COTRIMOXAZOLE

COTRIMOXAZOLE

Introduction dans BIAM : 3/10/1995
Dernière mise à jour : 18/12/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    combinaison de sulfaméthoxazole et de triméthoprime dans un rapport 5:1

    Ensemble des dénominations

    BAN : CO-TRIMOXAZOLE

    CAS : 8064-90-2

    autre dénomination : CO-TRIMOXAZOLE

    bordereau : 3000

    Classes Chimiques


    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:
      * Espèces habituellement sensibles :
      Citrobacter, Escherichia coli, Haemophilus, Listeria, Pneumocystis carinii,
      Proteus, Salmonella, Shigella, Toxoplasma gondii, Vibrio cholerae.

      * Espèces inconstamment sensibles :
      Enterobacter, Klebsiella, pneumocoques, Providencia, Serratia, staphylocoques, streptocoques A.

      * Espèces habituellement résistantes :
      anaérobies (la plupart), Campylobacter, entérocoques, gonocoques,
      méningocoques, Pseudomonas.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Les 2 constituants en agissant sur 2 stades successifs de la voie de formation de l’acide tétrahydrofolique, exercent en synergie une activité bactéricide. Le sulfaméthoxazole inhibe la dihydropteroate réductase qui catalyse la réduction de l’acide folique en acide dihydrofolique. Le triméthoprime en inhibant la dihydrofolate réductase s’oppose à la formation d’acide tétrahydrofolique.

    1. ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
      * Espèces habituellement sensibles :
      – Citrobacter,
      – Escherichia coli,
      – Haemophilus,
      – Listeria,
      – Pneumocystis carinii,
      – Proteus,
      – Salmonella,
      – Shigella,
      – Toxoplasma gondii,
      – Vibrio cholerae.
    2. PROSTATITE (principale)
      Aiguë ou chronique.
    3. PYELONEPHRITE (principale)
      Aiguë.
    4. GONOCOCCIE (principale)
    5. CHANCRE MOU (secondaire)
    6. SINUSITE (principale)
      Trois jours de traitement seraient suffisants pour une sinusite maxillaire (essai randomisé 3 jours versus 10 jours) :
      – JAMA 1995;273:1015-1021.
    7. OTITE MOYENNE (principale)
    8. BRONCHOPNEUMOPATHIE AIGUE (principale)
    9. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE (principale)
    10. PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII (principale)
    11. PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII(PREVENTION) (principale)
      Chez des malades atteints du SIDA avec sarcome de Kaposi :
      – JAMA 1988;259:1185-1189.
      Efficacité comparable de la dapsone, du cotrimoxazole et des aérosols de pentamidine dans un essai randomisé :
      – N Engl J Med 1995;332:693-699.
      L’administration 3 fois par semaine serait efficace :
      – Ann Intern Med 1995;122:755-761.
      Essai randomisé de chimioprophylaxie vs placebo en Côte d’ivoire; diminution significative de la pneumocystose et de la toxoplasmose:
      -Lancet 1999;353:1463-1468
      L’instauration très progressive du traitement prophylactique réduirait la fréquence des effets secondaires et de 50% les abandons de traitement:
      -J Acquir Immune Defic Syndr 2000;24:337-343
    12. ENDOCARDITE BACTERIENNE (secondaire)
    13. INFECTION A VIH (principale)
      Prévention des infections à Pneumocystis carinii et à Toxoplasma gondii.
      Prévention de la toxoplasmose chez les sidéens :
      – Ann Pharmacother 1995;29:760-768.
      Essai randomisé de chimioprophylaxie vs placebo en Côte d’ivoire; diminution significative de la pneumocystose et de la toxoplasmose :
      – Lancet 1999;353:1463-1468.
      Essai randomisé vs placebo chez des sujets atteints de tuberculose et traités pour cette affection; diminution des hospitalisations et de la mortalité :
      – Lancet 1999;353:1469-1475.
      Infection par Isospora belli et Cyclospora cayetanensis chez les sujets infectés par le VIH ; dans un essai randomisé cotrimoxazole vs ciprofloxacine, le cotrimoxazole est plus efficace :
      – Ann Intern Med 2000;132:885-888.
    14. CHOLERA (principale)
    15. DIARRHEE DES VOYAGEURS(PREVENTION) (secondaire)
      – Gastroenterology 1983;84:75-80.
    16. DYSENTERIE BACILLAIRE (principale)
    17. YERSINIOSE (secondaire)
    18. PERITONITE BACTERIENNE (à confirmer)
      Prévention de péritonite bactérienne spontanée en cas de cirrhose ascitique (essai randomisé positif) :
      – Ann Intern Med 1995;122:595-598.
    19. INFECTION INTESTINALE (à confirmer)
      Dans une étude pilote chez 53 malades ayant une infection intestinale à Blastocystis hominis, éradication du parasite dans près de 95% des cas après un traitement de 7 jours :
      – Am J Gastroenterol 1999;94:3245-3247.
    20. INFECTION PERITONEALE (secondaire)
      Chez les sujets traités par dialyse péritonéale chronique. Traitement local :
      – Presse Med 1978;7:3932.
    21. CYCLOSPOROSE (principale)
      Infections digestives à Cyclospora :
      – Lancet 1993;342:122-123.
      Réduirait la durée de la diarrhée chez les voyageurs (essai randomisé positif) :
      – Lancet 1995;345:691-693.
      Infection à Cyclospora Isospora :
      – N Engl J Med 1996;334:1178-1194.
    22. SIGMOIDITE (principale)
      Sigmoïdite diverticulaire.
    23. FIEVRE TYPHOIDE (principale)
    24. BRUCELLOSE (principale)
    25. MENINGITE A BACILLES GRAM NEGATIF (secondaire)
      Non sensible aux céphalosporines de 3 ème génération. :
      – Ann Intern Med 1984;100:881.
    26. NEUTROPENIE POST-CHIMIOTHERAPIE (secondaire)
      Dans le cas d’une neutropénie fébrile.
    27. PALUDISME (à confirmer)
      En cas de souche chloroquine résistante :
      – S Afr Med J 1982;61:512.
    28. TOXOPLASMOSE (principale)
      – Presse Med 1983;12:331-333.
    29. TOXOPLASMOSE(PREVENTION) (principale)
      L’administration 3 fois par semaine serait efficace :
      – Ann Intern Med 1995;122:755-761.
      Prévention de la toxoplasmose cérébrale au cours du SIDA:
      -Ann Intern Med 1992;117:106-11.
      Essai randomisé de chimioprophylaxie vs placebo en Côte d’ivoire; diminution significative de la pneumocystose et de la toxoplasmose:
      -Lancet 1999;353:1463-1468
    30. TOXOPLASMOSE CEREBRALE (principale)
      Prévention de la toxoplasmose cérébrale au cours du SIDA :
      – Ann Intern Med 1992;117:106-111.
      Traitement de la toxoplasmose cérébrale au cours du SIDA :
      – Presse Med 1994;23:907.
      Efficace dans l’encéphalite toxoplasmique des sidéens:
      – Antimicrob Agents Chemother 1998;42:1346-1349.
      Efficace chez 17 patients sur 18 :
      – Presse Med 1998;27:1315-1320.
    31. MYCOSE(PREVENTION) (à confirmer)
      Au cours du SIDA, le fluconazole serait plus efficace que le cotrimoxazole (essai randomisé) :
      – N Engl J Med 1995;332:700-705.
    32. GRANULOMATOSE DE WEGENER (à confirmer)
      – Arch Intern Med 1991;151:1649-1652.
      Permettrait une réduction du nombre des rechutes :
      – N Engl J Med 1996;335:16-20.
    33. MALADIE DE WHIPPLE (à confirmer)
      – Gastroenterology 1985;88:1867-1873.
    34. LISTERIOSE (à confirmer)

    1. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    2. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    4. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SIDA

      Un cas d’érupton fixe:
      – Contact Dermatitis 1998;39:87-88.

    5. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    6. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    7. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas, chez un sidéen, traité depuis 24 heures par voie intraveineuse :
      – J Pharm Technol 1996;11:256-262.
    8. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      Augmenterait de 25 fois le risque relatif de survenue d’une aganulocytose par rapport à une population témoins:
      – Arch Intern Med 1999;159:369-374.
    9. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    10. ANEMIE MEGALOBLASTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    11. ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
    12. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
      Première cause médicamenteuse de syndrome de Lyell :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    13. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas débutant après 3 jours de traitement et d’issue fatale :
      – Br J Rheumatol 1995;34:84-85.
      Première cause médicamenteuse de syndrome de Steevens-Johnson :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    14. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    15. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    16. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
    17. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      – Am J Med 1994;96:94-95.
    18. COLORATION DES DENTS (A CONFIRMER )
      – Prescrire 2000;20:37-38
    19. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN RARE)
      Néphropathie interstitielle.
    20. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    21. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit de cholestase prolongée avec paucité des canaux biliaires :
      – Am J Gastroenterol 1994;89:1230-1234.
    22. CHOLESTASE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit de cholestase chronique avec paucité acquise des canaux biliaires :
      – Am J Gastroenterol 1997;92:167-169.
    23. HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – Ann Pharmacother 1994;28:1310-1311.
    24. HEPATITE FULMINANTE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit chez un enfant :
      – Eur J Pediatr 1995;154:530-533.
      Un cas fatal chez une femme jeune traitée pendant 12 jours pour une infection urinaire :
      – Infect Dis Clin Pract 2000;9:302-303.
    25. MENINGITE ASEPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas de méningite aseptique, à 2 occasions, chez un adolescent :
      – Arch Dis Child 1995;73:257-258.
      2 nouveaux cas décrits chez l’adulte, une trentaine de cas signalés, régression rapide à l’arrêt du traitement:
      – Presse Med 1998;27:716-717.
    26. KALIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Un cas, chez un sujet âgé :
      – Am J Med Sci 1995;310:115-117.
      Une kaliémie supérieure à 5 meq s’observerait chez plus de la moitié des patients traités par des doses habituelles :
      – Ann Intern Med 1996;124:316.
      Retrouvée chez 60 % des patients hospitalisés, sévère chez 20 % d’entre eux :
      – Ann Intern Med 1996;124:316-320.
      Un cas, chez un vieillard, supérieure à 9 Meq/l, après 5 jours de traitement :
      – Am J Med Sci 1996;311:84-85.
      Un cas après utilisation de fortes doses par voie intraveineuse chez un malade du SIDA :
      – Pharmacotherapy 1995;15:793-797.
      Un cas décrit, plusieurs cités chez des patients traités pour pneumonie à Pneumocystis :
      – Presse Med 1996;25:2044.
    27. GLYCEMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Un cas chez une femme diabétique et dénutrie :
      – Eur J Endocrinol 1997;136:304-306.
    28. ACIDOSE METABOLIQUE (CERTAIN )
      6 cas au cours de l’utilisation de fortes doses IV pour le traitement de pneumocystis carinii:
      – Ann Pharmacother 1998;32:185-189.
    29. TREMBLEMENT (A CONFIRMER )
      Un cas lors du traitement d’une pneumonie à Pneumocystis carinii, réversible à l’arrêt :
      – Clin Infect Dis 1996;22:598-600.
      Un cas sévère chez un sidéen, réversible à l’arrêt :
      – Neurology 1997;48:537-538.
      Un cas chez un patient atteint de SIDA traité par voie IV :
      – Ann Pharmacother 1998;32:189-192.
      Un cas après traitement par voie IV chez un patient immunodéprimé, réversible à l’arrêt :
      – Pharmacotherapy 1999;19:1456-1458.
    30. SIDA(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Pourrait accélérer la progression (baisse des CD4) et l’issue fatale du SIDA (étude hollandaise sur 112 sujets) :
      – Clin Infect Dis 1997;24:936-941.
    31. PNEUMONIE (A CONFIRMER )
      Un cas lié à une réaction d’hyprsensibilité au sulfamethoxazole:
      – J Gastroenterol 1998;33:578-581.
    32. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas associé à une hépatite chez un sujet ayant déjà fait une hépatite après la prise de cotrimoxazole 4 ans auparavant :
      – Am J Gastroenterol 1999;94:267-268.

    1. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le rat : fentes palatines à fortes doses.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. SIDA
      Plus grande fréquence des effets secondaires qu’avec la pentamidine dans le traitement des pneumonies à Pneumocystis carinii :
      – Ann Intern Med 1984;100:495-499.
    2. ENFANT
    3. SUJET AGE
    4. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    5. INSUFFISANCE RENALE
      Risque accru d’hyperkaliémie :
      – Ann Intern Med 1996;124:316-320.

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    2. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
    3. DEFICIT EN G6PD
      Risque d’hémolyse.
    4. NOUVEAU-NE
      Risque d’ictère nucléaire par déplacement de la bilirubine non conjuguée de ses sites de liaison à l’albumine.
    5. ALLAITEMENT
      Faible passage dans le lait maternel.
    6. GROSSESSE
      Tératogène chez l’animal.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles :

    * Voie orale :
    – Adulte : un gramme par jour en deux prises au cours des repas.
    – Enfant : trente-six milligrammes par kilogramme de poids corporel et par jour en deux prises.

    * Voie intraveineuse :
    – Adulte : deux à trois grammes par
    jour en deux perfusions d’une heure matin et soir.
    – Enfant : trente-huit milligrammes par kilogramme de poids corporel et par jour en deux perfusions.

    Posologie particulière : en cas d’insuffisance rénale sévère, réduire de moitié la
    posologie.

    L’instauration très progressive du traitement prophylactique de la pneumocystose réduirait la fréquence des effets secondaires et de 50% les abandons de traitement :
    -J Acquir Immune Defic Syndr 2000;24:337-343.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    lait

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Après administration par voie orale, le sulfaméthoxazole est résorbé à 85% et le triméthoprime à plus de 95%.
    Absence de premier passage hépatique pour les 2 composants. Le pic plasmatique de sulfaméthoxazole est voisin de 50 mg/l, 3 à 6 heures après une
    prise de 1 g de cotrimoxazole. Le pic de triméthoprime voisin de 2 mg/l précède celui du sulfaméthoxazole d’environ 2 heures.
    Les concentrations plasmatiques après intraveineuse sont voisines de celles observées après une prise orale pour une même dose.

    Répartition
    Fixation aux rotéines plasmatiques :
    – sulfaméthoxazole : 66%,
    – triméthoprime : 45%.
    Les concentrations tissulaires de sulfaméthoxazole sont comprises entre 20 et 50% des concentrations plasmatiques alors que celles de triméthoprime sont souvent
    supérieures aux concentrations plasmatiques.
    Rapport lait/plasma égal à 0,1 pour le sulfaméthoxazole et 1,25 pour le triméthoprime.
    Les 2 constituants franchissent la barrière hématoencéphalique. Le rapport LCR/plasma est égale à 0,2-0,5 pour le
    sulfaméthoxazole et 0,3-0,6 pour le triméthoprime. Les 2 constituants franchissent la barrière placentaire. Les concentrations dans le sang du cordon sont proches de 55-70% des concentrations plasmatiques pour les 2 constituants.

    Demi-Vie
    La demi-vie du sulfaméthoxazole est en moyenne de 9 heures (6 à 19 heures). Elle n’est pas allongée en cas d’insuffisance rénale.
    La demi-vie du triméthoprime est en moyenne de 10 heures (8 à 17 heures). Elle est allongée en cas d’insuffisance rénale
    sévère.

    Métabolisme
    Le sulfaméthoxazole est à 70% métabolisé par le foie, principalement par N-acétylation et glucuroconjugaison.

    Elimination
    Voie rénale : Environ 60% de la dose administrée de triméthoprime et 25 à 50% de celle de sulfaméthoxazole sont éliminés dans les urines en 24 heures.

    Bibliographie

    – N Engl J Med 1996;334:1178-1194.
    – Clin Rev Allergy 1996;14:451-455. (Effets secondaires)
    – N Engl J Med 2000;342:1416-1429. (Prophylaxie des infections opportunistes)

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