
      - N Engl J Med 2000;343:551-554

    3. SYNDROME DE VERNER-MORRISSON (principale)
      Inhibition de la sécrétion de VIP (peptide vaso-actif intestinal).

    4. ACROMEGALIE (principale)
      - Presse Med 1993;22:526-531.
      - Ann Endocrinol 1994;55:261-269.
      - J Clin Endocrinol Metab 1994;79:145-151.
      - Eur J Endocrinol 1994;131:20-26.
      - Eur J Endocrinol 1995;132:320-325.
      Un cas de régression complète d'un adénome somatotrope sécrétant sous lanréotide seul (traitement d'un an) :
      - Presse Med 2000;29:1818-1819.

    5. CANCER DU PANCREAS (à confirmer)

    6. HEPATOCARCINOME (à confirmer)
      Un cas décrit, traité avec succès :
      - Am J Gastroenterol 1999;94:278-279.

    7. SYNDROME CARCINOIDE (principale)
      Réduction des symptômes chez la plupart des malades (étude pilote) :
      - Gut 1996;39:279-283.
      Efficacité comparable dans un essai randomisé lanréotide versus octréotide. Les malades préfèrent plutôt le lanréotide en raison de son administration plus simple :
      - Cancer 2000;88:770-776.

    8. ANGIOPLASTIE CORONAIRE(ADJUVANT) (à confirmer)
      Angioplastie coronaire percutanée : pourrait réduire la proportion de resténose.

    9. RETINOPATHIE DIABETIQUE (à confirmer)
      Réduirait la sécrétion d'hormone de croissance et réduirait l'angiogénèse rétinienne.

    Effets secondaires

    1. DIARRHEE (CERTAIN RARE)

    2. NAUSEE (CERTAIN RARE)

    3. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)

    4. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)

    5. LITHIASE BILIAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

    6. DOULEUR AU POINT D'INJECTION (CERTAIN FREQUENT)

    7. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit :
      - Gastroenterol Clin Biol 1996;20:1014-1016.

    8. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas, même réaction après une prise d'octréotide :
      - J Clin Endocrinol Metab 1996;81:4502.

    9. OCCLUSION INTESTINALE (A CONFIRMER )

    Effets sur la descendance

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L'ESPECE HUMAINE

    Pharmaco-Dépendance

    1. NON

    Précautions d'emploi

    1. DIABETE

    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE

    3. INSUFFISANCE RENALE

    Contre-Indications

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    2. GROSSESSE
      Information manquante.

    3. ALLAITEMENT
      Information manquante.

    Voies d'administration

    - 1 - INTRAMUSCULAIRE

    Posologie et mode d'administration

    Dose usuelle pour la forme à libération prolongée :
    - Voie intramusculaire : trente milligrammes tous les quatorze jours.
    En cas de réponse insuffisante, le rythme peut être porté à une injection tous les dix jours.

    Pharmaco-Cinétique

    - 1 - REPARTITION 78 % lien protéines plasmatiques

    Absorption
    Administré par voie sous-cutanée sous forme à libération immédiate, la biodisponibilité est voisine de 80%.
    Pic plasmatique de 12 microgrammes/ml, 30-40 minutes après une injection de 7 microgrammes/kg.
    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques : 78%.
    Demi-Vie
    La demi-vie est d'environ 2 heures pour la forme à libération immédiate et de 5 jours pour la forme à libération prolongée.

    Bibliographie

    - J Clin Endocrinol Metab 1989;68:239-246.
    - Bull Cancer 1991;78:693-707.
    - Med Chir Dig 1995;24:347-353.
    - Br J Clin Pharmacol1994;38:213-219. (Pharmacocinétique)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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