BENZAMIDOSALICYLATE DE CALCIUM
BENZAMIDOSALICYLATE DE CALCIUM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/4/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
BENZAMIDO-4 HYDROXY-2 BENZOATE DE CALCIUMEnsemble des dénominations
DCIR : BENZAMIDOSALICYLATE DE CALCIUM
autre dénomination : BENZAMIDOSALICYLATE CALCIQUE
bordereau : 1303
sel ou dérivé : BENZAMIDOSALICYLATE SODIQUEClasses Chimiques
Molécule(s) de base
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTITUBERCULEUX (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Diminue la miltiplication bactérienne en entrant en compétition avec son analogue de structure, l’acide para-amino-benzoïque, qui est nécessaire à la synthèse des folates.
Activité bactériostatique sur le BK.
- MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS (principal)
- TUBERCULOSE (principale)
En association à d’autres antituberculeux.
Médicament de deuxième intention.
- DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
Au cours de réactions d’hypersensibilité. - FRISSON (CERTAIN RARE)
Par hypersensibilité. - DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
Par hypersensibilité. - FIEVRE (CERTAIN RARE)
Se voit dans 5 % des cas, par hypersensibilité,le début en est progressif ou brutal, l’intesité et le type variable, en plateau ou oscillante. Elle nécessite l’arrêt du traitement. - THROMBOPHLEBITE LOCALE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
Par hypersensibilité, maculeuse, maculopapuleuse ou eczématiforme, parfois prurigineuse. Elle peut être accompagnée de fièvre et nécessite l’arrêt du traitement. - ERYTHRODERMIE (CERTAIN RARE)
Par hypersensibilité, elle nécessite l’arrêt du traitement. - ERUPTION LICHENOIDE (CERTAIN TRES RARE)
Les lésions cutanées régressent rapidement à l’arrêt du traitement, les lésions buccales plus lentement. - ERYTHEME PIGMENTE FIXE (CERTAIN TRES RARE)
- ECZEMA (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN FREQUENT)
Le plus souvent par hypersensibilité, elle peut accompagner une hépatite. - PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
Thrombopénique ou vasculaire. - PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité ou compliquant une hémolyse. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité. - LITHIASE URINAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- CRISTALLURIE (CERTAIN TRES RARE)
- CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
- PYROSIS (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
- ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- STEATORRHEE (CERTAIN RARE)
- MALABSORPTION (CERTAIN RARE)
Peut toucher les proteïnes, les lipides, les folates, la vitamine B12, la vitamine K avec diminution du taux de prothrombine. - MALABSORPTION PROTEIQUE (CERTAIN RARE)
- MALABSORPTION DES FOLATES (CERTAIN RARE)
Peut entrainer une malabsorption secondaire de la vitamine B12 et une anémie mégaloblastique. - MALABSORPTION DE LA VITAMINE B12 (CERTAIN RARE)
Dû à l’inhibition d’un système enzymatique de transport folate-dépendant, cet effet peut se compliquer d’anémie mégaloblastique et se corrige sous acide folique. - AVITAMINOSE B12 (CERTAIN TRES RARE)
- PANCREATITE (CERTAIN TRES RARE)
- AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTHYROIDIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGEPar interférence avec le métabolisme de l’iode.
Réversible à l’arrêt du traitement ou sous thyroxine. - GOITRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGEPar interférence avec le métabolisme de l’iode.
Réversible à l’arrêt du traitement ou sous thyroxine. - ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
De type variable : anémie hémolytique, anémie mégaloblastique. - ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DEFICIT EN G6PDSoit par déficit en G6PD, soit auto-immune.
- ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (CERTAIN TRES RARE)
A test de Coombs positif, parfois associées à d’autres manifestations d’hypersensibilité. Des cas mortels ont été rapportés. - TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’une anémie hémolytique auto-immune. - ANEMIE MEGALOBLASTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Par malabsorption de la vitamine B12, elle régresse à l’arrêt du traitement et peut être corrigée par l’apport d’acide folique. - METHEMOGLOBINEMIE (CERTAIN TRES RARE)
Associé à une anémie hémolytique. - LEUCOCYTOSE (CERTAIN RARE)
Au cours des réactions d’hypersensibilité, elle se manifeste d’abord par une polynucléose, puis par une éosinophilie ou une lymphocytose. - LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique. - NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique, parfois lors d’un syndrome mononucléosique. - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Périphérique, par mécanisme immunoallergique (quelques cas avec preuve sérologique), parfois associée à d’autres manifestations d’hypersensisibilité. - LYMPHOCYTOSE (CERTAIN RARE)
Au cours des réaction d’hypersensibilité avec, souvent, présence de formes anormales. - SYNDROME MONONUCLEOSIQUE (CERTAIN RARE)
Par hypersensibilité, elles comporte de la fièvre, une éruption cutanée, des adénopathies, une splénomégalie et une hyperlymphocytose avec prédominence des formes atypiques. Il peut s’y associer une atteinte hépatique et un infiltrat pulmonaire. Ces manifestations nécessitent un diagnostic précoce et l’arrêt définitif du traitement, qui détermine leur régression. - ADENOPATHIE (CERTAIN RARE)
Dans le cadre d’un syndrome mononucléosique, par hypersensibilité. - SPLENOMEGALIE (CERTAIN RARE)
Dans le cadre d’un syndrome mononucléosique, par hypersensibilité. - EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
Lors des réactions d’hypersensibilité. - TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
Par diminution de l’absorption de la vitamine K, elle ne pose de problème qu’en cas d’intervention chirurgicale. - ANEMIE HEMOLYTIQUE NEONATALE (CERTAIN TRES RARE)
Par immaturité des enzymes érythrocytaires. - TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN RARE)
Par hypersensibilité, associé à d’autres manifestations (fièvre, éruption cutanée).
Nécessite l’arrêt du traitement. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
- ICTERE (CERTAIN RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Souvent asymptômatique. - BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- ICTERE GRAVE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATOMEGALIE (CERTAIN RARE)
- KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- ACIDOSE METABOLIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Peut être dangereuse en cas d’insuffisance rénale. - CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
- ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
- PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
- CONJONCTIVITE (CERTAIN FREQUENT)
Par hypersensibilité. - NEVRITE OPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Parfois suivie d’atrophie du nerf optique. - ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- ATROPHIE DU NERF OPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE LOEFFLER (CERTAIN TRES RARE)
Transitoire. - TOUX (CERTAIN TRES RARE)
- DYSPNEE (CERTAIN TRES RARE)
- PNEUMONIE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Avec fièvre, toux, dyspnée et infiltrat pulmonaire.
Régresse à l’arrêt du traitement. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN FREQUENT)
Apparaissent en général 1 à 45 jours après le début du traitement.
Elles sont de type variable et se manifestent par de la fièvre, des éruptions cutanées, une atteinte hépatique, pulmonaire, anomalies hématologiques, un syndrôme mononucléosique.
Des cas mortels ont été rapportés, elle nécessite l’arrêt du traitement. - OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN RARE)
- DIABETE
PEUT DIMINUER LA GLYCEMIE. - ULCERE GASTRODUODENAL
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- DEFICIT EN G6PD
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- INSUFFISANCE RENALE
Risque d’acidose.
Augmentation de la demi-vie du médicament. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- HYPERCALCEMIE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale
-chez l’adulte:
Dix à douze grammes par 24 heures en 2 ou 3 prises au cours des repas.
dose maximale: vingt grammes par 24 heures.
– chez l’enfant:
deux cents à trois cents milligrammes par kilo et par jour en 3 prsies au
cours des repas.Utilisé en association à d’autres antituberculeux.
Surveillance hématologique, hépatique et hydroélectrolytique régulière.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2.60
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Digestive. Plus lente que pour le P.A.S.
Répartition
Concentration plasmatique plus basse mais plus durable que pour le P.A.S.
Taux tissulaires provhes de la concentration sanguine (pour les poumons, le liquide pleural, le caseum, les reins, le foie).
Très faible taux dans le LCR (sauf si inflammation
méningée).
Demi-Vie
2,6 h.Métabolisme
Métabolisé principalement au niveau hépatique en acide acétylaminosalicylique et en acide para-aminosalicylurique, tous 2 inactifs.
Faible quantité conjuguée aux acides glutamique et glucuronique.Elimination
Voie rénale.
L’excrétion rénale de la totalité d’une dose nécessite plus de 24 h.
Le probénécide retarde l’élimination rénale pour des dose supérieures à 2 grammes par jour.
Voie fécale.
Très faible.
Bibliographie
– Biol Med 1970:471.
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- BENZACYL (BELGIQUE)
- BENZACYL (ALLEMAGNE)
- BENZAPAS (USA)
- THERAPAS (ANGLETERRE)