principal Octapeptide analogue synthétique de la somatostatine dont il se distingue par sa durée d'action beaucoup plus longue. Réduit la sécrétion pituitaire d'hormone de croissance. Inhibe les sécrétions peptidiques du système gastroentéro-pancréatique. Réduit la sécrétion hydroélectrolytique jéjunale. Possède une activité antiproliférative.
TUMEUR CARCINOIDE (principale) - Eur J Cancer 1994;30A,10:1590-1591. - Presse Med 1995;24:1324-1325. Tumeurs endocrines gastro-intestinales: étude chez 18 malades du lanreotide à libération prolongée: - Am J Gastroenterol 1998;93:1468-1471. Actif dans deux cas : - N Engl J Med 2000;343:551-554.
ACROMEGALIE (principale) - Presse Med 1993;22:526-531. - Ann Endocrinol 1994;55:261-269. - J Clin Endocrinol Metab 1994;79:145-151. - Eur J Endocrinol 1994;131:20-26. - Eur J Endocrinol 1995;132:320-325. Un cas de régression complète d'un adénome somatotrope sécrétant sous lanréotide seul (traitement d'un an) : - Presse Med 2000;29:1818-1819.
HEPATOCARCINOME (à confirmer) Un cas décrit, traité avec succès : - Am J Gastroenterol 1999;94:278-279.
SYNDROME CARCINOIDE (principale) Réduction des symptômes chez la plupart des malades (étude pilote) : - Gut 1996;39:279-283. Efficacité comparable dans un essai randomisé lanréotide versus octréotide. Les malades préfèrent plutôt le lanréotide en raison de son administration plus simple : - Cancer 2000;88:770-776.
Dose usuelle pour la forme à libération prolongée : - Voie intramusculaire : trente milligrammes tous les quatorze jours. En cas de réponse insuffisante, le rythme peut être porté à une injection tous les dix jours.
Absorption
Administré par voie sous-cutanée sous forme à libération immédiate, la biodisponibilité est voisine de 80%. Pic plasmatique de 12 microgrammes/ml, 30-40 minutes après une injection de 7 microgrammes/kg.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques : 78%.
Demi-Vie
La demi-vie est d'environ 2 heures pour la forme à libération immédiate et de 5 jours pour la forme à libération prolongée.