
PROGUANIL CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/7/1999
Etat : validée
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Effets sur la descendance
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Voies d'administration
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Bibliographie
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
1-(4-chlorophényl)-5-isopropylbiguanide
Ensemble des dénominations
BANM : PROGUANIL HYDROCHLORIDE
CAS : 637-32-1
DCIMr : CHLORHYDRATE DE PROGUANIL
autre dénomination : CHLORGUANIDE CHLORHYDRATE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE PROGUANIL
autre dénomination : CHLORIGUANE HYDROCHLORIDE
autre dénomination : CHLOROGUANIDE CHLORHYDRATE
autre dénomination : PROGUANIDE HYDROCHLORIDE
bordereau : 1131
code expérimentation : RP-3359
code expérimentation : SN-12,837
dcim : chlorhydrate de proguanil
rINNM : PROGUANIL HYDROCHLORIDE
Classes Chimiques
Molécule(s) de base : PROGUANIL
Regime : liste II
Remarque sur le regime : Sous forme orale (JO 16/01/1999)
- ANTIPALUDEEN (principale certaine)
- ANTIMETABOLITE (principale certaine)
- ANTIFOLIQUE (principale certaine)
- ANTIPALUDEEN SCHIZONTICIDE (principale certaine)
Mécanismes d'action
- principal
L'action antiparasitaire serait dûe à une inhibition de la dihydrofolate réductase, enzyme permettant la réduction de l'acide folique en acide folinique; ce blocage enzymatique perturbe la biosynthèse des bases puriques et pyrimidiques.
Action antimétabolique spécifique du microorganisme qui ne peut utiliser l'acide folinique préformé.
Action antipaludéenne: agit sur la forme érythrocytaire asexuée (schizonticide), et exoérythrocytaire; inhibe également la sporogonie, c'est-à-dire le cycle sexué, représenté par l'évolution des gamétocytes dans l'estomac de l'anophèle.
Le Proguanil est inactif par lui-même et agit par l'intermédiaire de son métabolite hépatique, le cycloguanil.
- secondaire
Ne détruit pas les formes exoérythrocytaires secondaires du plasmodium vivax.
- ANTIPALUDEEN (principal)
- ANTIPALUDEEN SCHIZONTICIDE (principal)
- PALUDISME(PREVENTION) (principale)
Utilisé seul ou de préférence avec un autre antipaludéen (chloroquine) dans les zones de falciparum chimiorésistants.
Efficace également chez les enfants en association à l'atovaquone:
- Lancet 1998;351:709-713.
- PALUDISME (à confirmer)
En association avec l'atovaquone, serait très efficace en cas d'accès aigu (essai randomisé positif) :
- Lancet 1996;347:1511-1514.
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
Etude néerlandaise sur 103 sujets :
- Eur J Clin Pharmacol 1997;52:269-275.
- NAUSEE (CERTAIN )
Etude néerlandaise sur 103 sujets :
- Eur J Clin Pharmacol 1997;52:269-275.
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
Etude néerlandaise sur 103 sujets :
- Eur J Clin Pharmacol 1997;52:269-275.
- DIARRHEE (CERTAIN )
Etude néerlandaise sur 103 sujets :
- Eur J Clin Pharmacol 1997;52:269-275.
- POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
- NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
- ALOPECIE (CERTAIN )
Chez la femme :
- Lancet 1989;1:255.
- DESQUAMATION CUTANEE (CERTAIN )
Au niveau des paumes des mains ou des plantes des pieds :
- Lancet 1989;1:255.
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN )
Un cas, chez un insuffisant rénal :
- Nephron 1995;71:368.
- INSOMNIE (CERTAIN )
Etude néerlandaise sur 103 sujets :
- Eur J Clin Pharmacol 1997;52:269-275.
- VERTIGE (CERTAIN )
Etude néerlandaise sur 103 sujets :
- Eur J Clin Pharmacol 1997;52:269-275.
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
Après emploi prophylactique: un cas:
- Ann Pharmacother 1998;32:1023-1025.
- HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
Un cas après 6 semaines de traitement:
- Ann Pharmacother 1998;32:1023-1025.
- NON TERATOGENE CHEZ L'HOMME
Produit utilisé depuis 1948 sans qu'aucune relation causale entre son utilisation et un effet indésirable chez la mère ou le foetus n'ait été établi.
- NON
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Réduire la posologie en fonction de la clairance rénale.
- ALLAITEMENT
PASSE DANS LE LAIT MATERNEL.NE PERMET PAS LA CHIMIOPROPHYLAXIE DU BEBE NOURRIT AU SEIN.
- DEFICIT EN G6PD
Risque d'anémie hémolytique :
- William JW.Hematology.New York :
Mc Graw-Hill,1990;ISBN 0-07-070384-1.
Voies d'administration
- 1 - ORALE
Posologie et mode d'administration
Doses usuelles par voie orale :
- Adulte et sujet âgé : deux cents milligrammes par jour.
- Enfant de moins de un an : cinquante milligrammes par jour.
- Enfant de un à quatre ans : cent milligrammes par jour.
- Enfant de cinq à huit ans : cent cinquante
milligrammes par jour.
- Enfant à partir de neuf ans : deux cents milligrammes par jour.
Modalités d'administration :
Il est important d'administrer la dose quotidienne à la même heure chaque jour, après un repas, avec de l'eau.
Durée du traitement
:
Les sujets non immunisés se rendant en zone d'endémie devront commencer leur traitement au moins vingt-quatre heures avant leur arrivée, le poursuivre pendant toute la période d'exposition et quatre à six semaines après le départ de la zone
infestée.
Posologie particulière :
- Insuffisance rénale : réduire la posologie en fonction de la clairance de la créatinine.
- Allaitement : le proguanil passe dans le lait maternel mais ne peut constituer une chimioprophylaxie efficace pour le bébé
nourrit au sein qui devra recevoir la dose prophylactique adéquate.
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
DEMI VIE
20
heure(s)
- 2 -
REPARTITION
75
%
lien protéines plasmatiques
- 3 -
ELIMINATION
voie rénale
- 4 -
ELIMINATION
voie fécale
Absorption
L'absorption du proguanil est importante chez l'homme. Après une prise orale de 200 mg par un adulte, le pic de concentration plasmatique, 140 nanogrammes/ml, survient vers la quatrième heure.
Le pic du métabolite actif (le cycloguanil), 75
nanogrammes/ml, apparaît une heure plus tard.
Répartition
Contrairement au cycloguanil, le proguanil est concentré dans les globules rouges.
Liaison aux protéines plasmatiques : 75%.
Concentration dans les érythrocytes égale à 6 fois de celle du plasma.
Demi-Vie
La demi-vie d'élimination est en moyenne de 20 heures pour le proguanil et son métabolite le cycloguanil.
Métabolisme
Le proguanil est inactif par lui-même. Son métabolite hépatique, le cycloguanil est actif.
Elimination
* Voie rénale.
* Voie fécale.
Bibliographie
- Clin Pharmacol Ther 1966;7:48.
- Experimental Chemotherapy ; Ed Schnitzer Hawking vol 1:1963 et vol 4:1966.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
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