DIGITOXINE

DIGITOXINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/10/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    [0-BETA-D-DIGITOXOPYRANOSYL-(1-4)-0-BETA-D-DIGITOXOPYRANOSYL-( 1-4)-BETAD-DIGITOXOPYRANOSYLOXY-3BETA HYDROXY-14 5BETA,14BETA-CARDEN-20(22)OLIDE

    Ensemble des dénominations

    DCIR : DIGITOXINE

    autre dénomination : DIGITALINE

    autre dénomination : DIGITALINE CRISTALLISEE

    autre dénomination : DIGITOXOSIDE

    bordereau : 174

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. CARDIOTONIQUE (principale certaine)
      MAJEUR.
    2. GLUCOSIDE CARDIOTONIQUE (principale certaine)
    3. DIURETIQUE (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inotrope positif par augmentation de la concentration intracellulaire du calcium ionisé, provoquant une augmentation de la force et de la vitesse de contraction du myocarde.
      Chez l’insuffisant cardiaque, augmentation du débit cardiaque qui fait céder l’activité reflexe constrictrice sympathique.
      Effet chronotrope négatif par effet indirect parasympathomimétique.
      Effet dromotrope négatif et bathmotrope positif par inhibition de la sodium-potassium adenosine triphosphatase membranaire, provoquant au niveau myocardique une accumulation de sodium intracellulaire et une perte de potassium de la cellule
    2. secondaire
      Diurétique indirect par amélioration de l’hémodynamique et vraisemblablement par action sur la sodium-potassium adénosine triphosphatase rénale.
      Stimulation du système nerveux central (chemorécepteurs de la zone bulbaire du vomissement, stimulation du cortex visuel.
      Stimulation des fibres lisses.
      Stimulation vagale.

    1. CARDIOTONIQUE (principal)
    2. ANTIARYTHMISANT (principal)
    3. BRADYCARDISANT (principal)
    4. DIURETIQUE (accessoire)

    1. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE (principale)
      A fréquence rapide.
    2. FIBRILLATION AURICULAIRE (principale)
      A rythme rapide.
      En l’absence d’indication de choc électrique et du syndrome de Wolff-Parkinson-White.
    3. FLUTTER AURICULAIRE (principale)
      A rythme rapide.
      En l’absence d’indication de choc électrique et du syndrome de Wolff-Parkinson-White.
    4. TACHYSYSTOLIE AURICULAIRE (principale)
      En l’absence de surdosage digitalique , d’indication de choc électrique et de syndrome de Wolff Parkinson White.

    1. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    2. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    3. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    4. SIALORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    5. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    6. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    7. MALAISE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    8. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    9. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    10. ASTHENIE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    11. FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    12. CONFUSION MENTALE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ATHEROSCLEROSE
      SUJET AGE
      SURDOSAGE
    13. HALLUCINATION (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      SURDOSAGE
      ATHEROSCLEROSE

      – Ann Intern Med 1979;91:865.

    14. TROUBLE PSYCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      SURDOSAGE
      ATHEROSCLEROSE

      Des psychoses transitoires ont été rapportées en cas de surdosage :
      – J Nerv Ment Dis 1978;166:817.

    15. DELIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      SURDOSAGE
      ATHEROSCLEROSE

      – Ann Intern Med 1968;203:156.
      – J Clin Pharmacol 1979;19:747.
      – J Nerv Ment Dis 1978;166:817.

    16. DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    17. APHASIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ATHEROSCLEROSE
      SUJET AGE
      SURDOSAGE
    18. NEVRALGIE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      SURDOSAGE
      ATHEROSCLEROSE

      Habituellement névralgie de la face ressemblant à une névralgie du trijumeau.

    19. INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    20. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    21. TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE

      Difficultés à la lecture, altération de la vision des couleurs, taches lumineuses ou mobiles de couleurs variées :
      – Am J Ophtalmol 1972;49:335.

    22. XANTHOPSIE (CERTAIN TRES RARE)
    23. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    24. FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    25. BRADYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      HYPERKALIEMIE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
      TROUBLES DE LA CONDUCTION
    26. BRADYCARDIE SINUSALE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    27. BLOC SINOAURICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      HYPERCALCEMIE
      HYPERKALIEMIE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    28. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      HYPERCALCEMIE
      HYPERKALIEMIE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    29. PR(ALLONGEMENT) (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
      CARDIOMEGALIE
      HYPERCALCEMIE
      HYPERKALIEMIE
      CHOC ELECTRIQUE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      TROUBLES DE LA CONDUCTION
    30. RYTHME NODAL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    31. TACHYCARDIE SINUSALE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    32. EXTRASYSTOLE SUPRAVENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      HYPERCALCEMIE
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    33. TACHYSYSTOLIE AURICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      HYPERCALCEMIE
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    34. FIBRILLATION AURICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      HYPERCALCEMIE
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    35. FLUTTER AURICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      HYPERCALCEMIE
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    36. TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
      HYPOKALIEMIE
      CARDIOMEGALIE
      HYPERCALCEMIE
      CHOC ELECTRIQUE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE

      Tachycardie paroxystique

    37. TACHYCARDIE JONCTIONNELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      HYPERCALCEMIE
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    38. TACHYCARDIE BIDIRECTIONNELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      HYPERCALCEMIE
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    39. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      HYPERCALCEMIE
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    40. EXTRASYSTOLES BIGEMINEES (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
      HYPOKALIEMIE
      CARDIOMEGALIE
      HYPERCALCEMIE
      CHOC ELECTRIQUE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
    41. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
      HYPOKALIEMIE
      CARDIOMEGALIE
      HYPERCALCEMIE
      CHOC ELECTRIQUE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE

      Parfois bidirectionnelle

    42. FIBRILLATION VENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      HYPERCALCEMIE
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    43. SYNDROME D’ADAMS-STOKES (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CARDIOMEGALIE
      CHOC ELECTRIQUE
      HYPERCALCEMIE
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CORONARIENNE
      SURDOSAGE
    44. ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN FREQUENT)
      Surdosage : modification de l’onde P;
      Signes d’imprégnation thérapeutique du myocarde :
      – allongement de l’espace P-R,
      – aplatissement de l’onde T et/ou,
      – sous décalage concave en cupule et raccourcissement su segment ST.
    45. ENTEROCOLITE NECROSANTE (CERTAIN )
      Nécrose hémorragique avec douleurs abdomminales, hématémèse, méléna, décrite pour certains digitaliques, lors de surdosage ou après administration intraveineuse. Elle se voit surtout chez le sujet âgé mais a également été décrite chez un nouveau-né.
      Références :
      – Nouv Presse Med 1981;18:1489.
      – Circulation 1961;23:358.
      – Br Med J 1980;281:838.
    46. ANGOR INTESTINAL (CERTAIN )
      – Br Med J 1980;281:839.
    47. REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      A type d’éruption cutanée, éosinophilie, purpura.
    48. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
    49. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
    50. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Parfois de nature immunologique avec formation d’anticorps antiplaquettaires et éosinophilie :
      – Am J Med 1966;41:605.
      – Arch Int Allergy 1972;43:1.
      Un cas, probablement non immunologique :
      – Presse Med 2000;29:1405.
    51. GYNECOMASTIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Par analogie structurale avec les oestrogènes ou par stimulation de la synthèse et libération des hormones sexuelles.
      Augmentation des oestrogènes circulants.
      – N Engl J Med 1953;248:356.
      – Ann Intern Med 1968;68:1069.
      – JAMA 1973;225:1643.

    52. PURPURA (A CONFIRMER )
      Avec vascularite :
      – Cutis 1972;10:441.
    53. DYSPHAGIE (A CONFIRMER )
      Symptôme de surdosage digitalique :
      – JAMA 1978;239:613.
    54. CAUCHEMAR (A CONFIRMER )
      – Ann Intern Med 1980;93:639.
    55. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Ann Int Med 1972; 77 : 1977.

    1. NON

    1. ALLONGEMENT DE L’ESPACE PR
    2. EXTRASYSTOLES VENTRICULAIRES
    3. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE EVOLUEE
      Ancienne, sévère, avec cardiomégalie importante.
    5. PACEMAKER CARDIAQUE
    6. STENOSE AORTIQUE
      OBSTACLE A L’EJECTION.
    7. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      DIMINUTION DE LA BIOTRANSFORMATION HEPATIQUE,AUGMENTANT LA DEMI- VIE D’ELIMINATION SELON LA GRAVITE DE L’ATTEINTE HEPATIQUE
    8. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      NE NECESSITE LA REDUCTION DES DOSES QUE SI LA CLEARANCE DE LA CREATININE EST INFERIEURE A VINGT ML/MINUTE.
      COMPENSATION PAR METABOLISME HEPATIQUE QUI S’ACCROIT SIMULTANEMENT A LA BAISSE DE L’ELIMINATION URINAIRE.
      LA CONCENTRATION N’EST PAS MODIFIEE PAR L’HEMODIALYSE OU LA DIALYSE PERITONEALE.
      SYMPOSIUM ON DIGITALIS. OSLO. 1973, 158 : 249.
      CLIN. PHARMACOL. THER. 1974, 16 : 14-24.
      ANN. INT. MED. 1980, 93 : 286.
    9. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      EXCITABILITE MYOCARDIQUE AUGMENTEE PAR L’HYPOXIE.
    10. HYPOKALIEMIE
    11. HYPOMAGNESEMIE
    12. HYPERTHYROIDIE
      CONCENTRATIONS PLASMATIQUES BASSES RENDANT LE SUJET MOINS SENSIBLE AUX DIGITALIQUES.
    13. HYPOTHYROIDIE
      CONCENTRATIONS PLASMATIQUES PLUS ELEVEES QUE CHEZ LE SUJET NORMAL ET MYOCARDE PLUS SENSIBLE NECESSITANT LA REDUCTION DE LA POSOLOGIE.
    14. SUJET AGE
      AUGMENTATION DE LA TOXICITE DES DIGITALIQUES NECESSITANT UNE REDUCTION DE LA POSOLOGIE .
      EVITER LES DOSES DE CHARGE MASSIVES OU PREFERER LES CARDIOTONIQUES A ELIMINATION RAPIDE.
    15. NOUVEAU-NE
    16. PREMATURE
    17. ALLAITEMENT
      – Pharmacol Rev 1960;12:37.
      – J Pediatr 1978;92:1019.

    1. MALADIE RYTHMIQUE AURICULAIRE
      Non appareillée.
    2. BLOC SINO-AURICULAIRE
      Non appareillé.
    3. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
      Non appareillé, du 2ème ou 3ème degré.
    4. BRADYCARDIE
    5. SYNDROME DE WOLFF-PARKINSON-WHITE
      Avec tachyarythmies paroxystiques:
      – Circulation 1977;56:260.
      – N Engl J Med 1979;301:1080.
    6. EXTRASYSTOLES VENTRICULAIRES POLYMORPHES
      Ou bi ou trigéminées non déterminées par l’insuffisance cardiaque.
    7. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
    8. FIBRILLATION VENTRICULAIRE
    9. MYOCARDITE
      Aigüe.
    10. CARDIOMYOPATHIE OBSTRUCTIVE
    11. CARDIOVERSION
      Augmente la toxicité des digitaliques avec risque d’arythmies fatales.
    12. ALLERGIE
      Aux digitaliques.
    13. HYPOKALIEMIE SEVERE
    14. HYPERCALCEMIE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale (la plus utilisée) chez l’adulte:
    * digitalisation rapide en cas d’urgence:
    Dose initiale: Six cents microgrammes , à continuer avec deux cents microgrammes toutes les 6 heures jusqu’à l’amélioration clinique ou jusqu’à la
    dose totale de mille six cents microgrammes, dose maximale pour 24 ou 48 heures, ou jusqu’à l’apparition de signes d’intolérance.
    Actuellement, on préfère les digitaliques d’action et d’élimination rapides.

    * digitalisation lente préférable dans la
    plupart des cas:
    Quatre cents à cinq cents microgrammes par jour divisés en 2 prises jusqu’à l’amélioration clinique ou pendant 4 jours environ.
    Traitement d’entretien: Cinquante à cent cinquante microgrammes par jour en 1 ou 2 prises, 4 à 6 jours par
    semaine, selon les résultats et la tolérance.

    Dose usuelle par voie intraveineuse ou intramusculaire: (seulement en cas d’urgence ou si lavoie orale est inutilisable.)
    Dose initiale:
    Six cents microgrammes en injection lente.
    Continuer avec deux cent
    microgrammes toutes les 6 heures jusqu’à la dose totale de mille deux cents microgrammes.
    Dose d’entretien: Cent microgrammes injectés 1 fois par jour.Actuellement, on préfère les cardiotoniques d’action et d’élimination rapides.

    Dose usuelle par voie
    intraveineuse ou intramusculaire chez l’enfant: (préférable à la voie orale, surtout chez le nouveau-né et le prématuré), en digitalisation rapide:
    Traitement initial:(à répartir en 3 à 4 prises, toutes les 6 ou 8 heures)
    – chez le nouveau-né et le
    prématuré:
    Vingt deux microgrammes par kilo et par jour.
    – de 2 semaines à 1 an:
    Quarante cinq microgrammes par kilo et par jour
    – de 1 à 2 ans:
    Quarante microgrammes par kilo et pra jour.
    – au-dessus de 2 ans:
    trente microgrammes par kilo et par
    jour.

    Traitement d’entretien: à continuer par voie parentérale:
    1/10 de la dose initiale par jour, ou environ de quinze à quarante microgrammes suivant l’âge.
    Ce digitalique est à utiliser uniquement s’il existe une nécessité d’action cumulative et
    prolongée, et seulement si le patient n’a pas reçu de digitalique les 2 dernières semaines.

    Les doses sont à adapter en fonction de l’âge, du poids, de l’état cardiauqe, de l’existence de pathologies associées, en particulier de troubles
    électrolytiques , hydriques ou métaboliques (insuffisance hépatique), ou de l’association à d’autres drogues , surtout,les quinidiniques et les diurétiques.
    Nécessité d’une surveillance clinique et électrocardiographique.
    Surveillance régulière de la
    kaliémie, et si possible, du taux plasmatique de digitoxine (concentration thérapeutique optimale; 10 à 20 nanogrammes par litre).

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    145
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 5 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Résorption complète après administration orale, essentiellement au niveau duodénal et jéjunal.
    Concentration sanguine maximale 1 à 2 heures après ingestion.

    Répartition
    Concentrations élevées au niveau de l’estomac, l’intestin, le foie, le rein et le coeur.
    Ne passe pas la barrière hémato-encéphalique.
    Passe la barrière placentaire.
    Liaison à 97% aux protéines plasmatiques, dont 91% à l’albumine.
    Passe très faiblement
    dans le lait.

    Demi-Vie
    145 heures?
    de 4,3 à 6,9 jours selon les auteurs.
    Serait diminuée dans l’insuffisance rénale.

    Métabolisme
    Métabolisme hépatique aboutissant à la formation de métabolites sulfo et glucuroconjugués.
    79% de la digitoxine éliminée dans les urines est retrouvée sous forme inchangée.

    Elimination
    VOie rénale.
    Environ 15% de la dose administrée par 24 h lors d’un traitement continu et de 2 à 3% par 24 h après une dose unique.
    Pour la fraction libre de la digitoxine après filtration au niveau glomérulaire, réabsorption de 60 à 80% par le tubule
    rénal.
    Excrétion uriniare doublée en cas d’insuffisance hépatique.
    Voie biliaire:
    7% en 24 h après 0,1 mg per os.
    1,5% en 24 après 0,6 mg IV.
    L’élimination biliaire est suivie d’un cycle entéro-hépatique d’importance variable suivant les auteurs.
    La
    suppression du cycle entéro-hépatique diminuerait de moitié la demi-vie sérique de la digitoxine.
    Voie fécale:
    3 à 4% en 24h.

    Bibliographie

    – Br Med J 1970;3:737 (EFFETS SECONDAIRES).
    – J Pharm Belg 1970;25:84.
    – Sem Hop Therapeutique 1970;46:17.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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