
ACETYLSALICYLIQUE ACIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/3/2001
Etat : validée
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Effets sur la descendance
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Voies d'administration
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Bibliographie
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
acide 2-acétoxybenzoïque
Ensemble des dénominations
BAN : ASPIRIN
CAS : 50-78-2
autre dénomination : ACESAL
autre dénomination : ACETOSAL
autre dénomination : ACIDE ACETYL SALICYLIQUE
autre dénomination : ACIDE ACETYL-SALICYLIQUE
autre dénomination : ACIDE ACETYLSALICYLIQUE
autre dénomination : ASPIRINE
bordereau : 68
liste OMS : liste 1
sel ou dérivé : ACETYLSALICYLATE DE LYSINE
sel ou dérivé : ALOXIPRINE
sel ou dérivé : BENORILATE
sel ou dérivé : CARBASALATE CALCIQUE
sel ou dérivé : ACETYLSALICYLATE CARBONATE DE SODIUM
sel ou dérivé : ACETYLSALICYLATE BASIQUE D'ALUMINIUM
Classes Chimiques
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
Concentration efficace : 60 mcg/ml d'acide salicylique.
Effet se développant 30 minutes après une prise orale de 500 mg et durant environ 3 heures
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
A fortes doses : 2 à 4 grammes par jour. Concentration efficace : 150 à 350 mcg/ml.
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (principale certaine)
A faibles doses : 0.5 à 1 g/j :
- Inpharma 1979;218:19.
Une dose unique de 50 mg inhibe l'agrégation plaquettaire et la synthèse du thromboxane sans allonger le temps de saignement :
- Ann Pharmacother 1993;27:405-410.
Autre publication :
- N Engl J Med 1994;330:1287-1294.
- CHOLERETIQUE (secondaire certaine)
A faible dose : 0.5 g/j.
- ANTIURICOSURIQUE (secondaire certaine)
A faible dose : 1 à 2 g/j.
- URICOSURIQUE (secondaire certaine)
A fortes doses : 5 g/j.
- HYPOPROTHROMBINEMIANT (secondaire certaine)
A fortes doses : 6 g/j (chez l'adulte).
Mécanismes d'action
- principal
* Action analgésique :
Inhibition de la synthèse des prostaglandines et de la libération de bradykinine.
* Action anti-inflammatoire :
Au stade aigu de l'inflammation , stabilisation de la membrane lysosomiale, inhibition de l'action des médiateurs chimiques de l'inflammation; ces deux actions ont la même cinétique.
* Action antipyrétique d'origine hypothalamique :
Vasodilatation et sudation provoquant une déperdition calorique importante, sans modifier les causes de la fièvre.
L'un de ses métabolites, l'acide 2'3' dihydrobenzoïque pourrait être à l'origine d'une réduction de la production de radicaux libres.
- Biochem Pharmacol 1988;37:271-280.
* Activité antiagrégante plaquettaire :
Inactivation de la prostaglandine GH synthétase de type I qui catalyse la première étape de la synthèse des prostaglandines par:
-Acétylation du groupe hydroxyl du résidu serine en position 259 (SER 259).
-Inactivation de l'activité catalytique de la cyclo-oxygénase.
-Blocage de la synthèse de la prostaglandine G2 et diminution de la biosynthèse de la prostaglandine H2 et de la tromexane A2.
L'aspirine acétyle la prostaglandine GH synthétase de type II qui convertit l'acide arachidonique en acide 15- hydroxyeicosatetraenoic à la place de la prostaglandine G2.
* Une réduction des taux élevés de protéine C réactive pourrait contribuer à l'activité protectrice vis à vis de l'infarctus du myocarde :
- N Engl J Med 1997;336:973-979.
- N Engl J Med 1997;336:1014-1016.
En induisant la synthèse du ferritine au niveau des cellules endothéliales, exercerait une activité anti-oxydante qui pourrait contribuer à l'activité protectrice cardio-vasculaire :
- Circ Res 1998;28:1016-1020.
Entrainerait une réduction de l'expression de Cox 2 qui pourrait participer à l'activité antiinflammatoire et à la prévention des cancers colorectaux:
- Proc Natl Acad Sci Usa 1999;96:5292-5297.
Une réorientation du métabolisme de l'acide arachidonique vers la production de lipoxines pourrait contribuer à l'activité antiinflammatoire et en particulier à une réductiion de l'afflux des polynucléaires :
- Proc Natl Acad Sci USA 1999;96:8247-8252.
Possède une activité inhibitrice de l'angiogénèse qui pourrait, en partie du moins, être indépendante de la cyclo-oxygénase. Cette activité pourrait contribuer à l'activité antitumorale ainsi qu'au retard de la cicatrisation des ulcères gastroduodénaux :
- Nat Med 1999;5:1348-1349.
Même à faible dose (75 ou 300 mg/j), l'aspirine pourrait exercer des effets vasoconstricteurs :
- Clin Pharmacol Ther 2000;67:530-537.
- secondaire
* Action antivitamine K à fortes doses.
* Action uricosurique :
- à fortes doses par inhibition de la sécrétion tubulaire rénale proximale.
Action inverse à faibles doses :
diminution de la fixation protéique plasmatique de l'acide urique, et augmentation de la fraction libre ultrafiltrable par le glomérule.
Action anti-agrégante plaquettaire:
Inactivation de la prostaglandine GH synthétase de type I qui catalyse la première étape de la synthèse des prostaglandines par:
- acétylation du groupe hydroxyl du résidu sérine en position 259 (SER 259).
- inactivation de l'activité catalytique de la cyclo-oxygénase.
- blocage de la synthèse de la prostaglandine G2, et diminution de la biosynthèse de la prostaglandine H2 et de la tromexane A2.
Acétylation de la prostaglandine G/H synthétase de type 2 qui convertit l'acide arachidonique en acide 15-hydroxyeicosatetraénoic à la place de la prostaglandine G2.
* Baisse de la rénine puis rebond à la cessation d'un traitement par les salicylés pendant plusieurs semaines à 4 g /jour chez 9 volontaires:
- N Eng J Med 1980;303:563.
* Inhibe l'agrégation et l'adhésion des polynucléaires neutrophiles:
* Inhibition de la phosphorylase C dans les macrophages :
- Biochem Biophys Res Commun 1986;139:115-121.
- ANALGESIQUE (principal)
- ANTIPYRETIQUE (principal)
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principal)
- URICOSURIQUE (accessoire)
- SEDATIF (accessoire)
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (principal)
- DOULEUR (principale)
- DOULEUR RHUMATISMALE (principale)
- FIEVRE (principale)
- RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
- INSUFFISANCE CORONARIENNE (principale)
- N Engl J Med 1989;321:183-185.
Revue générale :
- N Engl J Med 1992;327:175-181.
Prévention:
2 études chez des médecins anglais et américains ont donné des résultats contradictoires; la prescription d'aspirine dans cette indication ne peut pas être systématique:
- Med Hyg 1998;56:537-538.
- PERICARDITE RECURRENTE (à confirmer)
En relai d'un traitement par la prednisone à fortes doses:
- J Am Coll Cardiol 1995;26:1276-1279
- TOXEMIE GRAVIDIQUE(PREVENTION) (secondaire)
De faibles doses d'aspirine (50mg/j) exerceraient un effet préventif :
- Drugs 1987;34:515-518.
Selon les résultats d'une méta-analyse (doses < 325mg/j), l'aspirine réduirait le risque d'hypertension de 65% :
- JAMA 1991;266:260-265.
Autre publication :
- Austral Prescr 1993;16:64-65.
Activité mise en évidence dans un essai sur près de 3000 femmes, à la dose de 60 mg/j :
- N Engl J Med 1993;329:1213-1218.
N'aurait d'efficacité préventive que chez les femmes à très haut risque
- Lancet 1994 ;343:619-629.
Autre référence :
- Presse Med 1996;25:28-30.
Etude randomisée chez 2500 femmes: l'acide acétylsalycilique ne réduirait pas le risque de pré-éclampsie chez les femmes à haut risque:
- N Engl J Med 1998;338:701-705.
- HYPERTENSION GRAVIDIQUE(PREVENTION) (secondaire)
Traitement à cent milligrammes par jour :
- N Engl J Med 1989;321:351-356.
Essai randomisé négatif dans la pré-eclampsie: n'aurait d'efficacité préventive que chez les femmes à très haut risque. Indication controversée.
- Lancet 1994;343:619-629.
- RETARD DE CROISSANCE FOETALE(PREVENTION) (secondaire)
Essai randomisé, évaluant l'effet préventif sur le RCIU de l'aspirine administrée à faible dose pendant la grossesse (cent cinquante milligrammes par jour) :
- Lancet 1991;337:1427-1431.
- JAMA 1991;266:260-264.
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE(PREVENTION) (principale)
Prévention de la maladie thrombo-embolique :
- N Engl J Med 1983;309:1515.
- N Engl J Med 1994;330:1287-1294.
Diminution de 42% du risque thromboembolique à une dose de 325 mg /jour chez des patients âgés de moins de 75 ans:
- Am Heart J 1994;127:961-968.
- Circulation 1991;84:527-539.
Traitement préventif de première intention chez les sujets âgés ayant une fibrillation auriculaire. Posologie de 150mg/jour :
- BMJ 1999;319:958-964.
- THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE(PREVENTION) (principale)
Essai randomisé chez plus de 13000 malades subissant une intervention sur la hanche. Réduction d'un tiers du risque par 160 mg/jour d'aspirine. Début du traitement avant l'intervention et poursuite pendant 35 jours :
- Lancet 2000;355:1295-1302.
- THROMBOSE DES PROTHESES VALVULAIRES (à confirmer)
Le bénéfice de l'association warfarine-aspirine serait supérieur aux effets secondaires (essai contrôlé) :
- N Engl J Med 1993;329:524-529.
Essai randomisé: la prévention des thromboses de prothèse d'angioplastie serait plus efficace avec l'associaiton ticlopidine+ aspirine comparée à l'aspirine seule et à l'association aspirine+ warfarine:
- N Engl J Med 1998;339:1665-1671.
- MALADIE DE KAWASAKI (secondaire)
Soixante quinze à cent milligrammes par kilo et par jour.
Surveiller les enzymes hépatiques :
- Am J Hosp Pharm 1981;38:1171.
- POLYARTHRITE RHUMATOIDE (secondaire)
- Arch Intern Med 1993;153:2465-2471.
Aussi efficace (à des doses de 3.5 g/j) que les AINS avec moins d'effets secondaires :
- Arch Intern Med 1993;153:2465-2471.
- SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE (principale)
Spondylarthrite ankylosante juvénile, à des doses assurant une concentration plasmatique > ou égale à 250 mg/l.
- MIGRAINE (à confirmer)
- MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND) (à confirmer)
Diminution de 20% de la fréquence des crises, lorsque l'aspirine est utilisée à la dose de trois cent vingt cinq milligrammes par jour en traitement continu. Essai sur 20000 médecins :
- JAMA 1990;264:1711-1713.
- CATARACTE (secondaire)
L'aspirine retarderait la formation de la cataracte. Notion contestée :
- Ophtalmology 1982;89:47A.
- Ophtalmology 1982;89:48A.
Prévention de la cataracte sénile. Cette activité pourrait être rattachée à l'inhibition de l'aldose réductase observée :
- Clin Pharm 1982;1:295.
- Am J Med 1983;83.
- ANGOR INSTABLE (principale)
Prévention de l'infarctus du myocarde. Etude multicentrique sur 2 ans (555 sujets). A la dose de trois cent vingt cinq milligrammes quatre fois par jour :
- N Engl J Med 1985;313:1369-1375.
- N Engl J Med 1988;319:1105-1111.
- Drugs 1992;43:837-848.
L'administration d'aspirine devrait être la plus precoce possible (préhospitalière) :
- Arch Intern Med 1996;156:10.
- ANGOR STABLE (à confirmer)
- Ann Intern Med 1991;114:835-839.
- ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL(PREVENTION) (principale)
Pour les formes d'origine embolique, en cas de fibrillation auriculaire, une dose de trois cent vingt cinq milligrammes par jour d'aspirine réduirait de 50% le risque d'accident vasculaire cérébral :
- N Engl J Med 1990;322,12:863-868.
A la posologie de 30 milligrammes par jour, ne serait pas moins active (essai sur 3131 patients suivis sur 2.6 ans) :
- N Engl J Med 1991;325:1261-1266.
Après endartériectomie carotidienne, les résultats à 1 et 3 mois sont meilleurs avec des doses faibles qu'avec des doses plus fortes; étude randomisée chez près de 3000 sujets:
- Lancet 1999;353:2179-2184.
Administré seul (200 mg x 2) ou en association à l'aspirine (25 mg x 2) ne modifierait pas la gravité des récidives d' AVC mais pourrait en retarder l'apparition. Etude ESPS2 sur 6600 malades:
- Neurology 1999;53:825-829
Mise au point :
- Neurology 1999;53,Suppl4:S25-S37.
Aussi efficace que la daltéparine dans une étude randomisée chez 450 patients :
- Lancet 2000;355:1205-1210.
Revue générale :
- Arch Intern Med 2000;160:1579-1582.
Revue générale des 4 essais randomisés. Efficacité confirmée particulièrement pour la prévention de l'infarctus du myocarde :
- Arch Intern Med 2000;160:3123-3127.
- ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (à confirmer)
L'instauration dans les 48 heures d'un traitement par des doses modérées (160-300 mg/j) réduirait la mortalité .Etude chinoise CASTsur plus de 20 000 patients :
- Lancet 1997;349:1641-1649.
Essai randomisé positif (300mg/jour). Essai international IST sur près de
20 000 patients différents de ceux de l'étude précédente:
- Lancet 1997;349:1569-1581.
Synthèse des études IST et CAST (40 000 malades) . Réduction du risque de récidive:
- Lancet 2000;356:504-505
- INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION DES RECIDIVES) (principale)
- Drugs of Today 1990;26:133-139.
Activité démontrée lors de l'administration précoce (moins d'une heure après l'apparition des symptômes) d'une dose de cent milligrammes per os, sans modification de la mortalité :
- Am J Cardiol 1990;66:267-270.
La posologie optimale préconisée en post-infarctus et de 300 milligrammes le premier jour, suivi de 40 milligrammes par jour les jours suivants :
- Am Heart J 1996;130:465-472.
Autre référence :
- Med Letter 1995;37:14-16.
Aussi efficace avec moins de complications hémorragiques que les anticoagulants après thrombolyse coronarienne (essai randomisé) :
- BMJ 1996;313:1429-1431.
- HEMORRAGIE MENINGEE (à confirmer)
Etude préliminaire sur 15 patients montrant une bonne tolérance mais une faible efficacité. Celle-ci serait due à la prévention de l'activation plaquettaire responsable, via la production de thromboxane A2, d'un vasospasme retardé :
- Neurology 2000;54:872-878.
- INFARCTUS DU MYOCARDE(PHASE AIGUE) (principale)
Prévention de l'infarctus du myocarde. Etude multicentrique sur 2 ans (555 sujets). A la dose de trois cent vingt cinq milligrammes quatre fois par jour :
- N Engl J Med 1985;313:1369-1375.
- N Engl J Med 1988;319:1105-1111.
- Drugs 1992;43:837-848.
L'administration d'aspirine devrait être la plus precoce possible (préhospitalière) :
- Arch Intern Med 1996;156:10.
- ZONA (à confirmer)
En application locale, en suspension dans le chloroforme :
- Arch Neurol 1993;50:1046-1053.
- DOULEUR POST-ZOSTERIENNE (à confirmer)
En application locale, en suspension dans le chloroforme :
- Arch Neurol 1993;50:1046-1053.
- FIBRILLATION AURICULAIRE (à confirmer)
Prévention des accidents thrombo-emboliques chez les patients jeunes sans autres facteurs de risque thrombo-embolique.
- Lancet 1994;343:687-691.
Méta-analyse de 3 essais randomisés. L'aspirine ne réduirait que très faiblement le risque embolique :
- Arch Intern Med 1997;157:1237-1240.
- LITHIASE BILIAIRE(PREVENTION DES RECIDIVES) (à confirmer)
Ne réduirait pas la récidive des calculs vésiculaires après lithotripsie extra-corporelle :
- Scand J Gastroenterol 1994;29:355-359.
- ULCERE DE JAMBE D'ORIGINE VASCULAIRE (à confirmer)
Essai randomisé positif :
- Lancet 1994;344:164-165.
- CANCER DU COLON(PREVENTION) (à confirmer)
Une diminution de l'incidence des cancers colorectaux aurait été observée chez des femmes ayant pris de l'aspirine régulièrement pendant 10 ans ou plus:
- N Engl J Med 1995;333:609-614.
Autre référence :
- Scand J Gastroenterol 1996;31,Suppl220:137-141.
L'activité favorable exercée par l'aspirine sur la mortalité par cancer colorectal pourrait être liée à l'inhibition sélective de la cyclooxygénase de type 2 :
- J Clin Invest 1997;99:2254-2259.
Autre référence :
- J Clin Invest 1997;100:1325-1329.
Ne réduirait pas le risque de cancer colorectal (22000 hommes sur 5 ans traités par 325 mg/j):
- Ann Intern Med 1998;128:713-720.
Permettrait de réduire l'incidence de la transformation carcinomateuse d'un adénome colo-rectal (étude cas-témoin) :
- Gastroenterology 1998;114:441-447.
Diminution du risque relatif en cas de traitement par les AINS; étude cas-témoins avec aspirine, indometacine, piroxicam:
- Cancer1998;82:2326-2333.
- MAL DES MONTAGNES(PREVENTION) (à confirmer)
Prévention des céphalées d'altitude:
- BMJ 1998;316:1057-1058.
- TOUX (à confirmer)
Réduirait, à la dose de 500 mg/jour, la toux induite par les IEC mais serait inefficace à la dose de 100 mg/jour (étude sur 14 patients) :
- Am J Hypertens 2000;13:776-782.
- NAUSEE (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN )
- GASTRITE EROSIVE (CERTAIN )
- ULCERE GASTRIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
CARENCE EN VITAMINE C
CONSOMMATION D'ALCOOL
ETAT DIGESTIF PATHOLOGIQUE PREEXISTANT
Parfois silencieuse : 3 ml à 8 ml de sang par jour pour 4 à 5 grammes d'aspirine par jour.
La fréquence des effets secondaires digestifs (en particulier saignements digestifs) chez les personnes âgées (>70 ans) pourrait être identique lors de l'utilisation de faibles doses (100 mg/j) à celle observée lors de l'utilisation de doses supérieures :
- Clin Pharmacol Ther 1993;54:84-89.
Même à faible dose, le risque est augmenté d'un facteur 3 et atteint 5 lors de l'association à d'autres AINS.. Etude danoise de plus de 27 000 utilisateurs entre 1991 et 1995. Les formulations gastrorésistantes ne réduiraient pas le risque :
- Am J Gastroenterol 2000;95:2218-2224.
Même à faible dose, le risque lors de l'utilisation à long terme est multiplié par 1,59 (méta-analyse de 8 essais randomisés incluant près de 50 000 partients). Avec les formulations à libération contrôlée, le risque est multiplié par 1,93 (méta-analyse de 5 essais incluant plus de 4 000 patients) :
- BMJ 2000;321:1183-1187.
- HEMORRAGIE CEREBRALE (CONTROVERSE )
Méta-analyse portant sur plus de 50 000 sujets: utilisée dans la prévention de l'infarctus du myocarde, l'aspirine augmente le risque d'hémorragie cérébrale, mais cet effet est contrebalancé par une diminution plus importante du risque d'infarctus:
- JAMA 1998;280:1930-1935.
Pas d'augmentation du risque aux doses préventives chez 331 malades atteints d'AVC ( autant de témoins) :
- BMJ 1999;318:759-764.
- HEMORRAGIE OESOPHAGIENNE (A CONFIRMER )
Hémorragie oesophagienne chez les cirrhotiques: augmentation du risque de près de 5 fois: étude cas-contrôle sur 125 patients cirrhotiques admis pour une première hémorragie:
- Gut 1999;44:270-273.
- STENOSE DE L'INTESTIN GRELE (CERTAIN )
Un cas de sténose du 2ème duodenum après prise d'aspirine à faible doses pendant 4 ans. Deux autres cas cités après de fortes doses :
- Presse Med 2000;29:1351-1352.
- ANEMIE FERRIPRIVE (CERTAIN TRES RARE)
Secondaire aux saignements occultes.
- TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT) (CERTAIN FREQUENT)
Perturbation quasi constante; une simple dose de 300 milligrammes peut perturber l'hémostase, une dose de 650 milligrammes double le temps de saignement d'un sujet normal pour une période de 4 à 7 jours.
- TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSE
Effet antivitamine K aux doses supérieures à 6 g/j chez l'adulte.
- HYPERPNEE (CERTAIN )
Principalement augmentation de l'amplitude due à la stimulation des centres respiratoires par excès de CO2.
- REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ASTHME (CERTAIN )
- RASH (CERTAIN TRES RARE)
Parfois accompagné de signes généraux.
- SYNDROME DE REYE (CERTAIN RARE)
- Pediatrics 1982;69:810-812 et 822-825.
Le rôle de l'aspirine a été contesté :
- Pediatrics 1983;102:157.
En cas de traitement au long cours :
- JAMA 1984;251:754.
- Med Tox 1987;2:161-165.
A pratiquement disparu aux USA depuis la suppression de l'aspirine dans les préparations pour enfants, surtout en cas de varicelle ou de syndromes grippaux:
- N Engl J Med 1999;340:1377-1382.
- ECZEMA (CERTAIN TRES RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- OEDEME LARYNGE (CERTAIN TRES RARE)
- BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERTHYROIDIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
Augmentation des taux plasmatiques des formes libres des hormones thyroïdiennes.
- GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
Potentialisation de l'effet des agents hypoglycémiants.
Parfois en dehors de tout autre traitement:
- Endocrinol Metab Clin North Am 1989;18:163-183
- GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSE
Doses supérieures à 4 g/j chez l'adulte.
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSE
Doses supérieures à 4 grammes par jour chez l'adulte.
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSE
Pour des doses supérieures à 5 grammes par jour chez l'adulte.
- DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSE
Pour des doses supérieures à 4 grammes par jour chez l'adulte.
- ACOUPHENE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSE
Pour des doses supérieures à 4 grammes par jour chez l'adulte.
- SYNDROME VESTIBULAIRE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
Toxicité cochléo-vestibulaire le plus souvent réversible. Accidents observés quand la concentration sérique dépasse 300 mg/l.
Publication sur l'ototoxicité :
- Drug Saf 1993;9:143-148.
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
Toxicité cochléo-vestibulaire le plus souvent réversible. Accidents observés quand la concentration sérique dépasse 300 mg/l.
- ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
Toxicité cochléo-vestibulaire le plus souvent réversible. Accidents observés quand la concentration sérique dépasse 300 mg/l.
Publication sur l'ototoxicité :
- Drug Saf 1993;9:143-148.
- SURDITE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
Toxicité cochléo-vestibulaire le plus souvent réversible. Accidents observés quand la concentration sérique dépasse 300 mg/l ou pour des doses supérieures à 4 g/j chez l'adulte. La perte de l'audition affecte surtout les hautes fréquences. Surdité définitive exceptionnelle.
- GROSSESSE PROLONGEE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE
Pour des doses supérieures à 4 grammes par jour chez l'adulte.
- TRAVAIL PROLONGE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE
Doses supérieures à 4 g/j chez l'adulte.
- URICURIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSE
Doses supérieures à 5 g/j chez l'adulte.
- GRANULOME PULMONAIRE A EOSINOPHILES (CERTAIN TRES RARE)
Tableau de pneumopathie aiguë fébrile. Nécessite l'arrêt du traitement (risque de fibrose pulmonaire) :
- Drugs 1977;13:422.
- TOLERANCE A L'EFFORT(DIMINUTION) (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE
En cas d'angor de Prinzmetal (doses supérieures à 4 g/j) :
- Am J Cardiol 1981;47:1210.
- TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- Rev Prat 1984;34:245-248.
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- Rev Prat 1984;34:245-248.
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- Rev Prat 1984;34:245-248.
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- Rev Prat 1984;34:245-248.
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
FORTE DOSE
Pour des doses supérieures à 4 grammes par jour chez l'adulte.
Réversible à l'arrêt du traitement :
- Rev Prat 1984;34:245-248.
Circonstances favorisantes :
- Gastroenterol Clin Biol 1992;16:359-361.
- SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
- Arch Dermatol 1990;126:37-42.
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (A CONFIRMER )
Réaction immuno-allergique : présence d'anticorps anti-aspirine (un cas) :
- Presse Med 1984;13:2567-2569.
- LEUCOPENIE (A CONFIRMER )
- THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
- AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
- ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
Trois cas chez l'enfant traité pour arthrite rhumatoïde (100 mg/kg/j) :
- J Pediatr 1978;93:1034.
- NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE CHRONIQUE (A CONFIRMER )
Néphrotoxicité alléguée dans certains pays :
- Kidney Int 1978;13:79-82.
- Drugs 1982;23:75-149.
Très improbable en cas d'emploi isolé, même prolongé :
- Br Med J 1982;284:631-632.
L'aspirine ne serait pas à l'origine d'insuffisance rénale chronique (enquête a posteriori) :
- N Engl J Med 1995:331:1675-1679.
- NECROSE PAPILLAIRE RENALE (A CONFIRMER )
Néphrotoxicité alléguée dans certains pays :
- Kidney Int 1978;13:79-82.
- Drugs 1982;23:75-149.
Très improbable en cas d'emploi isolé, même prolongé :
- Br Med J 1982;284:631-632.
- APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
Une observation après administration de 90 grammes en 3 mois. Deux autres cas cités, l'un après 2 kg en 20 ans, l'autre après 3 kg en 15 ans :
- S Afr Med J 1979;55:318.
- ULCERE DUODENAL (A CONFIRMER )
Revue des essais contrôlés sur la toxicité gastro-intestinale :
- Br J Clin Pharmacol 1993;35:219-226.
- ULCERE DE L'INTESTIN GRELE (A CONFIRMER )
- Arch Intern Med 1979;139:1054.
- ANGOR DE PRINZMETAL(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
Un cas décrit (posologie de 4 g/j) :
- Lancet 1979;2:382.
- PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
- Gastroenterology 1980;78:815.
- OESOPHAGITE (A CONFIRMER )
Deux cas rapportés :
- Gastroenterol Clin Biol 1983;7:868-876.
- ULCERATION OESOPHAGIENNE (A CONFIRMER )
Deux cas rapportés :
- Gastroenterol Clin Biol 1983;7:868-876.
- STENOSE DE L'OESOPHAGE (A CONFIRMER )
- Br Med J 1982;285:167.
- CYSTITE (A CONFIRMER )
Deux cas (sel d'aspirine non précisé) :
- N Z Med J 1993;106:501-503.
- LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
Un cas rapporté :
- Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
- PURPURA RHUMATOIDE (A CONFIRMER )
Un cas décrit :
- Ann Intern Med 1997;126:665.
- TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL
Chez le Singe (fortes doses) :
- N Engl J Med 1980;302:1179.
- RISQUE TERATOGENE DISCUTE CHEZ L'HOMME
Si les doses sont élevées et le traitement prolongé. Actuellement, cette notion n'est pas formellement établie chez l'homme :
- Lettre du Pharmacologue 1990; 4,Suppl1 :Juin.
Revue :
- Epidemiol Rev 1990;12:108-148.
- RETARD DU DEVELOPPEMENT FOETAL
Si les doses sont élevées et le traitement prolongé. Actuellement, cette notion n'est pas formellement établie chez l'homme :
- Lettre du Pharmacologue 1990; 4,Suppl1 :Juin.
Revue :
- Epidemiol Rev 1990;12:108-148.
- DUREE DE LA GESTATION(AUGMENTATION)
Par son effet inhibiteur sur la synthèse des prostaglandines. Ce risque est augmenté pendant les deux derniers trimestres de la grossesse, et le retard peut atteindre une semaine :
- Lettre du Pharmacologue 1990; 4,Suppl1 :Juin.
- DUREE DU TRAVAIL(AUGMENTATION)
- HEMOSTASE(MODIFICATION)
Risque d'hémorragie chez le nouveau-né, surtout chez le prématuré, si les doses prises par la mère ont été élevées:
-Lancet 1975;ii:335-337.
Pas de risque hémorragique si les doses prises par la mère ont été inférieures à 325 mg/j.:
-JAMA 1991,266:261-264.
- NON
- ULCERE DUODENAL(ANTECEDENT)
- ULCERE GASTRIQUE(ANTECEDENT)
- GASTRITE
- HERNIE HIATALE
- ANTECEDENTS ALLERGIQUES
- ASTHME
- Drugs 1983;25:533.
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- CIRRHOSE
En cas d'ascite, risque d'insuffisance rénale et d'augmentation de la rétention hydro-sodée :
- Gastroenterol Clin Biol 1986;10:231-233.
- REGIME DESODE
Tenir compte du sodium contenu dans de nombreuses préparations.
- TROUBLE DE L'HEMOSTASE
- THROMBOPENIE
- INTERVENTION CHIRURGICALE
Arrêt sept jours avant.
- ANGOR DE PRINZMETAL
- Am J Cardiol 1981;47:1210.
- DEFICIT EN G6PD
Risque d'anémie hémolytique :
- N Engl J Med 1991;324:169-174.
- INFECTION VIRALE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANT
L'aspirine est contre-indiquée aux Etats-Unis lors de suspiscion d'infection virale chez l'enfant, en raison du risque d'apparition d'un syndrome de Reye, qui a pratiquement disparu aux USA depuis la suppression de l'aspirine dans les préparations pour enfants:
- N Engl J Med 1999;340:1377-1382.
- ULCERE GASTRIQUE
- ULCERE DUODENAL
- GASTRITE
- SYNDROME HEMORRAGIQUE
Acquis ou congénital.
- HEMOPHILIE
- ALLERGIE AUX SALICYLES
- NOUVEAU-NE
- ENFANT DE MOINS DE 18 ANS
La suppression de la prescription d'aspirine chez l'enfant aux USA a considérablement réduit la fréquence du syndrome de Reye, surtout en cas de varicelle ou de syndromes grippaux:
-N Engl J Med 1999;340:1377-1382
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Médicament à proscrire en période d'allaitement ou imposant de différer celui-ci, car il existe un risque d'éruption cutanée, de diminution de l'agrégation plaquettaire.
Rique d'acidose métabolique avec les fortes doses:
- N Engl J Med 2000;343:118-126
- ANESTHESIE EPIDURALE
Risque accru d'hématome extra-dural :
- Br J Anesthesia 1991;66:1-3.
Voies d'administration
- 1 - ORALE
Posologie et mode d'administration
Dose usuelle par voie orale dans le traitement de la douleur:
- chez l'adulte:
Trois à six cents milligrammes toutes les 2 ou 3 heures.
- chez l'enfant jusqu'à 30 mois:
Cent à deux cents milligrammes par jour: vingt cinq milligrammes par kilo et par
jour.
- chez l'enfant de 30 mois à quinze ans:
Deux cents milligrammes à deux grammes par jour: vingt cinq à cinquante milligrammes par kilo et par jour, en 3 à 4 prises.
Dose usuelle par voie orale dans le traitement de l'inflammation (RAA, arthrite
rhumatoÏde):
- chez l'
traitements associés.
Posologie très rigoureuse chez l'enfant, les doses toxiques étant relativement basses.
Les traitements de longue durée nécessitent un bilan clinique et biologique préalable: NFS, coagulation: en cas de déficit en G6PD, il est
possible d'utiliser les posologies usuelles, mais le risque d'hémolyse est majoré à fortes doses.
Indication particulière :
- Infarctus du myocarde : la posologie optimale préconisée en post-infarctus et de 300 milligrammes le premier jour, suivi de 40
milligrammes par jour les jours suivants :
- Am Heart J 1996;130:465-472.
Analyse des posologies recommandées dans la prévention des thromboses vasculaires:
- BMJ 1998;316:1303-1309
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
REPARTITION
50
à 90
%
lien protéines plasmatiques
- 2 -
DEMI VIE
0.28
heure(s)
- 3 -
REPARTITION
LAIT
lait
- 4 -
ELIMINATION
REIN
voie rénale
- 5 -
ELIMINATION
FOIE
voie biliaire
Absorption
Après prise orale, résorption totale et rapide (1h) par l'estomac et l'intestin grêle pour les formes simples, plus lente pour les formes retard ou enrobées.
La ranitidine ne modiefierait pas la résorption digestive de l'aspirine.
Pic plasmatique atteint
environ 20 à 30 mns après administration orale.
- Arch Intern Med 1987;147:1137-1139.
La clairance plasmatique de l'acide salicylique est plus élevée chez l'homme que chez la femme.
Résorption très lente après administration par voie rectale.
Répartition
Dans tout l'organisme.
Passe la barrière foetoplacentaire.
Passe dans le lait: 0,5% de la dose ingérée par la mère passe dans le lait.
Fixation aux protéines plasmatiques:50 à 90%, en donnant de l'acétylalbumine et de l'acide salicylique.
Le volume de
distribution serait augmenté au cours de la polyarthrite rhumatoïde.
Demi-Vie
30 mns environ pour l'acide acétylsalicylique.
Après injection IV rapide de 1 gramme.
Demi-vie dose-dépendante, allongée chez les sujets âgés.
L'acide acétylsalicylique est rapidement métabolisé en acide salicylique, dont la demi-vie dépend du PH
urinaire:
- à PH acide:
3 à 6 heures aux doses habituelles, 15 à 30 heures chez l'adulte à fortes doses et chez l'enfant.
- PH alcalin:
3 à 6 heures chez l'adulte, varie chez l'enfant selon le débit urinaire.
Métabolisme
Hydrolyse rapide et totale en acide salicylique moins actif.
Inactivation hépatique par transformation en acide salicylurique, en acide gentisique et en dérivé glucuroconjugué.
Mécanismes quantitativement limités expliquant le méta
Elimination
Voie rénale:
Sous forme d'acide salicylique et de métabolites, en proportions variables selon le PH urinaire, l'état pathologique, la dose ingérée;
- A PH=6, 10%; à PH=8, 80%, justifiant la diurèse alcaline dans les intoxications à l'aspirine.
Voie
biliaire:
Selon le PH urinaire:
- A PH=6, 90%, à PH=8, 20%.
Bibliographie
- Clin Pharmacokinet 1989;17:327-344. (INTERACTIONS) *
- Drugs 1986;32,Suppl4:8-26.
- Epidemiol Rev 1990;12:108-148. (GROSSESSE) *
- Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
- Drug Saf 1995;13:69-75.*
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
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