CHLORHEXIDINE GLUCONATE

CHLORHEXIDINE GLUCONATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/5/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    DI (CHLORO-4-PHENYL) 5,5’HEXAMETHYLENE DI-BIGUANIDE-1,1′ GLUCONATE

    Ensemble des dénominations

    BANM : CHLORHEXIDINE GLUCONATE

    CAS : 18472-51-0

    DCIMr : GLUCONATE DE CHLORHEXIDINE

    USAN : CHLORHEXIDINE GLUCONATE

    autre dénomination : CHLORHEXIDINE DIGLUCONATE

    autre dénomination : DIGLUCONATE DE CHLORHEXIDINE

    autre dénomination : GLUCONATE DE CHLORHEXIDINE

    bordereau : 1067 et 2294

    dcim : gluconate de chlorhexidine

    rINNM : CHLORHEXIDINE GLUCONATE

    sel ou dérivé : CHLORHEXIDINE ACETATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : CHLORHEXIDINE

    1. ANTISEPTIQUE (principale certaine)
    2. ANTISEPTIQUE EXTERNE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      La chlorhexidine est un agent cationique qui réagit avec les groupements chargés négativement de la paroi bactérienne et est immédiatement adsorbée à la surface des bactéries.
      L’effet sur la cellule bactérienne dépend de la quantité de produit adsorbé et du type de microorganisme atteint.:
      – Pour des concentrations faiblement bactéricides, la paroi cellulaire est altérée avec fuite des éléments cytoplasmiques et inhibition de certains enzymes cellulaires.
      – Pour des concentrations fortement bactéricides, la cellule parait intacte, en fait le cytoplasme apparait coagulé, probablement par précipitation des protéines et de l’acide nucléique.

    1. ANTISEPTIQUE (principal)
    2. ANTISEPTIQUE EXTERNE (principal)

    1. RHINOPHARYNGITE (principale)
    2. SINUSITE (principale)
    3. IRRIGATION VESICALE (principale)
      L’irrigation intermittente peut prévenir les infections après prostatectomie:
      – Int Urol Nephrol 1993;25:359-367
    4. PLAIE CHIRURGICALE (principale)
    5. DERMATOSE (principale)
    6. DESINFECTION CUTANEE (principale)
      Dans un essai randomisé versus polyvidone iodée, l’utilisation de chlorhexidine alcoolique réduirait l’incidence des contaminations bactériennes lors des hémocultures :
      – Ann Intern Med 1999;131:834-837.

    1. URTICAIRE (CERTAIN )
      Un cas :
      – Contact Dermatitis 1990;22:52.
    2. COLORATION DES DENTS (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      BAIN DE BOUCHE
      PATE GINGIVALE

      Coloration brune cédant habituellement au brossage et à l’arrêt du traitement :
      – Rev Prescr 2000;20:37-38.

    3. COLORATION DE LA LANGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Coloration brune.
    4. ECZEMA (CERTAIN TRES RARE)
    5. PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN TRES RARE)
    6. BRADYCARDIE (CERTAIN )
      Un cas d’épisodes de bradycardie, chez un nouveau-né dont la mère s’appliquait de la chlohéxidine en spray sur les seins. Les doses ingérées sont évaluées à 2,5 milligrammes par jour. Les épisodes, dont certains ont dû être traité par de l’atropine, ont disparu avec l’arrêt de la chlohéxidine chez la mère, aucune autre cause n’a été retrouvée à l’origine de ces anomalies :
      – Arch Dis Child 1989;64:892-893.
    7. REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN )
      Pouvant aller jusqu’au choc anaphylactique, six cas :
      – Arch Dermatol 1989;125:50-52.
    8. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN )
      Six cas, après instillation intra-uréthrale (sel de chlorhéxidine non précisé) :
      – Med J Aust 1995;162:257-258.
      Un cas, 2 minutes après une application d’une solution à 0,05 % sur une plaie cutanée de 2 centimètres carrés (sel de chlorhéxidine non précisé) :
      – Clin Exp Allergy 1996;26:112.
      Un cas après application sur la muqueuse nasale (l’emploi en désinfection des muqueuses a été interdit au Japon en 1984) :
      – BMJ 1997;315:785.
      Un cas après utilisation intranasale; 16 autres cas ont déjà été rapportés et ont conduit à l’interdiction d’application muqueuse au Japon (cf ci-dessus):
      – Br Med J 1997;315:785.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Embryologie, développement foetal et durée de la gestation normaux chez la rate à raison de 10,25 et 50 milligrammes par kg en terme de base libre.

    1. ENFANT
      RESORPTION CUTANEE NON NEGLIGEABLE. (SEM.HOP.PARIS.1982,58:1643)
    2. LESIONS CUTANEES ETENDUES
      RISQUE DE RESORPTION ET D’EFFETS SYSTEMIQUES

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    2. PERFORATION TYMPANIQUE
      Quelque soit sa forme et da dilution, la chlorhexidine ne doit pas être mise en contact avec les éléments de l’oreille moyenne.
      Ne pas instiller de chloehexidine dans le conduit externe en cas de perforation tympanique.
      Possibilité de surdité neurosensorielle: Bicknell 1971.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    – 2 – INTRAVESICALE

    Posologie et mode d’administration

    En usage externe sous forme de solution à 0,5 à 1%.
    Pour lavage vésical: solution de 0,05 à 0,02%.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    PAr voie orale, avec de la chlorhexidine marquée au C 14, des études animales ont montré que son absorption est négligeable, même dans le cas de très fortes doses.

    Répartition
    Chez l’animal, on retrouve de la chlorhexidine au niveau du foie et des reins (25% de la dose administrée par voie orale); le cerveau , les poumons, le coeur, la rate, les tissus graisseux et musculaires ne sont pas atteints.

    Métabolisme
    Chez l’animal, dans des conditions expérimentales, il n’y a pas de preuves de formation de P- chloraniline.

    Elimination
    Voie fécale:
    Voie principale.
    Voie rénale.
    Après administration per os chez l’animal, voie très faible.

    Bibliographie

    – J Pharm Pharmacol 1964;16:655.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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