ETANERCEPT

ETANERCEPT
Introduction dans BIAM : 7/3/2001
Dernière mise à jour : 11/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
1-235-récepteur du facteur de nécrose tumorale (humain)-236-467-immunoglobuline G1 (chaîne gamma1 du fragment Fc humain), dimèreEnsemble des dénominations
CAS : 185243-69-0
DCIR : ETANERCEPT
bordereau : 3170
dci : étanercept
rINN : ETANERCEPTClasses Chimiques
- IMMUNOMODULATEUR (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- INHIBITEUR DU TNF alfa (principale certaine)
- ANTICYTOKINE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Par son importante affinité permet la neutralisation du TNF alfa.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
Dans un essai randomisé versus placebo, amélioration rapide et prolongée des symptômes articulaires :
– Ann Intern Med 1999;130:478.
Formes résistantes aux traitements de fond usuels.
Dans un essai randomisé chez 632 patients, l’étanercept par voie sous-cutanée améliore plus rapidement les symptômes que le méthotrexate par voie orale :
– N Engl J Med 2000;343:1586-1593. - POLYARTHRITE CHRONIQUE DE L’ENFANT (principale)
Formes résistantes aux traitements de fond usuels ou d’intolérance au méthotrexate. - PSORIASIS (à confirmer)
Essai randomisé versus placebo suggérant l’efficacité du traitement :
– Lancet 2000;356:385-390. - RHUMATISME PSORIASIQUE (à confirmer)
Essai randomisé versus placebo suggérant l’efficacité du traitement :
– Lancet 2000;356:385-390. - SYNDROME NEPHROTIQUE (à confirmer)
– N Engl J Med 2000;343:1044-1045. - MYELODYSPLASIE (à confirmer)
Un cas décrit traité avec succès :
– Ann Intern Med 2000;133:753.
- INFECTION (CERTAIN RARE)
Infections sévères surtout des voies respiratoires.
Trente cas sur 25000 patients incluant des chocs septiques dont 6 mortels aux USA :
– Reactions 1999;752:2. - REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
- ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN )
Deux cas décrits chez des malades atteints d’arthrite juvénile :
– Clin Exp Rheumatol 2000;18:533-534. - RASH (CERTAIN )
Deux cas décrits :
– Ann Intern Med 1999;131:634. - VASCULARITE (A CONFIRMER )
Un cas décrit d’angéite leucocytoclasique débutant après 2 semaines de traitement :
– J Rheumatol 2000;27:2041-2044. - DIABETE INSULINODEPENDANT (A CONFIRMER )
Un cas décrit chez un enfant après 5 mois de traitement pour une arthrite rhumatoïde :
– Arthritis Rheum 2000;43:2606-2608. - DYSCRASIE SANGUINE (CERTAIN )
Dix cas rapportés à l’agence européenne incluant : thrombopénie, anémie, leucopénie, aplasie médullaire (European Medicines Evaluation Agency, Media Release 3 oct 2000).
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Chez le rat, le lapin. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- INFECTION GRAVE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Le traitement doit être initié et surveillé par un médecin spécialiste ayant l’expérience du diagnostic et du traitement de la polyarthrite rhumatoïde.
Dose usuelle par voie sous-cutanée :
– Adulte : 25 mg sous un volume de 1 ml 2 fois par semaine. Aucun
ajustement n’est nécessaire chez les sujets âgés ou en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.
– Enfant : 0,4 mg par kilogramme de poids corporel (au maximum 25 mg) administré 2 fois par semaine.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
100
heure(s)Absorption
Administration par voie sous-cutanée.
Un pic plasmatique voisin de 0,4 mg/l est observé 66 heures après une injection sous-cutanée de 10 mg chez des volontaires sains.
Demi-Vie
La demi-vie d’élimination est en moyenne de 100 heures.
Bibliographie
– Drugs 1999;57:945-966.
– Lancet 2000;356:385-390.
– N Engl J Med 1999;340:310-312.
– N Engl J Med 1999;340:253-259.
– N Engl J Med 1999;340:2000-2001.
– N Engl J Med 1999;342:763-769.
– N Engl J Med 1999;342:810-811.
– N Engl J Med
1999;343:1044-1045.
– N Engl J Med 1999;343:1586-1593.
– Ann Intern Med 1999;131:634.
– Ann Intern Med 1999;133:753.
– Ann Intern Med 1999;130:478-486.
– Drugs of the Future 2000;25:968-970.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr