CITALOPRAM BROMHYDRATE
CITALOPRAM BROMHYDRATE
Introduction dans BIAM : 20/10/1995
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
1-(3-(diméthylamino-propyl)-1-(parafluorophényl)-5-phtalane-carbonitrileEnsemble des dénominations
BANM : CITALOPRAM HYDROBROMIDE
CAS : 59729-32-7
DCIMr : BROMHYDRATE DE CITALOPRAM
autre dénomination : BROMHYDRATE DE CITALOPRAM
autre dénomination : NITALAPRAM BROMHYDRATE
bordereau : 3011
code expérimentation : Lu-10-171
rINNM : CITALOPRAM HYDROBROMIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : CITALOPRAM
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO17/05/95
- ANTIDEPRESSEUR (principale certaine)
- INHIBITEUR SELECTIF DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C19 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2C19 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibiteur séléctif de la recapture de la sérotonine ne possédant que peu ou pas d’affinité pour les autres récepteurs habituels notamment cholinergiques.
- ANTIDEPRESSEUR (principal)
- DEPRESSION (principale)
Dans les formes modérées à sévères.
Revue de cette indication (60 réf):
– Ann Pharmacother 2000;34:761-771 - PHOBIE SOCIALE (à confirmer)
Amélioration chez 17 patients sur 22:
– J Affect Disorders 1998;49:79-82. - NEUROPATHIE DIABETIQUE (à confirmer)
– Clin Pharmacol Ther 1992;52:547-552. - SEVRAGE DE L’ALCOOL (à confirmer)
– Clin Pharmacol Ther 1987;41:266-274. - ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (à confirmer)
En cas de syndrome dépressif avec pleurs :
– Lancet 1993;342:837-839. - ATTAQUE DE PANIQUE (à confirmer)
Attaque de panique : la dose optimale serait de 20 à 30 milligrammes par jour :
– Br J Psychiatry 1997;170:549-553.
- NERVOSITE (CERTAIN FREQUENT)
- ACCES MANIAQUE (CERTAIN )
- SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
- INSOMNIE (CERTAIN FREQUENT)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
- ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
- CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
- VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
- TROUBLE DE LA MEMOIRE (CERTAIN RARE)
- RISQUE SUICIDAIRE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
- TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN RARE)
Perte de l’accommodation. - HYPERTENSION OCULAIRE (A CONFIRMER )
– Aust Adv Drug Reaction Bull 2001;20:3 - POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Huit cas (prise de poids de 5 à 11 kg) durant les 4 premières semaines de traitement, entraînant dans 7 cas l’arrêt du traitement :
– Int Clin Psychopharmacol 1996;11:273-278. - POIDS(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
Orthostatique. - IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
- PRIAPISME CLITORIDIEN (A CONFIRMER )
Trois cas au cours de la deuxième semaine de traitement :
– Int Clin Psychopharmacol 1997;12:121-122. - DYSURIE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN RARE)
- BRADYCARDIE (CERTAIN RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN RARE)
- CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
- LIBIDO(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
Un cas réversible à l’arrêt :
– Br J Psychiatry 1997;171:90. - ANORGASMIE (A CONFIRMER )
Un cas, chez un homme :
– Acta Psychiatr Scand 1996;93:69-70. - SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (A CONFIRMER )
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGEUn cas chez une femme âgée après 7 jours de traitement :
– Br J Psychiatry 1996;169:524-525.
Un cas chez un sujet de 90 ans, associé à une hyponatrémie:
– Therapie 1998;53:600-602.
Autre référence:
– Thérapie 2000;55:597-604 - NATREMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGEUn cas chez un sujet de 90 ans, associé à une secrétion inappropriée d’ADH:
– Therapie 1998;53:600-602.
Autre référence :
– Therapie 2000;55:597-604. - SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN )
– CNS Drugs 2000;14:367-379. - SYNDROME PARKINSONIEN (CERTAIN )
Un cas d’apparition d’un syndrome parkinsonien sévère entraînant l’hospitalisation, débutant après 7 jours de traitement chez une patiente âgée :
– Pharmacopsychiatry 2000;33:194-195.
Autre référence:
– Rev Prescr 2001;21:201-203 - MALADIE DE PARKINSON(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine pourraient aggraver les symptômes de la maladie de Parkinson. L’incidence reste à préciser (résultats contradictoires):
– CNS Drugs 2000;14:367-379 - DYSTONIE (CERTAIN )
Dystonie aigüe:
– Rev Prescr 2001;21:201-203 - DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN )
– Rev Prescr 2001;21:201-203 - AKATHISIE (CERTAIN )
– Rev Prescr 2001;21:201-203 - SYNDROME DE SEVRAGE (A CONFIRMER )
Un cas à la suite d’un arrêt brutal après 3 mois de traitement et se manifestant par des vertiges :
– J Clin Psychopharmacol 2000;20:581-582.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat, le lapin. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- SUJET AGE
Réduire la posologie. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Réduire la posologie;
– Eur J Clin Pharmacol1998;54:237-242. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
Réduire la posologie;
– Eur J Clin Pharmacol1998;54:237-242. - EPILEPSIE(ANTECEDENT)
Risque de crise convulsive. - CONDUCTEUR DE VEHICULE
- MALADIE DE PARKINSON
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine pourraient aggraver les symptômes de la maladie de Parkinson. L’incidence reste à préciser (résultats contradictoires) :
– CNS Drugs 2000;14:367-379.
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Information manquante.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale en prise unique :
– Adulte : débuter par vingt milligrammes par jour , puis en fonction de la réponse, augmenter la dose à quarante milligrammes par jour.
En cas de besoin, une dose maximale de soixante milligrammes par jour
pourra être utilisée.
Chez les sujets âgés de plus de 65 ans, ne pas dépasser quarante milligrammes.
Réduire de moitié la posologie en cas d’insuffisance hépatique.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
50
à 80
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
33
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
voie fécale
– 4 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Biodisponibilité par voie orale voisine de 80-100%, non affectée par la prise d’aliments.
Pic plasmatique voisin de 400 nanomoles par litre 2 à 4 heures après une prise orale de 40 mg.
Répartition
Concentration plasmatique à l’équilibre après 1-2 semaines de traitement à 40 mg/j voisine de 250 nanomoles par litre.
Liaison aux protéines plasmatiques : 50 à 80%.
Importante fixation tissulaire.
Demi-Vie
La demi-vie d’élimination après administartion orale d’une dose unique est en moyenne de 33 heures.
Métabolisme
Métabolisé par le foie en :
– déméthylcitalopram,
– didéméthylcitalopram,
– métabolite désaminé dérivé de l’acide propionique,
– citalopram N-oxyde.
La déméthylation en déméthylcitalopram et didéméthylcitalopram représente la voie principale de la
biotransformation.
Elimination
* Voie fécale :
Probablement principale voie d’élimination.
* Voie rénale :
12 à 13% de la dose sont éliminés dans les urines sous forme inchangée et 20% sous forme de métabolites.
Bibliographie
Monographie destinée aux pharmaciens hospitaliers produit SEROPRAM, Laboratoires LUNDBECK. (CREATION)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CELEXA (USA)
- CIPRAMIL (IRLANDE)
- CIPRAMIL (ALLEMAGNE)
- CIPRAMIL (ANGLETERRE)