QUINIDINE BISULFATE

QUINIDINE BISULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/8/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    bisulfate de 6′-méthoxycinchonan-9-ol

    Ensemble des dénominations

    BANM : QUINIDINE BISULFATE

    CAS : 747-45-5 (bisulfate de quinidine anhydre)

    CAS : 6151-39-9 (bisulfate de quinidine tétrahydrate)

    autre dénomination : BISULFATE DE QUINIDINE

    bordereau : 2009

    sel ou dérivé : DIHYDROQUINIDINE CHLORHYDRATE

    sel ou dérivé : DIHYDROQUINIDINE GLUCONATE

    sel ou dérivé : QUINIDINE

    sel ou dérivé : QUINIDINE ARABOGALACTANE SULFATE

    sel ou dérivé : QUINIDINE PHENYLETHYLBARBITURATE

    sel ou dérivé : QUINIDINE POLYGALACTURONATE

    sel ou dérivé : QUINIDINE SULFATE

    sel ou dérivé : QUINIDINE-RESORCINE BICHLORHYDRATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : QUINIDINE

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 26/09/1998

    1. ANTIARYTHMIQUE (principale certaine)
    2. ANTIARYTHMIQUE CLASSE Ia (principale certaine)
    3. ANTIFIBRILLANT (principale certaine)
    4. PARASYMPATHOLYTIQUE (secondaire certaine)
    5. ADRENOLYTIQUE ALPHA (secondaire certaine)
    6. ANTIPALUDEEN (secondaire certaine)
    7. ANTIPYRETIQUE (secondaire certaine)
    8. ANALGESIQUE (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Action antiarythmisante et antifibrillante:
      Effet stabilisant de membrane, d’où:
      -réduction de l’automatisme par diminution de la dépolarisation diastolique lente.
      -ralentissement de la conduction intraatriale et intraventriculaire (His-Purkinjé), sans modification de la conduction du noeud auriculoventriculaire.
      -allongement de la période réfractaire effective de l’oreillette, du réseau de Purkinjé et des fibres ventriculaires.
      – augmentation du rapport PRE (période réfractaire effective)/potentiel d’action.
      – réduction de l’excitabilité atriale et ventriculaire.
      – action adrénolytique alpha et parasympatholytique.

    1. ANTIARYTHMISANT (principal)

    1. TROUBLE DU RYTHME CARDIAQUE (principale)
      Supraventriculaire.
    2. EXTRASYSTOLE AURICULAIRE (principale)
    3. FIBRILLATION AURICULAIRE (principale)
      Prévention des rechutes après réduction.
      Rarement indiquée dans la réduction de la fibrillation auriculaire.
      Une méta-analyse montre une augmentation du nombre de sujets restant en rythme sinusal , mais également une augmentation de la mortalité.
      – Circulation 1990;82:1106-1116.
    4. FLUTTER AURICULAIRE (principale)
      Prévention des rechutes après réduction.
    5. TACHYSYSTOLIE AURICULAIRE (principale)
      Prévention des rechutes.
    6. TACHYCARDIE PAROXYSTIQUE SUPRAVENTRICULAIRE (principale)
      Prévention des rechutes.
      Traitement et prévention des accès de tachycardie du syndrome de Wolff-Parkinson-White.
    7. TACHYCARDIE JONCTIONNELLE (principale)
      Prévention des rechutes.
    8. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE (principale)
      Monomorphes, isolées.
    9. CARDIOVERSION(PREPARATION) (principale)
    10. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE (secondaire)
      Prévention des récidives.

    1. FIEVRE (CERTAIN RARE)
      Par hypersensibilité, elle régresse à l’arrêt du traitement.
    2. TACHYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
      Le plus souvent, tachycardie sinusale par effet parasympatholytique qui se voit avec des doses modérées.
      Parois, accélération paradoxale de la fréquence ventriculaire lors du traitement d’une fibrillation ou d’un flutter auriculaire par amélioration de la conduction.
      Très rarement , tachycardie ventriculaire, un cas de tachycardie jonctionnelle.
    3. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE

      Peut se voir aux doses habituelles. Plus fréquente en cas d’intervalle QT allongé, annonciateur.

    4. FIBRILLATION VENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE

      Peut survenir aussi à des doses thérapeutiques. Plus fréquente en cas d’intervalle QT allongé. Souvent annoncée par un allongement de l’intervalle QT.

    5. TORSADE DE POINTES (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE

      Peut se voir aux doses thérapeutiques. Risque majoré en cas d’intervalle QT allongé. Souvent annoncées par un allongement de QT :
      – Am Heart J 1984;107:425.
      Un cas chez un sujet âgé :
      – Cardiovasc Rev Rep 1992;13:64-66.
      La fréquence serait supérieure chez les femmes à celle observée chez les hommes :
      – JAMA 1993;270:2590-2597.
      Les risques de survenue de torsades de pointe peuvent être supérieurs chez la femme :
      – J Women’s Health 1998;7:547.
      L’allongement de QTc et le risque de torsade de pointes seraient plus importants chez la femme :
      – Clin Pharmacol Ther 2000;67:413-417.

    6. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
    7. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
      A type de bloc sinoauriculaire, auriculoventriculaire, intraventriculaire.
    8. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Avac risque de bloc de haut degré.

    9. BLOC DE BRANCHE (CERTAIN TRES RARE)
    10. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Par effet adrénolytique alpha.
    11. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Par dépression artérielle sévère et/ou par dépression myocardique.
    12. SYNCOPE (CERTAIN TRES RARE)
    13. MORT SUBITE (CERTAIN TRES RARE)
      Par fibrillation ventriculaire, arrêt sinusal ou asystolie.
    14. ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN FREQUENT)
      Allongement de PR, élargissement du complexe QRS, allongement de QT, aplatissement de l’onde T.
    15. BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
    16. ASTHME (CERTAIN TRES RARE)
      Par bronchospasme.
    17. APNEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      BRONCHOPNEUMOPATHIE OBSTRUCTIVE
    18. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
    19. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Un cas (sel de quinidine non précisé) apparu après 5 ans d’utilisation :
      – Chest 1992;101:296.
    20. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    21. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    22. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
    23. HEPATITE GRANULOMATEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      – Arch Intern Med 1980;140:395.
      – Gastroenterology 1976;70:1136.
    24. HEPATITE MIXTE (CERTAIN RARE)
    25. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
    26. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    27. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    28. BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    29. BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
      Augmentée.
    30. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN FREQUENT)
      Elles sont de type variable et se manifestent par de la fièvre, des éruptions cutanées, un purpura, une chute tensionnelle allant jusqu’au collapsus cardiovasculaire et à l’arrêt cardiaque, une bronchoconstriction et, exceptionnellement, une anémie hémolytique.
    31. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    32. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    33. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Par formation d’anticorps anti-plaquettaires. Avec hémorragies éventuelles et rémission une semaine après interruption du traitement. Trois cas rapportés (sel de quinidine non précisé) :
      – Texas Heart Inst J 1990;17:237-239.
    34. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
    35. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    36. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    37. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
    38. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    39. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    40. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
    41. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Antileucocytaires.
    42. SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    43. VASCULARITE (CERTAIN TRES RARE)
    44. ERYTHRODERMIE (CERTAIN TRES RARE)
    45. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    46. PRURIT (CERTAIN RARE)
    47. PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
    48. ECZEMA (CERTAIN TRES RARE)
    49. LICHEN PLAN (CERTAIN TRES RARE)
      Cinq cas rapportés (sel de quinidine non précisé) :
      – Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
    50. ERUPTION PSORIASIFORME (CERTAIN TRES RARE)
    51. ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
    52. LIVEDO RETICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    53. PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN TRES RARE)
      – J Am Acad Dermatol 1983;9:124.
    54. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    55. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    56. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
    57. DELIRE (CERTAIN TRES RARE)
    58. MYASTHENIE (A CONFIRMER )
    59. ACOUPHENE (CERTAIN FREQUENT)
    60. ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN )
    61. SURDITE (CERTAIN TRES RARE)
      Par atteinte cochléaire :
      – Lancet 1977;1:587.
    62. SYNDROME VESTIBULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    63. SCOTOME (CERTAIN TRES RARE)
    64. DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
    65. MYDRIASE (CERTAIN TRES RARE)
    66. NEVRITE OPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    67. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN TRES RARE)
    68. PHOTOPHOBIE (CERTAIN TRES RARE)
    69. FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
    70. PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
    71. CPK(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
    72. OESOPHAGITE (A CONFIRMER )
      Quatre cas rapportés (sel de quinidine non précisé) :
      – Gastroenterol Clin Biol 1983;7:868-876.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. BLOC DE BRANCHE
    2. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
      De premier degré.
    3. FLUTTER AURICULAIRE
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE
      Au début.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    6. CARDIOMEGALIE
    7. HYPOTENSION ARTERIELLE
    8. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    9. CIRRHOSE HEPATIQUE
    10. INSUFFISANCE RENALE
    11. PORPHYRIE CUTANEE
    12. ASTHME
    13. BRONCHOPNEUMOPATHIE OBSTRUCTIVE
    14. HYPERTHYROIDIE
    15. PSORIASIS
    16. ANTECEDENTS HEMATOLOGIQUES
    17. GROSSESSE
    18. SUJET AGE
      Réduire la posologie.
    19. DEFICIT EN G6PD
      Risque d’anémie hémolytique :
      – N Engl J Med 1991;324:169-174.

    1. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilité conuue à la quinidine.
    2. MALADIE RYTHMIQUE AURICULAIRE
      Non appareillée.
    3. BLOC SINO-AURICULAIRE
      Non appareillé.
    4. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
      De degré II et III, non appareillés.
      De degré I, au-delà de 0,24 seconde.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE DECOMPENSEE
    6. CHOC CARDIOGENIQUE
    7. EXTRASYSTOLES VENTRICULAIRES
      Polymorphes.
    8. ALLONGEMENT DE L’ESPACE QT
    9. TORSADE DE POINTE
    10. MYOCARDITE AIGUE
    11. HYPOKALIEMIE
    12. MYASTHENIE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    * dans les extrasystoles auriculaires, jonctionnelles et ventriculaires (traitement et prévention des récidives):
    Deux cents à trois cents milligrammes 3 ou 4 fois par jour, toutes les 6 ou 8 heures, selon la
    tolérance et les résultats.
    * En traitement préventif des accès paroxystiques ou des rechutes de tachycardie supraventriculaires et jonctionnelles, de la tachysystolie auriculaire, de la fibrillation auriculaire, du flutter auriculaire et de la
    tachycardie ventriculaire, après leur réduction:
    Deux à trois cents milligrammes 3 à 4 fois par jour, toutes les 6 à 8 heures.
    L’utilisation pour leur réduction n’est plus recommandée.

    * Pour la réduction de la fibrillation auriculaire , s’il la
    cardioversion est impossible, et en l’absence de contre-indications:
    Deux cents à quatre cents milligrammes toutes les 2 ou 3 heures, 5 ou 6 fois par jour jusqu’à la réduction de la fibrillation auriculaire ou jusqu’à l’apparition de signes
    d’intolérance ou des signes d’alerte ECG (cf ci-dessous) , au maximum pendant 3 jours.
    Ne pas dépasser la dose de 2,4 à 3 grammes par 24 h.
    Faire précéder par un traitement anticoagulant efficace.
    De préférence en milieu hospitalier; sous stricte
    surveillance clinique, biologique et monitorage ECG.

    Surveillance:
    * avant traitement:
    Contrôle de la kaliémie, corriger une éventuelle hypokaliémie, créatininémie, tester l’idiosyncrasie et la tolérance à la quinidine par administration orale d’une
    dose test unique de 200 mg , et , après 4 heures, contrôle ECG: si allongement de QT de plus de 0,04 seconde, ou élargissement de QRS de plus de 0,02 seconde, ou manifestations cliniques d’idiosyncrasie, le traitement ne doit pas être poursuivi.
    *
    pendant le traitement:
    Surveillance clinique: troubles digestifs, épistaxis ou éruptions cutanées en particulier, contrôle de la TA, ECG; signes ECG d’imprégnation thérapeutique: allongement modéré de PR et de QT, élargissement de QRS jusqu’à 25% de sa
    valeur basale, aplatissement de T.
    sines d’alerte ECG, imposant l’arrêt du traitement:
    Allongement de PR au-delà de 0,24s; élargissement de QRS de plus de 25%, ou de plus de 0,02 s par rapport à sa valeur initiale.
    Allongement de QT de plus de 0,04 s,
    ou QT > ou égal à 0,4 s.; apparition d’extrasystoles ventriculaires fréquentes ou polymorphes; torsades de pointe.
    Un monitorage ECG est nécessaire, surtout pour les doses de 2 grammes ou plus par jour.
    Surveillance biologique: contrôle de ma
    concentration plasmatique de la substance: cc thérapeutique: 2 à 5 microgrammes par ml; cc toxique: plus de 6 microgrammes par ml.
    Contrôle de la kaliémie, de l’urée,créatinine, hémogramme avec plaquettes.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    8.50
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Résorption rapide par le tube digestif.
    Effet maximum 1 à 3 heures après administration per os , et 90 minutes après injection IM.
    Biodisponibilité proche de 70% lors de l’administration per os.
    Existence d’un effet de premier passage hépatique.
    La
    résorption intestinale n’est pas modifiée par la prise concommitante d’antiacide comme l’hydroxyde d’aluminium.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques comprise entre 80 et 95 %, principalement à l’albumine.
    L’existence d’une liaison à l’acide orosomucoïde, dont le taux augmente dans les périodes post chirurgicales, pourrait être responsable d’une réduction de la
    fraction libre;
    La liaison protéique est réduite chez le cirrhotique, mais non modifiée chez l’insuffisant rénal.
    Concentration plasmatique thérapeutique: 2,5 à 6 milligrammes par litre.
    En cas d’insuffisance cardiaque congestive, réduction de la
    clairance totale et du volume de distribution, sans modification de la demi-vie: réduire la posologie.
    Pénètre rapidement dans les globules rouges et les tissus;
    La quinidine intracellulaire est sous forme liée.
    ne franchit pas la barrière
    hémato-encéphalique;

    Demi-Vie
    8 à 9 heures.
    Non modifiée chez l’insuffisant rénal, ni en cas d’insuffisance cardiaque congestive.
    Augmentée chez le cirrhotique.
    Réduite chez les sujets traités par phénobarbital ou phénytoïne, par phénomène d’induction enzymatique.

    Métabolisme
    Hépatique:
    Principaux métabolites: O-déméthylquinidine, Quinidine-N-Oxyde, 3-hydroxyquinidine, 2-Quinidinone.
    Leur activité parfois voisine de la quinidine, leur présence à des taux proches de la quinidine, ainsi que leur plus faible liaison aux
    protéines plasmatiques indiqueraient une contribution importante de ces métabolites aux effets thérapeutiques et toxiques .

    Elimination
    Voie rénale:
    Sous forme inchangée pour 15 à 40%, sous forme de métabolites pour le reste.
    L’élimination est d’autant plus rapide que les urines sont acides.

    Bibliographie

    – Clin Pharmacokinet 1980;5:150.
    – Br J Clin Pharmacol 1988;26:415-421( PHARMACOCINETIQUE).

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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