FAMCICLOVIR
FAMCICLOVIR
Introduction dans BIAM : 22/5/1996
Dernière mise à jour : 5/1/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
diacétate de 2-[2-(2-amino-9 H-purin-9-yl)éthyl]-1,3-propanediolEnsemble des dénominations
BAN : FAMCICLOVIR
CAS : 104227-87-4
DCF : FAMCICLOVIR
DCIR : FAMCICLOVIR
USAN : FAMCICLOVIR
autre dénomination : FCV
bordereau : 3034
code expérimentation : BRL-42810
dci : famciclovir
rINN : FAMCICLOVIR
sel ou dérivé : PENCICLOVIR
sel ou dérivé : VALACICLOVIR
sel ou dérivé : GANCICLOVIR
sel ou dérivé : ACICLOVIRClasses Chimiques
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 23/10/1998
- ANTIVIRAL (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Prodrogue libérant du penciclovir qui, après avoir pénétré dans la cellule infestée par le virus, est phosphorylé en penciclovir triphosphate capable d’inhiber la réplication virale en bloquant son ADN polymérase.
Actif sur les virus de l’herpès (HSV1 et HSV2) et sur le virus du zona (VZV).
- ANTIVIRAL (principal)
- ZONA (principale)
Réduction de l’intensité des symptômes, de la durée de la poussée et de la durée des algies post-zostériennes.
Essai randomisé positif :
– Ann Intern Med 1995;123:89-96.
Ne serait pas plus efficace que l’aciclovir :
– JAMA 1997;277:1848-1850. - DOULEUR POST-ZOSTERIENNE(PREVENTION) (principale)
Réduction de la durée des algies post-zostériennes.
Essai randomisé positif :
– Ann Intern Med 1995;123:89-96.
Ne serait pas plus efficace que l’aciclovir :
– JAMA 1997;277:1848-1850. - INFECTION A HERPES-VIRUS (principale)
Référence :
– Ann Pharmacother 1996;30:978-985. - HERPES GENITAL (principale)
Réduit l’intensité et la durée des poussées.
Dans les formes récidivantes, accèlérerait la cicatrisation, étude randomisée portant sur 467 patients :
– JAMA 1996;275:44-49.
Dans les formes récidivantes, diminution de la fréquence et de l’intensité des poussées (essai randomisé positif) :
– Arch Intern Med 1997;157:343-349.
Etude randomiséé de 2455 patients: diminue la fréquence de la première rechute, ou allonge l’espace libre:
– JAMA 1998;280:887-892. - HERPES LABIAL (à confirmer)
Essai randomisé positif chez 243 malades:
– J Infect Dis 1999;179:303-310. - HERPES CUTANEOMUQUEUX (principale)
Aussi efficace que l’aciclovir. Essai randomisé chez 293 malades infectés par le VIH :
– AIDS 2000;14:1211-1217. - HERPES RECIDIVANT (à confirmer)
Chez les malades infectés par le VIH, permettrait de réduire la fréquence des réactivations virales:essai randomisé positif:
– Ann Intern Med 1998;128:21. - HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (à confirmer)
Etude pilote :
– J Viral Hep1996;3:211-215.
Une étude pilote chez 5 malades en association à l’interféron alfa, suggère un effet additif du famciclovir :
– J Infect Dis 1998;178:1483-1487.
Etude non comparative chez 30 malades ayant une hépatite B récidivante ou survenue ‘de novo’ après greffe de foie. La plupart des malades rechutent à long terme, en dépit d’une efficacité initiale chez certains d’entre eux :
– Clin Transplant 1999;13:447-452.
Autre référence :
– Gastroenterology 2000;118:S83-S103.
Etude pilote montrant l’efficacité virologique chez 40% des malades :
– J Hepatol 2000;32:1011-1018.
L’effet antiviral serait modéré mais aboutirait à une amélioration histologique à 1 an (essai randomisé versus placebo) :
– Hepatology 2000;32:413-417. - GREFFE DE MOELLE OSSEUSE(ADJUVANT) (à confirmer)
Prévention de la réactivation d’une hépatite B :
– J Hepatol 1998;28:359-368. - PERIARTERITE NOUEUSE (à confirmer)
Un cas décrit chez un malade atteint de PAN à virus B, en association à l’interféron :
– J Hepatol 1997;26:935-939.
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- PURPURA (A CONFIRMER )
- PRURIT (A CONFIRMER )
- DOULEUR ARTICULAIRE (A CONFIRMER )
- PANCREATITE (A CONFIRMER )
Un cas fatal :
– Transplantation 1995;59:1218-1219.
- INSUFFISANCE RENALE
Espacer les prises en fonction de la gravité de l’insuffisance.
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale :
– Zona : cinq cents milligrammes toutes les 8 heures pendant 7 jours. Le traitement doit être de préférence institué dans les 48 heures qui suivent le début de l’éruption.
– Premier épisode de l’herpès génital : deux cent
cinquante milligrammes toutes les 8 heures pendant 5 jours.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
à 2
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
hémodialyseAbsorption
Après administration par voie orale, est rapidement transformé au niveau intestinal et hépatique en penciclovir circulant.
La biodisponibilité du penciclovir après administration de famciclovir est voisine de 75% et n’est pas modifiée par la prise
d’aliments.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques du penciclovir voisine de 20%.
Demi-Vie
La demi-vie d’élimination du penciclovir est en moyenne de 2 heures. Elle est allongée en cas d’insuffisance rénale.
La demi-vie intracellulaire est comprise entre 10 et 20 heures.
Elimination
*Voie rénale : 60% de la dose administrée sont éliminés par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire sous forme inchangée.
*Le penciclovir est dialysable.
Bibliographie
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :