FOSPHENYTOINE SODIQUE
FOSPHENYTOINE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 2/7/1999
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
5,5-diphényl-3-[[(dihydroxyphosphoryl)oxy]méthyl]-2,4-imidazolininedioneEnsemble des dénominations
BANM : FOSPHENYTOIN SODIUM
CAS : 92134-98-0
DCIMr : FOSPHENYTOINE SODIQUE
USAN : FOSPHENYTOIN SODIUM
bordereau : 3148
code expérimentation : ACC-9653
code expérimentation : ACC-9653-010
code expérimentation : CI-982
code expérimentation : PD-135711-15B
dcim : fosphénytoïne sodique
rINNM : FOSPHENYTOIN SODIUM
sel ou dérivé : PHENYTOINEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : FOSPHENYTOINE
- ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
- INDUCTEUR ENZYMATIQUE (principale certaine)
- ANTIARYTHMIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Prodrogue libérant rapidement de la phénytoïne.
Se caractérise par une meilleure tolérance que la phénytoïne au site d’injection et la possibilité d’une administration 3 fois plus rapide par voie veineuse.
1 mg de phénytoïne = 1,5 mg de fosphénytoïne
- ANTICONVULSIVANT (principal)
- ANTICOMITIAL (principal)
- ANTIEPILEPTIQUE (principal)
- ANTIARYTHMISANT (accessoire)
- EPILEPSIE (principale)
Etat de mal épileptique (en association aux benzodiazépines).
Traitement et prévention des crises d’épilepsie.
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Fièvre, éruption cutanée, adénopathies pendant les 2 premiers mois du traitement. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
- LEUCOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ADENOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
- NYSTAGMUS (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- ATAXIE (CERTAIN RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN RARE)
- PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- DYSKINESIE (CERTAIN TRES RARE)
- DYSTONIE (CERTAIN TRES RARE)
- ASTERIXIS (CERTAIN TRES RARE)
- POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DYSGUEUSIE (CERTAIN TRES RARE)
- NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERPLASIE GINGIVALE (CERTAIN TRES RARE)
- FRISSON (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- HIRSUTISME (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERTRICHOSE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- PERIARTERITE NOUEUSE (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE RENALE
Réduire la posologie de 10 à 25%. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
Réduire la posologie de 10 à 25%. - INSUFFISANCE CARDIAQUE
- HYPOTENSION ARTERIELLE
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
Et à la phénytoïne. - GROSSESSE
Tératogène chez l’animal. - ALLAITEMENT
Excrétion dans le lait.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par jour chez l’adulte et l’enfant en perfusion veineuse :
– Dose de charge : dix à quinze milligrammes d’équivalent phénytoïne par kilogramme de poids corporel.
– Dose d’entretien en perfusion veineuse ou en intramusculaire : quatre à cinq
milligrammes d’équivalent phénytoïne par kilogramme.
Même en situation d’urgence, ne jamais dépasser un débit de perfusion de cent cinquante milligrammes par minute chez l’adulte.
Une surveillance cardiovasculaire continue doit être assurée durant la
perfusion et les 20 minutes qui suivent.
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Prodrogue convertie complètement et rapidement en phénytoïne.
La demi-vie de conversion est d’environ 15 minutes.
Pic plasmatique de phénytoïne 3 à 4 heures après une injection IM.
Bibliographie
– Drugs 1994;48:153-171.
– Neurology 1996;46,Suppl1.
– Pharmacotherapy 1996;16:638-645.
– Arch Neurol 1996;53:764-768.
– Ann Pharmacother 1997;31:553-559.
– Clin Neuropharmacol 1997;20:1-12.
– J Child Neurol 1998;13,Suppl1:S19-S22.
– J Child Neurol
1998;13,Suppl1:S11-S14.
– Neurology 2000;55,suppl 3:S5-S10. (Revue générale des antiépileptiques)
Spécialités
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