DEXAMETHASONE

DEXAMETHASONE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    9 alpha-fluoro-11 bêta,17 alpha,21-trihydroxy-16 alpha-méthylprégna-1,4-diène-3,20-dione

    Ensemble des dénominations

    BAN : DEXAMETHASONE

    CAS : 50-02-2

    DCF : DEXAMETHASONE

    DCIR : DEXAMETHASONE

    autre dénomination : DESAMETHASONE

    autre dénomination : FLUORO-9ALPHA METHYL-16ALPHA PREDNISOLONE

    autre dénomination : HEXADECADROL

    bordereau : 16

    dci : dexaméthasone

    liste OMS : liste 1

    rINN : DEXAMETHASONE

    sel ou dérivé : DEXAMETHASONE ISONICOTINATE

    sel ou dérivé : DEXAMETHASONE PHOSPHATE

    sel ou dérivé : DEXAMETHASONE TERBUTYLACETATE

    sel ou dérivé : DEXAMETHASONE ACETATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : DEXAMETHASONE

    Regime : liste I

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
    4. GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)
    5. DERMOCORTICOIDE (principale certaine)
      Activité modérée 0,01% (classe IV de la classification européenne des dermocorticoïdes).

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Antiinflammatoire mixte agissant dans l’inflammation primaire ou secondaire au stade aigü de l’inflammation: stabilise la membrane lysosomiale pendant la phase catabolique protéolytique et augmente le tonus capillaire pendant la phase réactionnelle vasculaire exsudative.
      Agit au stade du granulome pendant la phase anabolique proliférative de réparation: inhibition de la prolifération des fibroblastes, de la synthèse des mucopolysaccharides, de la formation du collagène.
      Entraîne une réduction de la production de NO par la NO synthase endotheliale qui contribuerait à l’activité hypertensive des corticoïdes:
      – PNAS 1999:96
    2. secondaire
      La double liaison 1-2, méthyl 16, fluor 9 augmentent l’activité antiinflammatoire, diminuent l’activité mineralocorticoïde.
      Le methyl 16augmente la stabilité métabolique, le fluor 9 entraine une affinité dermotrope.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
    2. ANTIALLERGIQUE (principal)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)

    1. POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
    2. COLLAGENOSE (principale)
    3. MALADIE DE HORTON (principale)
    4. DOULEUR RHUMATISMALE (principale)
    5. ASTHME (principale)
    6. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (controversé)
      Chez les prématurés, diminue à court terme les besoins en oxygène mais pourrait augmenter la mortalité à long terme :
      – BMJ 1999;319:1385-1386.
      Chez les prématurés, l’administration de faibles doses (0,15 mg/ /jour) par voie orale ou IV n’améliore pas l’état respiratoires mais est associée à des perforations gastro-intestinales et à un ralentissement de la croissance. Etude randomisée de 220 prématurés:
      – N Engl J Med 2001;344:95-101
    7. FIBROSE (principale)
    8. SARCOIDOSE (principale)
    9. SYNDROME DE LOEFFLER (principale)
    10. MONONUCLEOSE INFECTIEUSE (principale)
    11. HEMOPATHIE MALIGNE (principale)
    12. LEUCEMIE (principale)
    13. MALADIE DE HODGKIN (principale)
    14. ANEMIE HEMOLYTIQUE (principale)
    15. ASCITE (principale)
      Au cours des cirrhoses
    16. HEPATITE VIRALE (principale)
    17. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (principale)
    18. REACTION ALLERGIQUE (principale)
    19. REACTION MEDICAMENTEUSE (principale)
    20. MALADIE SERIQUE (principale)
    21. DERMATITE ALLERGIQUE (principale)
    22. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU (principale)
    23. RHUMATISME INFECTIEUX (principale)
    24. SEPTICEMIE (principale)
    25. BRUCELLOSE (principale)
    26. MILIAIRE ASPHYXIQUE (principale)
    27. TUBERCULOSE GENITALE (principale)
    28. MENINGITE BACTERIENNE(ADJUVANT) (principale)
      Prévention des cloisonnements.
    29. CANCER METASTASE (principale)
    30. CANCER DE LA PROSTATE METASTASE (secondaire)
      De faibles doses (< 2 mg/jour) peuvent améliorer les symptômes et prolonger l'évolution des cancers hormono-résistants. Etude pilote de 37 malades :
      – Cancer 2000;89:2570-2576
    31. SYNDROME NEPHROTIQUE (principale)
      Syndrome néphrotique avec lésions glomérulaires minimes.
    32. OEDEME CEREBRAL (principale)
      Revue générale des essais randomisés concernant l’efficacité des corticoïdes dans cette indication : efficacité incertaine :
      – BMJ 1997;314:1855-1859.
      Oedème cérébral péritumoral :
      – CNS Drugs 2000;13:233-251.
      Oedème cérébral compliquant le mal des montagnes. Etude en caisson hypobare. La dexamethasone a une certaine efficacité mais ne doit pas faire retarder la descente:
      – N Engl J Med 1989;321:1707-1713
    33. EXOPHTALMIE MALIGNE (principale)
      Exophtalmie de la maladie de Basedow.
    34. MAL DES MONTAGNES (secondaire)
      Ne doit être utilisée qu’en dernier recours, la descente restant nécessaire :
      – Ann Pharmacother 1993;27:733-735.
      Huit milligrammes initialement, puis quatre milligrammes toutes les six heures, aurait une action de plus longue durée que la seule recompression en chambre hyperbare portable (sel de dexaméthasone non précisé, voie orale, essai randomisé positif) :
      – Br Med J 1995;310:1232-1235.
    35. MAL DES MONTAGNES(PREVENTION) (secondaire)
      Essai en double aveugle sur 42 cas :
      – Am J Med 1987;83:1024.
      Analyse de 8 essais randomisés. La dexaméthasone est efficace à des doses égales ou supérieures à 8 mg/jour :
      – BMJ 2000;321:267-272.
    36. VOMISSEMENT DE LA CHIMIOTHERAPIE (principale)
      Traitement préventif des nausées et vomissements induits par une chimiothérapie émétogène :
      – Cancer Chemother Pharmacol 1981;7:11.
      – N Engl J Med 1984;311:549-552.
      – Lancet 1986;1:1035.
      – Pharmacotherapy 1986;6:118-127.
      – Lancet 1991;338:487-490.
      En association au granisétron, l’injection intraveineuse de phosphate de dexaméthasone relayé par de la dexaméthasone per os serait efficace contre les vomissements (essai randomisé positif sur 408 patients) :
      – N Engl J Med 1995;332:1-5.
      Chez les patients à risque faible, l’administration orale de dexaméthasone
      est aussi efficace que celle d’ondansétron à condition de débuter le traitement dans les 24 premières heures. Chez les patients à rique fort, l’association à l’ondansétron est la plus efficace :
      – N Engl J Med 2000;342:1554-1559.
      Efficacité confirmée par une méta-analyse de 32 essais randomisés :
      – J Clin Oncol 2000;18:3409-3422.
    37. NAUSEE DE LA CHIMIOTHERAPIE (principale)
    38. MENINGITE PURULENTE (à confirmer)
      En association avec l’antibiothérapie, réduirait l’incidence de certaines séquelles neurologiques :
      – Pediatr Infect Dis 1989;8:842-844 et 848-851.
    39. MENINGITE BACTERIENNE (principale)
      En association avec l’antibiothérapie chez l’enfant :
      – N Engl J Med 1991;324:1525-1531.
      En association avec l’antibiothérapie chez l’enfant (controversé, mais essai positif) :
      – Lancet 1993;342:457-461.
      Méta-analyse de 11 études. Efficacité certaine d’un traitement de 2 jours dans les méningites à Haemophilus influenzae de type B et probable dans les méningites à pneumocoques :
      – JAMA 1997;278:925-931.
    40. FIEVRE TYPHOIDE (à confirmer)
      Fortes doses dans les formes graves :
      – N Engl J Med 1984;310:82-88.
    41. HYPERTHYROIDIE DE L’AMIODARONE (à confirmer)
      – Presse Méd 1984;13:2767.
    42. DYSPLASIE BRONCHOPULMONAIRE(PREVENTION) (à confirmer)
      Chez le prématuré
      Etude en double aveugle (dexaméthasone pendant 42 jours ou 12 jours à raison de 0.5 mg/kg/j initialement) contre placebo portant sur 36 prématurés de très petit poids à haut risque de dysplasie bronchopulmonaire : résultats en faveur de la dexaméthasone sur le développement psychomoteur et pulmonaire.
      Essai randomisé chez les enfants prématurés: un traitement à 2 semaines chez des enfants dépendants de la ventilation assistée n’aurait pas d’avantage sur un traitement de 4 semaines:
      – N Engl J Med 1998;338:1112-1118.
    43. DIPHTERIE (à confirmer)
      Dans le croup (sel de déxamétasone non précisé) :
      – BMJ 1996;313:140-142.
    44. OEDEME LARYNGE (principale)
      Chez l’enfant, efficace à la dose de 0,15 mg/kg par la bouche (sel non précisé).
      – Austral Prescr 1997;20:99-101.

    1. ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN ASSOCIE
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE
      ULCERE GASTRO-DUODENAL ANCIEN
      ULCERE GASTRO-DUODENAL RECENT
      VOIE GENERALE
    2. GASTRODUODENITE (CERTAIN FREQUENT)
    3. ULCERE GASTRIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      L’arrêt du traitement ne sera décidé qu’en tenant compte de la maladie de fond.

    4. ULCERE DUODENAL (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      L’arrêt du traitement ne sera décidé qu’en tenant compte de la maladie de fond.

    5. INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    6. KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    7. RETENTION HYDROSODEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    8. ATROPHIE MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    9. RETARD DE CROISSANCE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    10. RESISTANCE AUX INFECTIONS(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE GENERALE
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE

      Effet lié aux propriétés glucocorticoïdes.
      Ankylostomiase disséminée : un cas fatal après 8 semaines de traitement par voie orale chez un patient vivant en zone endémique:
      – Int J Clin Pract 1998;52:520-521.

    11. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE GENERALE
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE

      Une réduction de la production de NO par la NO synthase endothéliale contribuerait à l’hypertension:
      – PNAS 1999;96

    12. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DIABETE SUCRE LATENT
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    13. SYNDROME CUSHINGOIDE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    14. CATABOLISME AZOTE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE GENERALE
      POSOLOGIE ELEVEE

      Lié aux propriétés glucocorticoïdes.

    15. OSTEOPOROSE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    16. TROUBLE PSYCHIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      VOIE GENERALE
    17. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      VOIE GENERALE
    18. PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
      VOIE GENERALE
    19. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN TRES RARE)
    20. CATARACTE (CERTAIN TRES RARE)
    21. GOITRE (CERTAIN TRES RARE)
    22. FRAGILITE CAPILLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT CONTINU
      TRAITEMENT PROLONGE
      VOIE GENERALE
    23. GLAUCOME CHRONIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE LOCALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      En instillation oculaire et pommade ophtalmique.
      Disparaît habituellement à l’arrêt du traitement.

    24. BRADYCARDIE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un prématuré :
      – Lancet 1988;2:1372.
    25. HYPERSENSIBILITE (A CONFIRMER )
      Un cas avec urticaire et bronchospasme après quatre jours de traitement (sel de dexaméthasone non précisé) :
      – Br Med J 1993;306:109.
    26. BRONCHOSPASME (A CONFIRMER )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HELMINTHIASE

      Un cas, chez un sujet sans antécédent d’asthme traité par voie intraveineuse, par réactivation d’une helminthiase (Strongyloïdes stercolaris), dû à l’effet immunosuppresseur des corticoïdes (sel de dexaméthasone non précisé) :
      – South Med J 1995;88:923-927.

    27. THROMBOSE VEINEUSE CEREBRALE (A CONFIRMER )
      Un cas après injection intrathécale pour une sciatique:
      – Joint, Bone, Spine Diseases 1997;64:513-516.
    28. HOQUET (A CONFIRMER )
      Un cas de hoquet réfractaire chez un patient traité à fortes doses pour myélome, n’a régressé qu’après les 4 jours de traitement.
      – Cancer 1998;82:412-414.
    29. PUSTULOSE EXANTHEMATEUSE AIGUE GENERALISEE (A CONFIRMER )
      Un cas, 2 jours après une injection sous-cutanée (sel de dexaméthasone non précisé) :
      – Dermatology 1996;193:56-58.

    1. NON

    1. SPORTIFS
      Substance soumise à certaines restrictions :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
      L’administration des corticostéroïdes par voie orale, par voie rectale et par injection systémique est interdite.
      L’administration par inhalation et par voies anale, auriculaire, dermatologique, nasale et ophtalmologique n’est pas interdite.
      Les injections locales et intra-articulaires de corticostéroïdes ne sont pas interdites mais, lorsque le règlement d’une autorité responsable le prévoit, une notification peut s’avérer nécessaire.
    2. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
    3. ULCERE GASTRIQUE(ANTECEDENT)
    4. ULCERE DUODENAL(ANTECEDENT)
    5. TROUBLES PSYCHIQUES
    6. OSTEOPOROSE
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE
    8. GROSSESSE
    9. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    10. ETAT INFECTIEUX
    11. TUBERCULOSE
    12. GLAUCOME
      En raison de l’augmentation de la pression intra-oculaire.
      Terrain : sujets génétiquement prédisposés.
      Surveillance ophtalmologique régulière en cas de traitement prolongé, surtout chez les sujets âgés:
      – Lancet 1997;350:979-982.

    1. ULCERE GASTRODUODENAL RECENT
    2. ULCERE GASTRIQUE EVOLUTIF
    3. ULCERE DUODENAL EVOLUTIF
    4. DIABETE
    5. KERATITE HERPETIQUE
    6. AMYLOSE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte (déconseillé chez l’enfant):
    * traitement d’attaque:
    trois à quatre milligrammes par jour en plusieurs fois.
    * traitement d’entretien:
    Un demi à deux milligrammes par jour.

    Les modalités thérapeutiques et la
    posologie sont à déterminer en fonction de l’indication, de l’âge, du terrain et de la durée prévisible du traitement; ne jamais interrompre brutalement un traitement prolongé.
    Surveillance: poids, TA, température, appareil digestif, numération
    globulaire, glycémie, radios du thorax.
    Surveillance ophtalmologique régulière en cas de traitement prolongé.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    Répartition
    Lié à 80% aux protéines plasmatiques.
    A faible concentration, liaison avec la transcortine.
    A forte concentration, liaison avec l’albumine et augmentation de la forme libre.
    Passe la barrière foetoplacentaire.

    Métabolisme
    Hépatique: réduction sur les doubles liaisons du cycle A.
    Réduction des groupes carbonyles en 3 et 20 , donnant des composés inactifs.
    Réduction de la fonction cétone en 11 pour donner de la prednisolone.

    Elimination
    Voie rénale.
    Métabolites gluguro et sulfoconjugués hydrosolubles.
    Voie fécale.
    Pour une faible partie.
    Voie biliaire .
    Pour une faible partie.

    Bibliographie

    – Eur J Clin Pharmacol 1986;30:225-230 (PHARMACOCINETIQUE).

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts