INDINAVIR SULFATE

INDINAVIR SULFATE

Introduction dans BIAM : 14/1/1997
Dernière mise à jour : 22/3/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (2R,4S)-2-benzyl-5-[(2S)-2-[(1,1-diméthyléthyl)carbamoyl]-4-(3-pyridylméthyl)pipérazin-1-yl]-4-hydroxy-N-[(1S,2R)-2-hydroxy-2,3-dihydro-1H-indén-1-yl]pentanamide

    Ensemble des dénominations


    CAS : 157810-81-6
    DCIMr : SULFATE D’INDINAVIR

    autre dénomination : SULFATE D’INDINAVIR

    bordereau : 3056

    code expérimentation : L 735 524

    code expérimentation : MK-639

    dcim : sulfate d’indinavir

    sel ou dérivé : RITONAVIR

    sel ou dérivé : SAQUINAVIR

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : INDINAVIR

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 28/10/1997

    1. ANTIVIRAL (principale certaine)
    2. ANTIRETROVIRAL (principale certaine)
    3. INHIBITEUR DE LA HIV-1 PROTEASE (principale certaine)
    4. ANTIPROTEASE (principale certaine)
    5. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P 450 3A4 (principale certaine)
      Clin Pharm Ther 2000;67:201-214
    6. SUBSTRAT DU CYP 3A4 (principale certaine)
      Clin Pharm Ther 2000;67:201-214

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Bloque la réplication virale en inhibant de manière compétitive la protéase virale qui permet le clivage des précurseurs polyprotéiques viraux en protéines virales matures et infectieuses. Cette activité s’exerce sans affecter les protéases humaines.
      Possibilité d’émergence de souches résistantes de VIH.

    1. ANTIVIRAL (principal)
      Inhibiteur des protéases du VIH.

    1. INFECTION A VIH (principale)
      En association avec les antiviraux analogues des nucléosides.
      Ralentirait l’évolution en association à la zidovudine et à la lamivudine (essai randomisé positif) :
      – N Engl J Med 1997;337:725-733.
      L’association d’emblée des trois antiviraux (indinavir, zidovudine, lamivudine) est plus efficace que leur administration séquentielle :
      – JAMA 1998;280:35-41.
      Revue de cette indication (243 références) :
      – Drugs 1999;58:1166-1203.
      En traitement préventif de sujets ayant subi une exposition professionnelle accidentelle, a été mal toléré (troubles digestifs principalement) :
      – Lancet 2000;355:722-723.
    2. SIDA (principale)
    3. EXPOSITION ACCIDENTELLE AU VIH (information négative)
      Etude de 28 cas confirmant la mauvaise tolérance de l’indinavir prescrit en association, les effets secondaires observés disparaissant après la suppression du seul indinavir :
      – Lancet 2000;355:722-723.

    1. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    2. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
    3. CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
    4. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
    5. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
    6. ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
    7. DYSGUEUSIE (CERTAIN FREQUENT)
    8. SECHERESSE DE LA PEAU (CERTAIN FREQUENT)
    9. RASH (CERTAIN FREQUENT)
      Est survenu chez 67% des 110 malades suivis dans les 2 premières semaines du traitement; d’abord localisé, puis généralisé. Prurigineux; cède le plus souvent spontanément malgré la poursuite du traitement, mais entraîne l’arrêt du traitement chez 40% des patients :
      – Ann Pharmacother 1999;33:17-21.
      Un cas d’éruption maculopapulaire prurigineuse généralisée quelques heures après une première prise :
      – Pharmacotherapy 1999;19:1328-1330.
    10. ERYTHRODERMIE (A CONFIRMER )
      Un cas associé à une fièvre, des douleurs abdominales et une insuffisance rénale, réversible à l’arrêt du traitement: l’exfoliation n’a été que tardive et superficielle.
      – Clin Infect Dis 1997;25:1268-1269.
    11. PERIONYXIS (CERTAIN RARE)
      42 cas de perionyxis avec granulome pyogénique au niveau du gros orteil chez des malades HIV+ (fréquence estimée à 4% des sujets traités) :
      – N Engl J Med 1998;338:1776-1777.
    12. ONYXIS (A CONFIRMER )
      Dans une étude cas-témoins chez 54 patients HIV+, le risque relatif serait voisin de 11 :
      – AIDS 1999;13:2181-2182.
    13. ALOPECIE (A CONFIRMER )
      10 cas chez des homosexuels au cours d’une trithérapie. Chute diffuse des poils débutant au cours des 6 premiers mois du traitement. Cette chute toucherait plus le corps que le scalp et serait réversible à l’arrêt :
      – N Engl J Med1999;341:618.
    14. VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
    15. PRURIT (CERTAIN RARE)
    16. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
    17. DYSURIE (CERTAIN RARE)
    18. REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN (CERTAIN RARE)
    19. HYPERESTHESIE (CERTAIN RARE)
    20. PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
    21. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas rendant le patient incapable de marcher:
      – Infection 1998;26:250-251.
    22. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
    23. LITHIASE URINAIRE (CERTAIN RARE)
      Un cas probablement du à la cristallisation du produit dans les tubules rénaux :
      – N Engl J Med 1997;336:138-139.
      Dans une étude sur 240 patients, présence de cristaux d’indinavir chez 20% des patients (dont la plus grande partie est restée asymptomatique) :
      – Ann Intern Med 1997;127:119-125.
      Deux cas avec obstruction urétérale (il s’agit probablement de calculs composés d’indinavir ou de ses métabolites) :
      – Am J Kidney Dis 1997;30:558-560.
      Analyse de 46 calculs contenant pour la plupart de l’indinavir seul ou en associat

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